Golden Kamui
Visuel Golden Kamui / Golden Kamuy (ゴールデンカムイ) (Seinen)

Tome 16

Date de sortie originale : 19 décembre 2018
Date de sortie en France : 19 septembre 2019
Visuel Golden Kamui tome 16

Contient les chapitres 151 à 160

 

 

Avant le départ de celui-ci, Enonoka offre à Chikapashi un hohchiri, bijou de front que les jeunes Aïnous gardent jusqu’à avoir chassé leur première proie seuls.

 

Le groupe d'Ashirpa chasse un porte-musc de Sibérie. Kiroranke explique à celle-ci que leur chair n’a pas bon goût mais qu’un liquide contenu dans une glande de l’animal est recherché par les apothicaires. Il mentionne aussi les hohchiris, Ashirpa se souvient que son père lui en avait offert un sans qu’elle sût ce que c’était.

 

Le groupe de Toshizō, sur les traces d’un autre évadé tatoué, questionne Kiraushi, actuellement travailleur aïnou saisonnier du port, qui les renseigne sur un objet que Toshizō gardait en indice : un morceau d’un bec de macareux, oiseau typique de Nemuro. Une information qui indique à Toshizō que leur cible, Doi Shinzo ou Yoichiro l’Exécuteur, est dans le coin. Il avait épousé une Aïnou et avait tué un Japonais qui l’avait enlevée, ce qui lui a valu le passage à Abashiri. Il s’en échappa toutefois quand il apprit que son épouse était mourante.

Yoichiro avait assassiné beaucoup de gens pour le Shogunat. Le fils de l’une de ses victimes nommée Ikeda Magoshichiro, vient le trouver avec des hommes de mains pour venger son père, mais Yoichiro les tue. Puis l’équipe de Toshizō arrive et élimine d’autres hommes postés en embuscade de Yoichiro. Toshizō estime impossible de le rallier à leur cause. Ils poursuivent Yoichiro qui prenait la fuite et le coincent près de la rive. Toshizō lui dit alors qu’a posteriori il avait raison, le but de la politique de l’ère Meiji était de moderniser le pays pour résister notamment à l’expansion russe en créant une zone tampon avec l’indépendance de la province d’Ezo. Lui pour sa part, aspire à fonder un état indépendant en Hokkaido qui serait ouvert à toutes les cultures et aux immigrés. Yoichiro déclare en revanche sa lassitude du combat et de la vie. Il brandit son arme et Toshizō, plus vif, le tranche au ventre. Yoichirō refuse qu’il l’achève, estimant ne pas mériter de mort douce.

 

À Toyohara, Saichi se fait voler sa sacoche qu’il doit absolument récupérer, une peau tatouée s’y trouvant. Son groupe poursuit le voleur et c’est Otonoshin Koito qui parvient à le rattraper jusqu’à sa destination, un chapiteau de cirque. Nommé Chokichi, il se fait sermonner par Yamada, son patron et chef de la troupe de cirque à son nom. Pour punir Chokichi, il fait sur lui une démonstration de son tour de faux harakiri, avec un faux sabre et du faux sang. Cela donne l’idée à Saichi de participer à la prochaine représentation de la troupe et de faire parler de lui dans la presse afin d’attirer l’attention d’Ashirpa. Yamada accepte la requête et Chokichi propose même que tous les compagnons de Saichi participent en remplacements de leurs saltimbanques malades en ce moment. Ils commencent tous les entraînements. Koito, extrêmement agile, se révèle très prometteur, tandis sur la tâche est plus compliquée pour les autres, si bien que Genjirō et Tsukishima sont relégués avec les petites danseuses. Mais là aussi, Yamada Fumie, chorégraphe, les réprimande sévèrement pour leur maladresse. Saichi demande à Koito d’arrêter de faire tant d’esbroufe car le but est initialement que l’attention aille sur lui, Saichi. Koito lui répond seulement qu’il jalouse son talent.

Beniko, l’une des danseuses, encourage Genjirō et lui raconte aussi que ce sera sa dernière performance. En effet, le cirque constitue un foyer d’accueil pour orphelines, qui une fois assez grandes, se font adopter.

Le moment du spectacle commence, Koito durant son numéro, voit une photo de Tsurumi virevolter et se lance pour essayer de la rattraper, parvenant à ne pas chuter et enflammant encore plus le public. Il croit que c’est Saichi qui a voulu le déstabiliser en ayant fouillé dans ses affaires pour lancer en l’air cette photo mais Tsukishima lui dit l’avoir fait lui-même, pour le bien du plan de départ, Koito lui avoue alors que lui a remplacé le faux sabre du tour de passe-passe du hara-kiri par un vrai. Saichi commence le numéro et se rend compte qu’il se blesse pour de bon. Alors qu’il s’apprête à se trancher le ventre en s’efforçant de ne pas se toucher les organes afin que le numéro ne tombe pas à l’eau, des tueurs russes font irruption. Saichi passe à l’attaque et le public croit que le combat fait partie du spectacle. Après la représentation, Yamada explique à Saichi et les autres qu’il était espion pour le compte du Japon quand il donnait des représentations en Russie. Les assassins russes ont donc cru que c’était lui sur scène, qui fait habituellement le tour, et ont attaqué Saichi par erreur. Saichi voit quelques lignes dans le journal concernant son spectacle et espère qu’Ashirpa le verra. Yamada propose à Koito de rejoindre sa troupe mais il refuse. Tsukishima demande ensuite à Yamada s’il n’aurait pas des renseignements sur un indépendantiste en cavale, il leur parle alors de la prison d’Alexandrovskaya en Russie, comportant plusieurs détenus hostiles au régime. Saichi suppose que Kiroranke s’y dirige.

Cependant, contrairement à ce que Saichi supposait, Ashirpa et son groupe ne sont pas à Toyohara mais à Shisuka. Ils se dirigent toutefois bien vers la frontière russe. En chemin, Hyakunosuke tire sur un renne, ignorant qu’il appartenait à un troupeau gardé par la tribu nomade russe Uilta. Ces derniers exigent en compensation un autre renne sauvage. Kiroranke apprend à Ashirpa qu’il était arrivé le même incident à Wilk. L’un des Uilta guide Hyakunosuke vers un groupe de rennes sauvages et ce dernier les tue tous sans en rater un. Kiroranke offre aussi un trousseau d’aiguilles à une femme du hameau, précieux outils pour coudre des peaux de renne. Kiroranke également peut négocier auprès des Uilta de leur prêter des tenues de leur peuple pour passer la frontière, demander un passeport russe serait trop risqué. Ils acceptent et quelques-uns d’entre eux les accompagnent.

Tsurumi de son côté, a pris soin d’avertir les autorités russes du possible retour de Kiroranke. En effet, quand il avait une vingtaine d’années, il faisait partie d’un groupe rebelle qui commit un attentat qui tua l'empereur Alexandre II. Kiroranke est le seul encore en liberté, les autres ayant tous été arrêtés et exécutés. Il suppose que Kiroranke passera par la zone humide du fleuve Poronaï où les luges glissent mieux.

En effet, le groupe d’Ashirpa passe la frontière et est attaqué par un tireur d’élite qui tire sur l’un de Uilta les accompagnant.

 

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