Nitaboh - Le Maître de Shamisen
Staff
Réalisation et scenario: Akio Nishizawa
Directeur de l'animation et création des personnages: Junichi Takaoka
Producteur général: Masahiro Murakami
Directeur artistique: Tadashi Kudo
Mise en scène: Yasuhiro Geshi
Projection: Masae Nishizawa
Producteur exécutif: Junichi Takagi
Story board: Jyunichi Takaoka et Hitoyuki Matsui
Directeur graphique en chef: Hiroshi Kugiyama
Directeurs graphiques : Toshimitsu Kobayashi, Haruo Sotozaki, Junichi Takaoka, Nobuko Tanaka, Nobuo Tomizawa, Sadatoshi Matsuzaka et Makoto Yoshizaki
Correction de l'animation: Goro Taki, Miiko Adachi, Kim Sejun, Sakiko Watanabe et Hironobu Katada
Design des couleurs: Keiko Adachi
Montage: Kengo Shigemura
Directeurs de la photographie: Shuuichi Heishi et Kojiro Hayashi
Directeur Musical: Makoto Kuriya et Toshio Sato
Performance au shamisen: Hiromitsu Agatsuma
3D: Digital Frontier et Konohana
Ingénieur du son: Kazuhaki Narita
Enregistrement du son: Mouse Promotion
Production du son: Serafu
Effets sonores: Noriko Morikawa
Producteurs de la musique: Tsutomu Tsuchiya et Keiko Ushida
Chef d'orchestre: Masamichi Amano
Performance musicale: Orchestre national philarmonique de Varsovie
Studio: Wao! World
D'après la biographie écrite par Daijo Kazuo
Nitaroh est un jeune garçon à l'enfance difficile: il perd sa mère à l'âge de un an, puis son père dix ans plus tard. Entre temps il a failli mourir suite à une épidémie qui lui a néanmoins coûté la vue. Il a alors développé une sensibilité toute particulière au niveau de l'ouïe et souhaite marcher sur les traces de sa mère et de celles de son amie Yuki: devenir un joueur de shamisen qui touchera le coeur des gens. Il mettra sa vie en jeu afin d'y parvenir.
Opening/Ending
Opening par Yae
Résumé des Épisodes
Avis
Un film assez intéressant pour le thème choisi mais que j'ai trouvé un peu longuet.
En effet, le film est lent de manière générale, les rebondissements peu nombreux. Il n'y a pas vraiment de moments où les choses s'accélèrent, la cadence reste à peu près la même durant tout le film. Je comprends bien qu'il s'agisse ici de représenter le caractère pacifique, calme et serein de Nitaroh, les sentiments apportés par sa musique, ainsi que le message délivré par le film, mais j'ai quand même eu du mal à m'immerger dans l'univers de Nitaboh. Sans doute ai-je trouvé la personnalité des personnages insuffisament développée et trop homogène dans l'ensemble. Chacun d'eux a bien sûr sa propre attitude mais je n'ai pas retenu de figure qui se démarque des autres, le héros mis à part. Il y a peut-être Tamana ou le père de Nitaroh qui me plaisaient mais ils n'apparaissent pas beaucoup, du coup j'ai un peu décroché après n'ayant pas été séduite plus que ça par l'intrigue et son déroulement.
Toutefois, j'ai quand même été intéressée de regarder Nitaboh afin d'observer le mode de vie des gens de l'époque et d'en découvrir un peu plus sur les moeurs et je pense que ce film les dépeint plutôt bien malgré une approche plutôt rapide. De ce fait, j'ai eu envie de regarder le film jusqu'à son terme mais je ne l'ai pas vu d'une traite, j'aurais eu du mal.
Occultons à présent les aspects qui m'ont déplu pour parler d'une qualité indéniable: le graphisme. Les environnements des personnages sont superbes, la description visuelle du décors est très présente et est un plaisir pour les yeux. Ensuite, on ne peut nier les efforts réalisés sur les mouvements des personnages lorsqu'on les voit jouer du shamisen. Certes, ce n'est pas entièrement concluant car les mouvements paraissent parfois saccadés; en outre, je ne suis pas vraiment connaisseuse en matière de shamisen, je ne pourrais dire si les mouvements sont reproduis fidèlement. Néanmoins, c'est quand même un minimum crédible, donc ça passe très bien et j'imagine que ça doit être assez difficile à rendre à l'écran. La seule chose qui m'a dérangée est davantage de l'ordre du détail: il s'agit des visages de profil et plus précisément de la lèvre supérieure proéminente des personnages qui m'a un peu turlupinée. À part ça, rien d'autre à relever ^^
Bref, un film qui a pas mal d'atouts en main, mais il faut vraiment être prêt à regarder quelque chose de pas très mouvementé.
Hanoko, film vu, le 28/05/09
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