Studio Cabana
Résumé global
Yukari Maki une lycéenne normale, est la seule à approcher le solitaire Kusaka Yūsuke, qui sèche souvent les cours. Elle le force ainsi à remplir le journal de classe quand c’est son tour. Un jour, elle découvre qu’il joue dans le groupe de musique The Oops ! au Studio Cabana. Elle est alors charmée par les chansons d’amour qu’il chante. Encouragée par Daigo, un membre du groupe qui aimerait que Yūsuke se fasse des amis, elle tente alors de se rapprocher de lui et naîtra en elle un autre sentiment.
Avis
Il est beau, mystérieux, solitaire, mélancolique, semble cacher une grande profondeur d’âme. Envoûtée par lui, elle va le voir régulièrement pour lui rappeler des obligations scolaires mais bientôt, leurs rapports iront bien au-delà.
De la romance lycée en puissance, réunissant tous les clichés du genre et se donnant des grands airs avec l’ajout du côté musical, qui ne change pour le moment pas grand-chose à l’affaire. Il enjolive Yūsuke pour le mettre davantage en valeur, les quelques moments d’humour avec ses réactions tsundere restant de vaines tentatives de nuance. Un garçon fantasme sur pattes pour jeunes filles en fleur. Une héroïne banale à laquelle la lectrice peut s’identifier. Un triangle amoureux apparaissant rapidement, d’autres personnages périphériques qui ne semblent servir à rien d’autre qu’à mettre en valeur la relation amoureuse à venir des héros. La seule différence notable réside en le fait que c’est l’héroïne qui va faire des pas vers le garçon de son cœur, s’immiscer dans son quotidien. C’est donc plus elle à l’action, maigre petit ajout qui mérite tout de même d’être relevé, bien que tout le monde pousse Yukari vers un syndrome de l’infirmière.
Toutefois, le tome 2 se révèle bien plus intéressant, se centrant davantage sur Yūsuke, son parcours, et sa relation avec Haruki. Je ne sais pas si cette analepse présentant les deux personnages rendra vraiment plus intéressante la suite, mais il relève un peu le niveau du tome 1.
La qualité de dessin demeure excellente toutefois, mettant parfaitement en valeur cette histoire à l’eau-de-rose sur fond de poésie lyrique et musicale. L’autrice sublime comme il faut ses personnages et crée de belles ambiances. Les planches manquent de juste de transitions plus claires entre certaines scènes, notamment les changements de décors, pour un enchaînement plus limpide entre les séquences narratives. Mais rien à redire d’autre.
Un manga romance lycée à peine au-dessus de la moyenne, qui va devoir proposer bien plus pour espérer se démarquer. En attendant en manga parlant de musique, préférez Lovely Love Lie ou le classique Nana.
Hanoko, un tome lu le 12/06/2024, puis tome deux lus, reçus en service de presse
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