Moi, fille du roi !
Résumé global
Suhee, une étudiante, subit une réputation de croqueuse d’homme, malgré son célibat. De nombreux hommes à la situation aisée ne lésinent pas en cadeau luxueux pour la séduire. Mais c’est avec Jinsu, un garçon simple avec peu de ressources financières, qu’elle finit par trouver le bonheur. Malheureusement, elle se fait assassiner par l’un de ses prétendants qu’elle a éconduit. Elle se réincarne alors en bébé, au sein d’une famille royale très machiste et patriarcale. Devenue Sanghee, elle va ravaler sa fierté et employer tous les moyens à sa disposition pour s’en sortir dans ce milieu hostile envers la gente féminine.
D'après le roman éponyme de Bichu
Avis
Notre héroïne a brisé le cœur d’un homme qui l’aimait un peu trop. Au point de vouloir la tuer s’il ne peut l’avoir. Petit rebondissement imprévue, elle se retrouve réincarnée dans une princesse, à l’état de nourrisson avec son esprit bien adulte, dans une société ou les femmes sont traitées en moins que rien. Il va falloir redoubler d’imagination pour se faire une place…
Moi, fille du roi ! mise principalement sur le côté humoristique de son histoire, qui fonctionne assez bien. En effet, le scenario met en scène un décalage permanent entre les pensées de Suhee, qui aimerait envoyer ch*** tous ces gens plus odieux les uns que les autres, mais qui réfrène ses pulsions, allant même à s’adonner à des bassesses pour se mettre les gens dans la poche. Ainsi, on la voit allègrement traiter son père le roi de crevard, l’un de ses frère le mytho, tout en feignant la complaisance pour les amadouer. Le stratagème fonctionne et on s’amuse à suivre son évolution à travers les années. Les personnages ont tous un côté brut de décoffrage dans l’expression de leur ressenti du moment, pourvoyant à ce manhwa un côté très décomplexé, voire second degré.
Pour le moment on ne voit presque pas la vie en dehors du cocon familial, ce qui est normal puisque Sanghee n’a pas le droit de sortir avant un certain âge. Et quand elle atteint celui-ci, nous découvrons un monde loin d’être tout rose dehors. Bref on se demande comme va évoluer tout ça.
Le manhwa comporte aussi un côté magique, intervenant par petite touche çà et là comme dans un Fantasy lazy life (A) (un autre isekai où le héros se retrouve projeté dans la haute société). C’est donc un aspect assez peu développé, qui va potentiellement prendre plus d’importance par la suite, via d’autres interactions avec le monde extérieur.
Le point noir de ce manwha demeure les dessins. Sans être brouillon, ils sont souvent torchés, réduits à l’essentiel, voire résumés à quelques traits pour des personnages secondaires qui n’auront même pas droit à un vrai visage. Au-delà de ce côté guère peaufiné, on ne sent pas non plus une très grande qualité de dessin qui aurait été gâchée par cette hâte à enchaîner les cases. Cela dit, comme les dialogues par cases demeurent souvent court, que le dessin ne fait pas dans le détail, on n’a aucun scrupule à scroller les pages rapidement, en plus avec le mode de lecture webtoon qui y incite.
Je ne m’y attendais pas trop, mais ce manhwa s’est révélé un bon divertissement, en espérant qu’il saura pas la suite conserver cette bonne balance intrigue/humour. Pour continuer dans le même genre d’histoire mais version musclée, allez voir Adonis - Reminiscence. Vous pouvez tester aussi Laissée pour Comte.
Hanoko, quinze chapitres lus le 09/12/2019
Aucun coup de cœur par les membres pour le moment
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
Une suggestion à faire? Une erreur à nous signaler? Des questions à nous poser? Vous pouvez soit vous créer un compte et venir nous en parler sur le forum ou en commentaire du contenu concerné, soit remplir notre formulaire de contact.
