Abandoned Empress (The)
Résumé global
Depuis sa naissance, Aristia la Monique a été élevée dans un seul but : devenir l’épouse de l’héritier de l’empereur et lui assurer son soutien indéfectible. Mais tout s'effondre lorsqu'une jeune fille venue d'un autre monde nommée Jieun apparaît et lui vole sa place. Aristia devient la laissée pour compte et le jeune empereur la dédaigne, au point qu'un enchaînement de complots la conduit même à l’échafaud. Au moment de l’exécution, elle se retrouve subitement sept ans dans le passé à revivre son enfance.
D’après le roman The Abandoned Empress de Yuna.
Avis
La couverture ne m’attirait guère, paraissant à la croisée de Card Captor Sakura et du Tanemura Arina dans le style, et avec une héroïne au regard vide. Ne nous y laissons pas prendre, cette histoire ne sera pas tendre…
L’introduction de l’histoire nous narre la déchéance de l’héroïne qui se voit rétrogradée seconde épouse de l’empereur et méprisée de tous. La raison : une jeune fille propulsée dans ce monde directement à la case épouse de l’empereur. Et cela ne sera pas sans conséquences pour tous les autres personnages, dont elle vient de bousculer la hiérarchie. Si bien que des événements tragiques condamnent Aristia à la pire des fins… ou au meilleur des recommencements ? Le début se révèle donc très rude, présentant des personnages cruels mais pas si manichéens qu’on peut le croire.
Ensuite, j’apprécie que le côté Isekai ait très vite des débuts d’explications, au lieu de seulement servir de déclencheur facile au renversement d’une histoire. La qualité du manhwa tient au fait que nous suivons d’autres personnages que celle projetée dans un autre monde. Le choix a été fait d’un double isekai, puisque Aristia se retrouve pour sa part projetée dans son propre passé. La suite du manhwa ne perd pas en intérêt, permettant de découvrir de multiples autres personnages à la personnalité marquée et on a hâte de les voir interagir. Un petit côté harem masculin semble se profiler, mais il semble que d’autres personnages féminins soient appelés à jouer un rôle important. J’espère seulement qu’Aristia ne deviendra pas juste une Mary Sue et gardera de l’épaisseur dans son caractère.
Le dessin est de très bonne qualité et pas du tout Magical Girl comme la couverture me l’a fait croire. Le style fait bien sûr très shojo, et de surcroît a été publié d’abord au format webtoon. Donc on retrouve beaucoup de case avec des éléments décoratifs d’ambiance typiques du genre. Mais la lecture visuelle ne m’a pas déplu pour autant car l’autrice sait doser ces effets et nous sert aussi de beaux décors.
Un très bon début qui a de quoi captiver les fans d’isekai.
Hanoko, un tome lu, le 21/08/2022
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Wallpapers
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