Golden Kamui
Staff
Structure de la série: Noboru Takagi
Musique: Kenichiro Suehiro
Character design: Kenichi Ohnuki
Directeur du son: Jin Aketagawa
Studio: Geno Studio, IKIF+
D'après le manga Golden Kamui de Satoru Noda
Site officiel: http://www.kamuy-anime.com/
Licencié en France par Crunchyroll
Au début du vingtième siècle, Sugimoto Saichi, un vétéran de la guerre russo-japonaise surnommé "l'Immortel", part pour les terres rudes et froides du nord à la recherche d'or, espérant venir en aide à la femme de l'un de ses compagnons mort au combat. Alors qu'il apprend que des criminels cacheraient de grandes quantités d'or volées aux Aïnus, il fait la rencontre d'Ashirpa, une Aïnu experte en chasse. Tous deux vont partir en quête, l'un pour l'argent, l'autre pour la vengeance.
Génériques
Saison 1
Opening: "Winding Road" par MAN WITH A MISSION
Ending: "Hibana" par THE SIXTH LIE
Saison 2
Opening: "Reimei" par Sayuri and MY FIRST STORY
L'opening montre surtout les personnages en train de baffrer, et un peu à la fin histoire de, en pose de combat X)
Ending: "Tokeidai no Kane" par eastern youth
Pas terrible musicalement et ennuyeux visuellement.
Résumé des Épisodes
- Épisode 1: Wen-kamui
- Épisode 2: Le sans-visage
- Épisode 3: Kamui Moshir
- Épisode 4: L'ange de la mort
- Épisode 5: Le pari
- Épisode 6: L’âme du chasseur
- Épisode 7: Complication
- Épisode 8: Les yeux de tueurs
- Épisode 9: Éblouissant
- Épisode 10: Renfort
- Épisode 11: Rendez-vous ce soir à l’hôtel de la mort !
- Épisode 12: Le renard menteur
- Épisode 12.5: Le garde du corps de Barato [OAV 1]
- Épisode 13 (1): Mon petit Edogai [début de la saison 2]
- Épisode 14 (2): Contrefaçons
- Épisode 15 (3): Parlons du bon vieux temps
Avis
N'ayant pas l'occasion de lire le manga, en avant pour l'anime Golden Kamui, particulièrement intéressant pour aborder un sujet encore assez tabou au Japon: la communauté marginale des Aïnus, qui fut persécutée.
Cet série nous propose de suivre l'alliance improvisée entre un soldat japonais et une Aïnou pour une chasse au trésor. et les indice pur le dénicher se trouve dans des tatouages sur l corps de prisonniers évadés. Ainsi, c'est aussi une chasse à l'homme qu'ils livrent. Le début me paraissait peu crédible pour le fait qu'Ashirpa accompagne Saichi pour une grande et périlleuse aventure de but en blanc, sans prévenir personne. Mais une fois passé ce détail, cela nous fait une série fort sympathique à suivre. Nos deux héros vont faire de nombreuses rencontres, complices comme ennemis qui seront toutes enrichissantes. Chaque personnage possède sa personnalité bien marquée et son parcours atypique. L'hisotire qui paraît simple au début se complexifie d'épisode en épisode, l'univers et tous les acteurs qui le peuplent donnent envie de poursuivre l'exploration. Si bien qu'on finit un peu par s'y perdre avec autant de monde.
Chaque épisode se rythme aussi avec des présentations de coutumes Aïnous, telles un documentaire par intermittence comme un Bride Stories. On remarquera d'ailleurs qu'une grande partie se consacre à la chasse, faisant passer nos héros pour se sacrés gloutons. Ce qui n'est pas fortuit du tout puisqu'il s'agit d'un hobby de l'auteur du manga original. Les images seront d'ailleurs assez crues, vegans soyez prévenus ^^'. Golden Kamui aborde aussi le sujet de la guerre, puisque la plupart des personnages sont d'anciens soldats qui sont tous ressortis d'une manière ou d'une autre affectés par cela. Mais au final, on traite très peu du sujet de la persécution des Aïnous, c'est même très bisounours car ils semblent bien acceptés dans les villes que les héros visitent. L'auteur n'a sûrement pas voulu trop se mouiller.
Pas mal de touches d'humour ponctuent le récit, pour apporter de la légèreté à tout ça. Parfois les blagues sont poussives, mais globalement c'est sympa.
L'adaptation visuelle est plutôt bonne mais quelques effets visuels expérimentaux n'offrent pas un très beau rendu. L'incrustation de photo servant de décors est assez maladroite parce qu'elle se remarque trop. Mais a fur et à mesure des épisodes, l'effet s'estompe et ça ne devient plus gênant. On voit aussi que le feu semble extrait d'une prise de vue réelle et intégré dans l'anime. Enfin, la modélisation 3D des ours donne un effet boeuf. La texture de pelage de l'animal demeure beaucoup trop détaillée par rapport au reste de la série, on a un peu l'impression d'un patchwork de techniques d'animation. Et à l'inverse un loup apparaît en cell-shading. Heureusement, l'animation trouve un meilleur équilibre dans l'usage de toutes ses techniques sur les épisodes suivants, ou elles sont moins employées tout simplement. Le character design du manga a été respecté et l'ensemble tient quand même la route même si l'anime ne nous en met pas plein la vue.
Une bonne série donc, qui sort des sentiers battus.
Hanoko, saison 1 du 19/04/2018 au 28/06/2018, puis saison 2 finie fin décembre 2018.
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