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Contient les chapitres 1 à 5 + chapitre 3.5 + bonus
Marie assiste à l’exécution d’une femme dans le cadre de la chasse aux sorcières. Écœurée, elle quitte la ville et retrouve son compagnon corbeau Nacht. Elle-même dispose de pouvoirs typiques d’une sorcière mais refuse d’admettre en être une. Alors qu’elle rentre chez elle, vivant dans une maison à l’écart de la ville, elle trouve un homme inconscient à terre, des flèches plantées dans le corps. Bien qu’il soit un chevalier, elle le recueille chez elle et panse ses blessures. Elle trouve dans ses affaire un Marteau de Sorcières, ouvrage de méthodes de traque des sorcières décrivant notamment des supplices à leur faire subir. Marie, solitaire jadis, a elle-même été victime d’une condamnation à mort par noyade. Elle survécut par chance, rejetée au bord de la rivière puis secourue par une femme. Elle préfère maintenant largement le contact des autres et aime aider les gens. Le blessé revient à lui et l’aperçoit voler sur un balais. Prise sur le fait, elle l’assomme avec son balais, ce qui le brise en deux. Quand le chevalier reprend de nouveau connaissance, confus, il n’est plus sûr de ce qu’il a vu et s’en va.
Marie retourne faire un tour en ville et sauve un chat noir agressé par des enfants humains. Le félin refuse toutefois de se lier à elle, ayant déjà été trop trahi. Puis passe le chevalier qui était à sa poursuite. Il est persuadé qu’il est le familier d’une sorcière qui l’a attaqué et lui a volé ses souvenirs, ne se remémorant plus ce qui lui est réellement arrivé. Tous deux aperçoivent le chat et se lancent à ses trousses, l’une pour le sauver l’autre pour le châtier. Ils provoquent un tumulte et c’est finalement Nacht qui fait évacuer le chat. Ce dernier décide alors de rester un peu avec Marie et Nacht.
Un dimanche, Marie se rend à l’église tenue par le révérend Marco avec les autres habitants. Il les a convoqués à la demande du chevalier que Marie avait sauvé, lequel se présente avec Nacht qu’il a capturé. Un peu plus tôt, le chat que Marie a surnommé Noiraud, avait attrapé à place de Nacht une souris chez Marie. Cette dernière demanda au chat de la relâcher. Nacht piqua une crise de jalousie, refusant de partager la place d’animal mignon de la maison et s’en alla en boudant. Il fut ensuite attrapé par des enfants et remis au chevalier.
Le chevalier se présente aux habitants : Gilbert Reuentahl, ancien membre de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem et protecteur de l’île de Rhodes. Il leur annonce qu’une sorcière se cache parmi eux et compte la débusquer, ce qui embête un peu les gens ayant déjà exécuté une femme accusée de sorcellerie récemment. Il en veut pour preuve le corbeau qui est complice de la sorcière. Puis Camilla, une femme âgée, estime que la sorcière lui a causé des maux de dos, alors que la plupart des gens pensent bien qu’il s’agit seulement de vieillesse. Marie tente de contre-argumenter, sans succès. Soudain, une horde de souris envahit la salle, rameutées par Noiraud, semant la panique et permettant à Nacht de fuir.
Marie cherche ce qui pourrait remplacer son balais cassé en tant que moyen de transport. Elle tente un tapis volant puis un tonneau, mais pas de résultat satisfaisant. Elle demande ensuite à une laie de la transporter et, quand Nacht dédaigne la vitesse de la laie, cette dernière se sent offensée et fait la course avec lui tout en portant Marie jusqu’à une église et ils doivent toucher la croix au dessus du bâtiment. La laie la défonce et Marie s’en sert pour le trajet retour, optant finalement pour reprendre un balais.
Des bandits volent un moine transportant des objets précieux.
Marie a rapporté à la maison un masque venant de l’étranger offert par son amie Rita, une aubergiste de la ville. Peu après, elle reçoit la visite de Gilbert, qui veut continuer son enquête et lui demande de l’accompagner sur les lieux où elle l’a trouvé afin de voir si cela réveille des souvenirs en lui. Ils tombent alors sur la bande de brigands qui veulent faire croire qu’ils sont de pieux pèlerins. Marie les trouvant louches tente de faire entendre raison à Gilbert qui lui rétorque qu’elle les juge sur des a priori, comme elle voulait le convaincre qu’il se fondait aussi sur des a priori quand à la présence d’une sorcière dans les environs. Nacht et Noiraud croient Marie dans une situation périlleuse et utilisent le masque et un tissu noir pour sa faire passer pour un mauvais esprit. Puis Gilbert finit par se souvenir que ces voleurs étaient ses agresseurs et il les met hors d’état de nuire.
Rita convie Marie à aller cueillir des herbes en prévision de la nuit des Walpurgis, période durant laquelle il est dit que les sorcières et esprits malins se réunissent et se déchaînent. Les habitants préparent donc divers dispositifs repoussoir pour leur logement. Marie toutefois nie l’existence d’un tel événement. Soudain, Rita surgit chez elle, possédée par un démon nommé Hans le Tranche-Nez. Marie la neutralise et la ligote en vue de l’exorciser, mais ne disposant pas d’objets sacrés nécessaire pour le rituel, elle opte pour invoquer le démon Marchosias provenant des enfers afin qu’il expulse celui en Rita. Mais l’invocation ne fonctionne pas vraiment et seuls les pieds du démon apparaissent. Se pointe Gilbert à ce moment, venu confisquer pour la nuit tous les balais des habitants afin de priver la sorcière cachée en ville de son moyen de locomotion pour rejoindre ses paires. Marie le met à la porte, prétextant d’être malade. Rita se libère mais sa conscience reprend un moment le dessus sur celle du démon. Marie l’assomme alors, ce qui rejette le démon. Ce dernier tente de prendre possession de Gilbert, mais ce dernier ayant sur lui des objets sacrés, le démon échoue et se dissipe. Gilbert consulte l’ouvrage qui a permis à Marie de commencer son invocation et croit à un journal intime, tandis que Marie paniquée, s’écroule au sol.
À l’extérieur, une autre sorcière constate que son plan contre Marie a échoué et compte bien prendre sa revanche.
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