Ryu Seïki – Dragon Century
Résumé global
En des temps ancestraux, un éclair a traversé un monde prisonnier des ténèbres. De cet éclair est né un guerrier en lequel, selon la légende, le Dieu Dragon s’est réincarné. Le guerrier s'est battu contre les esprits maléfiques des ténèbres et les a enfermés dans une boulle scellée. Ainsi, ce monde de Wakon fut libéré des ténèbres et une ère de lumière et de paix s'installa. C’est ainsi que naquit la légende di Dieu Dragon.
Il y a dix-huit ans, Dame Kushito, la plus puissante sorcière de Wakon, trouva un enfant avec une épée. Elle l’éleva et lui, Ryuki, devint chef de la garde royale. Mais, accusé d’avoir abusé de la princesse Tatsu, il fut condamné à l’exil dans le monde des humains. Mais les sentiments que Ryuki et Tatsu nourrissent l’un pour l’autre demeurent malgré la séparation.
Résumé des Tomes
Avis
Je m’étais d’abord demandé si ce manga était en rapport avec les OAV Ryu Seiki, qui portent le même titre mais sont adaptées du manga antérieur Dragon Breeder. Celui-ci serait-il un spin-off ? Je n’ai trouvé aucune information dans ce sens sur la toile, l’ancienneté du titre, peu connu de surcroit n’aidant pas. Par ailleurs, si ce manga est classé en shonen sur les sites français, sur les sites anglais il est placé en shojo. Son magazine de prépublication, Cain, est décrit comme la version fille d’un autre magazine, Gekkan Comic Nora, si j’interprète bien la traduction de sa mage wikipedia japonaise. Donc va pour shojo.
Ayant eu seulement le tome 4, le dernier donc, concluant l’histoire en deux chapitres, la deuxième moitié se consacrant à des histoires parallèles, difficile de juger l’histoire. Par rapport aux OAV, on retrouve dans ce manga l’idée d’un monde des humains normaux et d’un autre monde. Ici nous suivons un héros qui serait la réincarnation et il est question de combattre des forces maléfiques. Cela se ressemble un peu, mais cela semble trop général pour établir un vrai lien. Peut-être que ce sont juste deux titres homonyme sans autre lien.
Ensuite sur la qualité-même du manga, comme déjà dit, je ne peux pas en dire grand-chose en l’état. D’après le résumé des tomes précédents l’histoire a l’air plutôt intéressante, avec pas mal de personnages et un univers un minimum fouillé. Les deux histoires parallèles sont pas mal aussi. Cela donnerait presque envie de chercher à lire les tomes précédents, si le dessin n’avait pas été si laid.
J’adore lire des mangas anciens, me dépayser, mais là, franchement, ça ne ressemble pas à grand-chose. Les personnages ultra filiformes, ok c’était la mode, mais ces visages difformes avec ces yeux hyper étirés en longueur et très anguleux, pas joli joli à regarder. Il y a presque un côté Clamp (du temps par exemple de RG Veda) mais version ratée. En plus on ne comprend rien à ce qu’il se passe concrètement durant la scène d’action finale tant la mise en scène est foireuse. Aucun intérêt à suivre ce combat supposé épique, on tourne juste les pages pour arriver à la conclusion.
Un manga qui aurait pu être pas mal, mais qui restera dans l’oubli. Et de tels dessins, de nos jours ou même avant, non quoi.
Hanoko, tome quatre lu le 21/04/2021
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