Adélaïde
Résumé global
Une jeune designer de mode nouvellement diplômée meurt dans un accident de voiture. Elle se retrouve réincarnée en une fillette noble, Adélaïde Camille Bourbon, au sein de l’empire Bichern. Elle grandit, gardant sa mémoire d’avant et atteint ses seize ans. Elle entend parler d’une femme considérée comme une sainte pour être apparue subitement, flottant au-dessus du lac impérial. Persuadée qu’il s’agit comme d’une personne réincarnée, Adélaïde tient à rencontrer cette Suzanne, espérant trouver en elle une camarade. Partant ainsi pour la capitale, elle va faire la connaissance du duc Félix Elias lors de son entrée dans les hautes sphères de la société, lequel ne porte pas dans son cœur la fameuse sainte…
D'après le roman La Dolce Vita di Adelaide (아델라이드의 라 돌체 비타) de CHAE Habin.
Avis
En commençant ce manhwa, je me suis dite « encore une énième histoire de réincarnation » et le début ne m’emballait guère, semblant reposer trop sur un simple fond de romance. Cependant, une fois une poignée de chapitre passée, quand on arrive dans le cœur de l’intrigue, Adelaïde se révèle plutôt amusant.
En effet, notre héroïne se révèle assez filoute, loin des clichés d’héroïnes de shojo (des autrices japonaises devraient s’en inspirer d’ailleurs). Comme elle considère sa réincarnation sous l’angle ludique, une peu comme si elle vivait une autre vie en réalité virtuelle, Adelaïde considère tout avec une certaine distance et détachement. Elle cherche à s’amuser, tirer un maximum de rebondissements dans cette seconde existence pour la pimenter. Ainsi, elle n’a pas peur de revêtir un rôle à la fois de jeune fille insouciante et de pimbêche selon les besoins. Parfois elle brise le quatrième mur, parfois elle s’excite comme une groupie devant un film qu’elle aime, bref, elle nous prend à parti et nous inclut dans le récit. Les autres personnages sont plutôt sympathiques pour le moment, pas trop trop cliché. On sait bien que toute cette affaire tournera à de la romance et j’ai du mal à voir comment cela tiendra sur la longueur. J’imagine que d’autres personnages entreront en jeu, comme la jeune servante d’une auberge qui va sûrement prendre de l’importance. À voir.
Les dessins sont aussi très bons, que ce soient les personnages et les décors. Ce style trop enjolivé n’est pas mon dada, d’autant que les ambiances oscillent entre Disneyland et des albums photo purikura, avec tous ces motifs scintillants et très colorés. Mais bon c’est soigné, on peut au moins reconnaître ça. Parlant de Disney, je me demande si les character designs pour Adélaïde, rousse aux yeux bleus et héroïne VS Suzanne brune ténébreuse, ne feraient pas un clin d’œil à Ariel et Vanessa (de la Petite Sirène) ^^.
Dans un même style que Moi, fille du roi !, Adelaïde est une lecture plutôt sympathique, même si j’ai des doutes quant à la suite du scenario.
Hanoko, dix-sept chapitres lus, le 06/02/2020
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