Umihara Kawase BaZooKa!
Staff
Character design: Toshinobu Kondo et Amika Minato‑Minat's
Programmation : HUNGKAI Chen, TRASK Rico, OBATA Toshio, FUKUSHI Toyotaka, TAGAWA Yukihiro, KUWABARA Shigechiro et TAKAHASHI Soichiro
Modelage des personnes : SASAMOTO Yuta, SHINOHARA Naoki , SEKO Muneki, Bo Liu, LEI Sun, MIN Cui, QI Wang, XIAN Li, YIZHOU Yao, RENLEI Bai, CHENGGANG Song, SIJIA Li et XINGYU Wang
Animations : SASAMOTO Yuta
Effets : KONDO Toshinobu
Modelage des fonds : une et SAKURAI Yuka
Illustrations : Amika Minato Minat's
Design 2D : SAITO Hisanori et K5
Son : YAMAGISHI Yoshihiro
Production : NAGATOMO Shinya
Musiques de fond : MASUKO Takanori
Aidez Umihara Kawase, une cheffe cuisinière spécialisée en sushi, ainsi que ses amis, à battre toutes les créatures marines fantastiques des lieux visités !
Test
Je découvre la série des Umihara Kawase avec cet opus, c’est parti pour un petit monde où l’on doit battre des créatures équipé de bombes, boules de feux, pierres et de… canne à pêche !
Ce jeu d’action/plateforme repose sur structure de quatre monde, composés de dix niveaux, au sein desquels ils faut récupérer un certain nombre de pièces d’or Celles-ci apparaissent en battant les ennemis générés sur le terrain par vague. Ce sont certains d’entre eux qui relâcheront les pièces, on n’est donc pas obligé de nettoyer entièrement chaque terrain pour l’emporter.
Dans son arsenal pour y parvenir, notre personnage dispose de plusieurs armes à sa disposition. Principalement une canne à pêche qui permet de happer la plupart des bestioles et de s’en servir comme projectiles explosifs, idée amusante qui fait toute la particularité de ce jeu. Gare toutefois aux rebonds une fois les projectiles lancés car ils peuvent aussi vous causer des dégâts, puisqu’il s’agissait d’ennemis au départ ! La canne à pêche peut aussi aider à se défendre, pouvant attraper au vol des projectiles lancés par les ennemis, afin de les leur renvoyer !
De surcroit l’on peut se servir d’autres attaques propres à chaque personnage. Dès le début, étonnement, le jeu propose plus d’une vingtaine de personnages jouables. J’aurais pensé qu’on les débloquerait au fur et à mesure de notre progression, mais le jeu semble vouloir permettre de jouer tout de suite avec le plus de possibilités pour le multijoueur par exemple. Ils disposent de ses caractéristiques diverses. Certains peuvent esquiver, d’autres ont une plus grande allonge de canne à pêche, quelques-uns peuvent se soigner, d’autres frapper au corps à corps, etc. Bref les personnages sont variés, et peuvent être plus ou moins adaptés selon les situations. Toutefois, plusieurs personnages semblent avoir exactement les mêmes statistiques et pouvoirs, ainsi qu’un character design très similaire — en majorité des midinettes — ce qui fait qu’on peut en éliminer au moins cinq. Mais cela laisse encore du choix pour trouver chaussure à son pied.
Chaque niveau possède ses configurations de plateformes et ses ennemis. Tous ne s’éliminent pas de la même façon, nécessitant d’alterner entre toutes les options à notre disposition pour frapper. Ils ne sont pas très coriaces dans l’ensemble et la difficulté des niveaux, foncièrement, demeure modérée. Cependant la limite de temps force à ne pas traîner et à optimiser pour terminer au plus vite. Elle fait toute la difficulté du jeu quand on arrive dans le monde 3 puis le 4 où la vitesse d’éxécution demeure cruciale.
Un boss conclut chaque monde, plus ou moins intéressants à combattre
Le jeu demeure très technique et l’on a vite fait de s’emmêler les pinceaux entre les capacités à utiliser et quels ennemis sont sensibles à quoi, mais cela fait tout l’intérêt du jeu. Cependant, le côté technique se révèle un peu gâché par une maniabilité parfois hasardeuse et rigide. Viser avec la canne à pêche m’a souvent fait rager, manquant de précision et de souplesse. Au sol, on peut soit viser en haut, devant ou derrière ou à 45°. Ce n’est qu’en sautant que l’on peut avoir un peu plus de marge de manœuvre pour mieux viser. Elle peut également servir pour se raccrocher à des bords ou des parois, mais ne va pas vraiment nous hisser à son point d’accroche comme un grappin, donc cette utilisation sert à surtout à se rattraper. Si on veut jouer les Spiderman, les possibilités seront très limitées.
Bel exemple d'échec à s'être accroché à une plateforme montante pour Lucina.
C’est dommage car cela rend très pénibles quelques niveaux difficiles où il faut se hâter et ne pas commettre d’erreur. Autre mécanique du jeu qui m’a rendue dingue estl’étourdissement du personnage quand il se prend un dégât. Il dure au moins cinq secondes et nous fait rebondir en arrière trois, quatre, cinq fois… traversant parfois la moitié du terrain. C’est trop punitif et rageant de rester bloqué aussi longtemps d’autant que le temps est compté.
Les déplacements des personnages m’agacent aussi. Ils sont tous très lents, à part le chien qui est ultra rapide, et souvent pour les faire changer de direction, il faut vraiment les forcer en arrêtant un bref instant toute autre action pour qu’ils se retournent, un peu ce que j’ai ressenti par exemple en jouant à Devil May Cry 3: L'Éveil de Dante. Cette petite contrainte bride la fluidité du jeu et l’envie de parfaire sa technique quand on sait que les commandes de déplacements ne répondront pas du tac au tac (contrairement aux attaques qui elles s’enchaînent bien et donc incitent à vouloir effectuer des prouesses).
La durée de vie semble très limitée en solo, les quatre mondes se terminent vite, mis à part les soucis de maniabilité qui font perdre du temps. Pour que les scores soient enregistrés par personnage, il faut compléter d’une traite un monde complet, mais on peut tout aussi bien reprendre là où on était après un Game Over, ce qui est appréciable quand on souhaite juste tout finir une fois sans chercher à maximiser ses scores. Car oui, on gagne plus ou moins de points selon la manière dont on bat les ennemis. Par exemple en tuer plusieurs avec un même boulet de canon multiplie les points récoltés.
Le temps est également noté une fois notre partie remplie. Bref, améliorer ses scores semble le seul moyen de prolonger la durée de vie solo puisqu’il n’y a apparemment rien à débloquer. Toutefois, le jeux dispose de plusieurs modes multijoueur local : en coopération ou en compétition pour terminer les niveaux ou bien un mode combat où les joueurs s’affrontent sans monstres. J’avais prévu des tester les modes multijoueurs, mais le reconfinement en aura décidé autrement. En tout, cela doit être très amusant à jouer à plusieurs (si l’on écarte bien sûr les problèmes de maniabilité).
Graphiquement, le jeu fournit le minimum, il aurait pu être sorti il y a plus de quinze ans. C’est mignon, coloré, tout rond sans être trop puérile. Il n’y a pas de design de personnage ni de monstre très mémorable. On remarquera certaines créatures qui semblent bien inspirées de celle des Super Mario Bros., une qui semble une imitation de Kirby et des poulpes qui rappellent beaucoup Splatoon. Pour les décors, rien d’extraordinaire à noter. Au moins, le jeu reste très lisible, sans problème pour se repérer, c’est l’essentiel.
Un petit jeu dont le gameplay demeure très sympathique, bien pensé et technique. Malheureusement, plusieurs de ses mécaniques (ou défauts selon les points de vue) risquent d’énerver et nous détourner de ce jeu. À voir si vous avez plus de patience ou un meilleur ressenti que moi. Je vais toutefois le tester en multijoueur dès que possible.
Hanoko, le 02/11/2020
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