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[Tome 2]
Le docteur Asano Katsuya, prenant son café à une terrasse, se fait un jour aborder par un homme, visiblement très riche, prétendant vouloir le draguer. Il l’éconduit, l’homme retente plusieurs fois. Puis un jour, il enlève Katsuya et l’enferme dans une maison délabrée. Puis il viole Katsuya…
Soudain, le docteur s’éveille sur un canapé, avec le dossier de son prochain travail à la main. Shibata vient le conduire au commissaire Kizaki qui le briefe sur sa mission : l’assassin que Katsuya a contribué à faire arrêter en le profilant accepte de se mettre à table seulement si c’est Katsuya qui vient recueillir ses propos. Pour cela, il devra s’entretenir avec le criminel, Shinohara Keiji, durant les quelques jours nécessaires pour qu’il avoue avoir tué ses douze victimes. Shibata le conduit à la planque où se trouve l’homme. Seuls eux deux, Kizaki et l’inspecteur Iwamoto Takashi présent sur place connaissent l’existence de ce plan. La planque est une maison à l’issue unique, verrouillée par digicode
Il s’installe à son bureau, éprouvant une étrange impression de familiarité avec les lieux alors qu’il n’était jamais venu ici. Son premier entretien commence avec le détenu. Ce dernier reconnait sans peine la frustration qu’il a éprouvée quand Katsuya s’est arrangé pour attribuer ses crimes à d’autres auprès des media, comme pour diminuer son ampleur, le conduisant presque à se laisser arrêter à dessein pour attirer l’attention. Il ajoute sur le ton de la plaisanterie que s’il avait pu l’attraper, il l’aurait sodomisé volontiers.
Le soir, après cette première entrevue, Shibata conduit Katsuya à un dortoir inutilisé de la police, dont la porte se referme automatiquement dès qu’on en sort. Cette nuit, il cauchemarde à nouveau, se voyant encore molesté sexuellement par cet homme au visage flou.
Le lendemain, il se demande si cette vision n’est pas causée par un transfert d’identité. Lors du deuxième entretien, Keiji lui raconte le plaisir qu’il a éprouvé à couper puis trancher ses victimes, voir leurs expressions, sentir le sang mêlé au métal. Il traque méthodiquement chacune de ses victimes et il précise qu’il aurait adoré le violer lui jusqu’au sang. De plus, il ne découpe pas ses partenaires sexuels avant de les tuer. Katsuya essaye de lui faire avouer d’autres victimes potentielles en plus des douze avérées, mais Keiji ne lui livre aucun nom. De plus, plus tard au téléphone, Kizaki fait comprendre à Katsuya rien ne sert de chercher d’autres victimes de Keiji, n’ayant pas les moyens financiers de rouvrir des dossiers classés. Il veut juste obtenir assez de quoi régler son compte à Keiji, bon pour la peine de mort.
Shibata raccompagne Katsuya au dortoir et lui remet ses cachets qu’il avait oublié chez lui, que le docteur Watanabe lui avait prescrits pour ses problèmes de sommeil. Katsuya n’a toutefois aucun souvenir d’avoir consulté le docteur Watanabe. La nuit, il rêve encore de son viol par ce tortionnaire inconnu, qui lui taillade aussi le dos et veut le rendre son esclave, corps et âme, tandis qu’il s’efforce de garder la raison et résister. Katsuya se réveille en pleine nuit, sentant des douleurs à son dos.
Entretien suivant, Katsuya demande à Keiji de lui parler du traitement qu’il réservait à ses amants avant de les tuer. Ses réponses lui troublent, lui rappelant son dernier cauchemarde. Keiji, voyant son attention ailleurs, l’attrape par le poignet, l’empêchant d’atteindre le bouton d’alerte. Il fait cependant tomber sa chaise, Takashi interrompt l’entretien et va enfermer Keiji. Takashi demande pardon à Katsuya de ne pas avoir entendu plus tôt que les choses se gâtaient. De plus, il lui apprend que Shibata a eu un empêchement aujourd’hui et ne pourra l’escorter, il devra rester ici une nuit.
Jour suivant, Keiji raconte à Katsuya qu’il s’est masturbé après leur petit conflit de la veille. De plus, à la fin de leur échange, il constate que Shibata n’est pas là avant que Takashi le renvoie dans sa cellule.
La nuit, Katsuya rêve une fois de plus de ce tortionnaire, le forçant à se maintenir dans un état de santé minimum, avant de le violer encore, tandis qu’il lui raconte qu’une prostituée avec qui il avait eu un rapport avait tenté de s’inséminer discrètement avec sa capote. Katsuya se réveille encore dans la nuit. Il trouve Takashi, semble-t-il endormi dans le salon quand soudain, Keiji l’attrape. Katsuya se dégage, se rue vers la porte d’entrée, mais Keiji lui assène un coup de taser et l’emporte à l’étage. Il commence à l’attoucher sexuellement et l’électrocute deux fois de plus pour s’assurer de sa docilité. Paralysé, il subit les sévices de Keiji, qui le force aussi à avaler son cachet du soir, Katsuya se demande comment il peut être au courant pour son traitement médical. Keiji lui raconte aussi qu’il a perdu une personne qui lui était très chère et aurait voulu que Katsuya la remplaçât. Enfin, l'agresseur finit par lui expliquer que ses visions témoignent des souvenirs refoulés de tout ce qu’il lui a fait. Katsuya dénigre que ce soient réellement ses souvenirs souvenirs cependant, Keiji prend une photo de son dos avec un téléphone portable et lui montre les cicatrices de coupures.
Pour le plaisir des yeux, la couverture de l'édition limitée ^^
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