Zelda (The Legend of) : Tears of the Kingdom
Staff
Compositeurs : Manaka Kataoka, Maasa Miyoshi, Masato Ohashi, Tsukasa Usui
Producteur : Eiji Aonuma
Après la défaite de Ganon, le Fléau, la princesse Zelda et Link explorent les souterrains du château d'Hyrule afin de découvrir les mystères entourant les Soneaus, un peuple aujourd'hui disparu.
Cependant, lors de leurs recherches, ils tombent sur une momie, retenue prisonnière par un bras, qui se réveille brusquement et les attaque. Pendant cette attaque, Link perdre un bras et l'épée de légende se brise. Le château d'Hyrule s'élève dans le ciel tandis que Zelda, tombant dans un gouffre, disparaît, tenant la pierre se trouvant sur le bras qui scellait le cadavre réveillé. Le Cataclysme a commencé.
Link, alors affaibli par l'attaque de miasmes provoquée par le cadavre, se réveille sur une île céleste avec le bras qui scellait la momie. Il se rend alors au Temple du Temps de la Grande île du Prélude et rencontre l'esprit de Rauru, le détenteur du bras.
Résumé adapté de celui de Wikipedia
Test
"N’ayant pas joué au précédent (Breath of the Wild), je n’étais pas partie pour me lancer dans ce jeu. Mais voir mon compagnon y jouer m’a donné envie de m’y plonger. J’y suis encore après 110h de jeu, et je suis loin d’avoir terminé…
L’histoire est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Oui, Link va encore devoir sauver la peau de la princesse, mais non, cela ne s’arrête pas là. En fait, plusieurs arcs s’ouvrent devant vous, et vous allez pouvoir les mener conjointement à terme. Où est Zelda et comment faire pour la faire revenir ? Comment vaincre la menace qui pèse sur le Royaume ? Qu’est-ce que ce bras qui a sauvé Link et comment faire pour que le chevalier retrouve de sa superbe ? Bref, vous avez de quoi faire, et en plus dans l’ordre que vous voulez.
Car oui, le jeu se targue d’avoir une belle liberté de déplacement. En effet, s’il vous dit de vous balader pendant 50h sans toucher aux quêtes principales, faites-le. D’ailleurs, je n’ai toujours pas terminé l’arc princeps… J’ai par contre terminé une des histoires parallèles, et c’était grandiose. Pour le coup, les créateurs ont su insuffler une superbe émotion dans ce jeu, de quoi tirer les larmes de nombreux fans (je me suis faite spoiler à cause des réseaux sociaux, mais ça a marché quand même).
L'arc, grand classique de notre cher Link
Pour revenir à la liberté de jeu, la carte est immense puisque c’est celle du jeu précédent. Elle s’agrandit encore avec la possibilité de visiter les sous-sols (les Abîmes) et des îles dans les cieux. De quoi vous balader durant des heures et des heures, que ce soit à pied, à cheval ou… en voiture ?
Oui, l’un des pouvoirs du bras de Link est de pouvoir déplacer les objets à distance et surtout de les amalgamer pour en faire d’autres trucs plus ou moins utilisables et utiles. Ainsi, vous pouvez vous constituer des véhicules et toutes sortes de choses vous permettant d’avancer plus vite ou mieux dans l’histoire. La construction demande un peu de doigté mais, pas de panique, vous aurez bien des possibilités et des raccourcis pour vous fabriquer le truc de vos rêves. D’ailleurs, les vidéo sur les Internet à ce sujet sont tordantes, les joueurs sont parfois sans limite...
Link a d’autres pouvoirs à sa disposition, notamment par le biais de la tablette Pru’ha, sorte de Switch hylienne. La tablette est rudement pratique, surtout pour l’exploration.
Notre chevalier pourra évidemment toujours taper du monstre à coups d’armes diverses et variées, qui se détruisent à force d’utilisation, comme dans le précédent opus. Les armes et boucliers sont par contre personnalisables puisque vous pouvez les amalgamer avec du matériau de monstre ou autre (y compris des matériaux improbables).
Un avion, à réaction, pirouette...
Vous pouvez toujours cuisiner à outrance ce que vous récoltez, afin de fabriquer de quoi vous soigner ou vous booster. Les recettes sont à trouver dans l’environnement ou à bidouiller au feeling, avec le risque de faire un plat bien dégueulasse.
Le nombre d’objectifs annexes est grandiose, que ce soit de la récolte, de la collection ou des quêtes secondaires. Les sanctuaires, vous permettant de récupérer de quoi augmenter votre santé ou votre endurance, mais surtout vous permettant de baliser votre exploration et vous téléporter, sont au nombre de 152. De quoi illustrer l’énormité du jeu. Pareil, mais là c’est clairement plus accessoire voire inutile, les Korogu cachés dans le monde sont au nombre de… 900. Bref, du délire et de quoi vous occuper si vous voulez finir le jeu de fond en comble.
Je ne suis d’ordinaire pas fan des jeux Zelda en 3D. Celui-ci est vraiment excellent, avec une prise en main assez aisée malgré la multiplicité de ses boutons. Le gameplay est chouette, sans trop de couacs agaçants. La caméra me casse parfois les pieds en combat contre de gros monstres, mais c’est la seule remarque que je pourrai faire pour l’instant.
Chaque monstre a ses patterns et ses faiblesses, ce qui rend le jeu ni trop difficile, ni trop facile. Il suffit parfois d’observer, d’apprendre, d’avoir le bon objet pour venir à bout de n’importe quelle bestiole agressive. A noter que les monstres reviennent à chaque lune rouge (c’est assez aléatoire en terme de fréquence), vous aurez donc de quoi castagner pour récolter du matériel de monstre. D’ailleurs, le bestiaire est grand, tout comme le stock de matériaux différents. Un plaisir à farmer pour améliorer votre équipement. Mention spéciale pour les ennemis rares et costauds qui pop quand vous vous y attendez pas et qui ont donné des cauchemars à la moitié des joueurs…
Les Abîmes, un lieu littéralement bien sombre...
Les graphismes sont chouettes, avec une petite touche cell-shading. Le jeu est lumineux, coloré, détaillé, en allant aux limites des capacités de la console Nintendo Switch. Le chara-design est excellent, surtout pour les nouveautés (la race des Soneau par exemple). On conserve tout de même l’ambiance typique de la licence Legend of Zelda, et heureusement. Les cinématiques, nombreuses, sont très bien animées et doublées en français.
La bande-son est chouette, les musiques sont sensationnelles. Les exclamations des personnages, qui ne « parlent » pas hors cinématique, sont parfois agaçantes, mais le bruitage est globalement très adapté.
Bref, ce jeu est très addictif, tant pour sa profondeur que pour son immensité. Pour peu que vous soyez collectionneur comme moi, vous n’êtes pas près de le lâcher…"
DDG, le 07/08/2023
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