Arifureta – De Zéro à Héros

Avis

Un isekai de plus, un ! Pour celui-ci, on aura un peu le même topo que dans Rising of the Shield Hero (The). Notre héros se retrouve avec un pouvoir beaucoup moins optimisés que celui de ses pairs. Ces derniers le méprisent totalement et il va en voir des vertes et des pas mûres.

N’ayant pas eu le tome un, je ne peux juger de l’entrée en matière, ni du traitement des autres personnages. En arrivant directement au tome deux, il apparaît toutefois difficile de croire que notre héros soit réellement adolescent, tant sa mentalité demeure éloignée de celle d’un lycéen. Ce tome deux, après la rencontre avec sa nouvelle partenaire/prétendante, s’axe principalement sur l’action.

Pour cela, l’auteur met le paquet en ce qui concerne les créatures bestiales que nos héros affrontent, leur dessin est haute volée et pourrait faire frissonner dans un autre contexte. Oui car nos héros leur font la misère assez facilement. Quand bien même ils encaisseraient des dégâts, le combat d’après il n’y paraîtra plus. Pourtant, il manque un bras au héros, ce qui témoigne de sérieuses difficultés qu’il a pu subir dans le tome un, mais dans ce tome deux, c’est du tout cuit. Le mangaka se lâche aussi totalement sur les rayons de magie, de fumée, d’éclats d’énergie, dans tous les sens. Si bien que l’action en devient embrouillée, m’amenant même à me demander s’il ne s’en sert pas pour ne pas avoir à dessiner réellement ce qu’il se passe, ou de manière très sommaire et dissimulée sous des effets spéciaux. On remarque par la même un travail quasi absent des décors, qui va de pair avec le fait de ne pas (semble-t-il) se donner la peine de représenter précisément ce qu’il se passe. Cela aurait pu se justifier par le fait que les héros se trouvent dans un abîme, mais ils y visitent aussi bien des donjons que par exemple des forêts lesquelle, représentées entièrement avec des trames.

Bon, on arrive à suivre, c’est pas bien compliqué, mais à se sentir vraiment dedans, c’est une autre histoire. Par trop moyen de se raccrocher aux personnages, on n’en voit que deux dans ce tome, qui m’ont laissée indifférente aussi bien au niveau de leur personnalité que de leur design, banal. Il est étonnant de voir d’ailleurs le soin extrême apporté aux monstres que combattent Nagumo et Yue, tandis que leur dessin à eux n’est pas top top. À voir ce que ça donnera avec un peu plus d’acteurs en scène.

Pas convaincue du tout par ce manga pour le moment. Les petites nouvelles bonus inédites sont sympa toutefois, ajoutant un peu d'humour et de décalage par rapport au scenario principal. Je suppose qu'elles sont écrites par le romancier original, mais je n'ai pas trouvé d'information concrète corroborant la chose, exepté un paragraphe d'un blog en japonais (google trad powa).

Hanoko, tome deux lu, le 22/09/2020

Retrouvez le manga spin-off Arifureta – Origines