Tokkô
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Tokyo, 2011. Ranmaru Shindô, jeune inspecteur de la Tokki, un groupe d'investigation spécial, et sa soeur Saya, sont confrontés à leur passé. Seuls rescapés d'un massacre inexpliqué qui a emporté leurs parents, les deux jeunes adultes voient apparaître des monstres surgissant des profondeurs et qui s'en prennent aux êtres humains. Ces affaires sont secrètement gérées par le groupe Tokkô, une section spéciale de la sécurité publique où Ranmaru aperçoit étrangement la jeune femme tatouée qui hante ses cauchemars depuis longtemps.
Afin de venger ses parents, il décide de rejoindre cette unité, mais pour ça, il doit d'abord satisfaire à une épreuve d'intronisation très particulière.
J'avais vu l'anime adapté Tokko de ce manga, qui m'avait assez plu malgré le scenario assez banal et simple dans son genre. Il m'avait cependant laissée sur ma faim, ce qui me poussa davantage à voir s'il en serait de même pour le manga. J'étais donc assez intéressée de voir ce que donnait la version originale.
Déjà j'ai été très séduite par l'édition avec la couverture brillante ainsi que la présence de plus d'une trentaine de pages en couleur, tout ça pour un prix tout à fait abordable. Le dossier de fin de volume est fort sympatique aussi. L'ornement éditorial du manga incite donc déjà beaucoup à se plonger dans la elcture de Tokkô.
Ensuite, le mangaka se montre sous un jour excellent, avec des planches de toute beauté, où les zombis et scènes de meurtres sont très soignés et détaillées. Sans nous servir des explosions de boyaux, le sang gicle et l'horreur est bien illustrée. Ainsi, les scènes de combat sont assez impressionnantes, qui montrent les membres de la Tokkô tels de redoutables guerriers.
Les personnages présentés sont vite attachants, ce qui fait qu'on accroche plus au manga et qu'on vibre avec eux. Finalement on se laisse facilement emporter dans l'unviers du manga.
Donc, malgré le manque d'originalité dans le scenario, le manga se rattrape par bien des aspects. En trois volumes, c'est un récit divertissant dont il serait dommage de se passer, je prend plaisir à revivre les (més)aventures de Shindou.
Hanoko, un tome lu, le 25/03/08
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