Dai Dark
Une suggestion à faire? Une erreur à nous signaler? Des questions à nous poser? Vous pouvez soit vous créer un compte et venir nous en parler sur le forum ou en commentaire du contenu concerné, soit remplir notre formulaire de contact.
Dans un monde où le voyage spatial est devenu banal, grâce aux technologies de la société Photoforce, le jeune Sanko Hana est pourchassé pour ses os, censés exaucer n’importe quel vœu. Aidé par son squelette-sac-à-dos Avakian, il puise dans les forces ténèbreuses du monde de Sombre pour explorer l’univers et ses mystères.
Petit frère de Dorohedoro, Dai Dark en est le digne héritier. On y retrouve la patte (perfectionnée au fil du temps) de l’autrice Q Hayashida, tant sur le plan graphique que dans l’humour noir omniprésent. Les dessins sont très bien faits, et le design reste proche, tout en sachant se renouveler. Le côté gore est un peu moins prononcé (pour l’instant) que pour son prédécesseur, faisant place à une horreur plus gothique, mais l’ambiance reste similaire. Le plus gros changement étant l’apparition de thèmes de science-fiction, bien que l’on soit en vérité plus dans la science-fantasy. Toute la technologie présente est imprégnée de magie, au moins dans son apparence (cités spatiales qui sont en fait des arbres géants, vaisseaux d’aspect organique, etc.). Si on y ajoute le côté mystique de certains mystères clés de l’univers, on se retrouve quelque chose de similaire à l’Incal, où la SF est davantage un prétexte à un univers onirique – adapté néanmoins aux thèmes propres de l’autrice – qu’une réflexion sur les lois de la physique.
L’intrigue est pour l’instant une histoire d’aventure, entrecoupée des souvenirs scolaires de Sanko, (qui était un enfant pour le moins atypique), avec des inspirations et allusions dans le domaine des jeux vidéo, notamment des JRPGs. On y voit Sanko chercher à acheter un vaisseau pour explorer l’univers, recruter de nouveaux compagnons progressivement, se battre, puis utiliser le « loot » des ennemis (leurs os) pour s’acheter des ingrédients magiques de Sombre pouvant améliorer son équipement. Il est confronté à divers antagonistes, comme des pirates, mais surtout la méga-corporation Photoforce, qui semble bien détenir des secrets assez louches. Il est toutefois difficile d’en dire beaucoup plus avec seulement deux tomes sortis.
Si Dai Dark n’en est qu’à ses débuts, il est déjà très sympa à lire, et ce que l’on voit de l’univers et des personnages le rend prometteur pour la suite.
Chaton ubiquite, 2 tomes lus, le 02/04/21
C’est toujours avec une certaine circonspection que j’aborde un manga d’un ou d’une mangaka dont j’ai déjà lu une œuvre précédente, d’autant plus quand il s’agit de quelque chose que j’ai adoré, Dorohedoro faisant partie des mangas que j’aime le plus depuis des lustres. La présentation de ce manga par Chaton Ubiquite l'an passé m'avait intriguée. Le renouvellement sera-t-il au rendez-vous ?
Clairement non, dès les premières pages, l’ambiance demeure identique à celle du précédent manga de l’autrice. Ce savant mélange d’ambiance très sombre et sale et de comédie absurde. Des designs plus fous les uns que les autres, derrière lesquels se cachent souvent des bouilles poupines. Ça se trucide allègrement, ça passe du coq à l’âne, chaque case transpire l’autodérision. L’autrice décrit aussi méticuleusement son univers foufou sans jamais se prendre au sérieux. La patte graphique demeure la même aussi, d’excellente qualité avec ce trait si unique, fourmillant de détails avec ce côté à la fois maîtrisé et volontairement brouillon. Bref, on est un terrain connu.
L’histoire a de quoi intriguer et donner envie d’en savoir plus, même si pour le moment il ne se passe pas grand-chose et que le premier tome plante surtout le décor. À titre personnel, j’attends quand même de voir comment ce manga va se démarquer car pour le moment, ça ressemble vraiment trop à Dorohedoro et les quelques personnages présentés sont de prime abord beaucoup moins marquants.
Si vous n’avez jamais lu le précédent manga de l’autrice, celui-ci aura de quoi vous étonner et vous amuser. Pour les lecteurs qui aiment qu’un auteur puisse nous surprendre, je n’ai pas l’impression que ce Dai Dark soit le plus indiqué. Toutefois dans l’absolu, il n’en demeure pas moins un bon manga qui sort de l’ordinaire et donne envie de poursuivre la lecture. C’est déjà pas mal !
Hanoko, un tome lu, le 11/04/2022
Aucun coup de cœur par les membres pour le moment
Inscrivez-vous ou connectez-vous à votre compte pour ajouter votre coup de cœur
Une suggestion à faire? Une erreur à nous signaler? Des questions à nous poser? Vous pouvez soit vous créer un compte et venir nous en parler sur le forum ou en commentaire du contenu concerné, soit remplir notre formulaire de contact.
Affiliés
© Shoshosein 2004 - 2019 (V4) — Tous les contenus sont la propriété de leurs auteurs respectifs
Les informations collectées sur ce site ne sont transmises à aucun tiers à des fins de publicité, de ciblage de contenu ni quoi que ce soit d'autre. Les seules données récupérées sont celles anonymes pour connaître la fréquentation du site, et celles relatives à votre compte. Vos données de profil, vos commentaires postés et vos identifiants nécessaires pour vous connecter à l'espace membre, ne sont transmis à personne, ShoShoSein reste un site sans pub ;o . Si vous souhaitez faire supprimer des données vous concernant, connectez-vous à votre compte et contactez par message privé Hanoko ou remplissez le formulaire de contact.