Japan Pop Show la convention itinérante à Paris

Les confinements de la pandémie de covid-19 avaient porté préjudice à pas mal de conventions, mais l’après confinement en a aussi vu naître de nouvelles ! Japan Pop Show s’est lancé en 2022, avec plusieurs éditions à travers la France, et a tenu sa première édition parisienne les samedi 24 et dimanche 25 février, au Palais des Congrès de Paris-Est Montreuil, lieu qui avait accueilli jadis plusieurs éditions de Chibi Japan Expo.

Après un passage d’entrée dans le premier hall de convention un peu étroit, on commence par découvrir la superbe zone Alice aux Pays des Merveilles et Pirates des Caraïbes, avec un petit labyrinthe rigolo (dommage toutefois qu’il n’y avait pas de petits secrets cachés au détour des couloirs ou cul-de-sac). Mais ce petit village magique avait de quoi émerveiller pour cette mise en bouche de la convention.

Pour la suite, on retrouve des stands et contenus plus classiques : vente de goodies, scènes de spectacles (les fans de K-Pop étaient servis avec des démo et animations tout au long de la journée), créateurs et artistes, ring de catch, jeux et bornes d’arcade, association de cosplay, espaces de restauration.

Vous pouviez composer vous-même votre carte Pokémon avec un décor bidimensionnel à ajouter !

Un stand culinaire Super Mario Bros, une idée très fun ! (En espérant qu'ils avaient les droits pour, car Nintendo rigole zéro avec leurs droits d’auteur ^^')

La convention s’étendait sur deux halls et restait à taille humaine, avec de la place pour circuler mais aussi des espaces périphériques pour se mettre un peu au calme.

Petite vue depuis un étage surélevé

L’agencement s’est révélé parfois un peu étrange. À première vue, le premier étage se dédiait surtout à la vente de goodies et à la restauration et l’étage davantage pour les artistes et associations. Cependant, au premier niveau s’était retrouvé un peu échouée au hasard près de l’espace restauration un stand, ou plutôt une table pour une boutique de produits traditionnels japonais, que l’on aurait avantage plutôt vu à l’étage. De plus, l’étage comportait aussi à l’inverse quelques stands non artisanaux.

Les différentes scènes se répartissaient sur l’ensemble de la convention, permettant de ne pas se gêner les unes les autres au niveau sonore et répartissant bien les animations les plus visibles. Une petite attention qui reste appréciable.

Petite farandole à la japonaise du public sur de la musique traditionnelle

ouch.

Toutefois, il était dommage que la convention n’ait pas prévu de plans à distribuer aux visiteurs ou du moins à afficher dans les allées pour se situer dans la convention. De plus, il n’y avait pas non plus de panneau pour nommer chaque scène. J’ai appris en discutant avec quelques exposants que le placement des stands a été déterminé la veille du premier jour de la convention, ce qui explique en partie l’absence de plans, et que la sécurité pêchait un peu concernant le transport de matériel. À la décharge de l’équipe d’organisation de Japan Pop Show, c’était leur première fois dans ce bâtiment d'exposition où ils devaient prendre leurs marques, peut-être ont-ils rencontré des imprévus provoquant ce problème. Par ailleurs, pour l’édition suivante à Bordeaux une semaine après, un plan de la convention avait été établi et mis en ligne sur leur site, preuve que l’organisation avait donc rectifié le tir. Heureusement, la taille modérée de la convention dans son édition parisienne fait qu’il n’est pas difficile de se repérer et de s’y retrouver quand on cherche telle ou telle animation prévue à un horaire précis.

La part-belle était faite au côté ludique, avec pas mal de stands de tir entre laser game, lancer de shurikens et de dagues (pas souvent vu en convention !), initiations sportives et martiales (catch et kendo), machines de salles d’arcade.

Initiation de catch et de kendo (pour le kendo, la hauteur sous plafond me paraissait limite)

Dommage qu'il n'y avait pas de membre du staff pour nous expliquer les règles de ces jeux

Si on voulait tout tester, il y avait de quoi s’occuper la journée, pour les grands et petits, dans la volonté de la convention de se vouloir familiale. Certes, la plupart était payante, ce qui pouvait revenir cher en faisant tout mais difficile de le reprocher, il faut bien que les exposants rentrent dans leurs frais. En tout cas il y avait presque un côté petite fête foraine geek

Ayant visité la convention le dimanche, moins de cosplayers étaient présents et le concours manquait de panache, mais nous avons quand même croisé quelques chouettes cosplayers dans les allées.

Petit duo Avatar – le Dernier Maître de l'Air qui fait toujours plaisir

Après cette édition parisienne, la convention enchaîne avec de multiples dates partout en France, souvent dans des lieux peu voire pas du tout fournis en conventions, ce qui est une belle démarche. C’est aussi une sacrée prouesse de vouloir organiser tant de dates en seulement quelques mois (voir notre news à ce sujet récapitulant toutes les dates pour cette année s’étalant jusqu’à juin), on peut pardonner qu’il puisse y avoir quelques petits couacs.
En tout cas, je serais très curieuse de visiter d’autres éditions de cette convention dans d’autres villes pour comparer, et elle a un bon potentiel en espérant qu’elle réussisse à développer davantage encore ses qualités (sa convivialité, ses animations ludiques diverses) et corrige les quelques défauts (potentiellement absents dans à d’autres éditions de la convention ailleurs).