Contient les chapitres 11 à 20
Deuxième jour après le nouvel an, Sōichirō se balade à Jūkendana dans le quartier de Hongokūchō. Le fantôme de Kunifusa, son sabre, revêtant l’apparence d’une femme, le hante toujours, l'enjoignant à le récupérer. Mais il répond qu’il est heureux maintenant qu’il enseigne aux enfants et espère vieillir tranquillement dans ce quartier avec ses voisins. Kunifusa lui rappelle cependant un ancien élève qu’il a abandonné. Il fait alors un malaise dans la rue avant de se reprendre.
Tsunegorō, missionné par Kamedaya, épie les mouvements de Sōichirō afin de déceler s’il est le tueur qui continue de sévir en ville. Il interroge aussi les maîtres de dojo du coin, que Sōichirō a visités mais tous nient le connaître, ce qui laisse à penser à Tsunegorō que Sōichirō les a tous vaincus. Puis quand Kankichi vient lui donner un en-cas de la part de Sōichirō qui le remercie pour son dur labeur, Tsunegorō abandonne sa traque.
Sōichirō et Daizaburō viennent eux-mêmes proposer leur aide à Yozeamon et Tsunegorō pour attraper le tueur. Yozaemon, autrefois surnommé « Yoza du vent » car il courait très vite, sert d’appât pour le tueur tandis que Sōichirō, Daizaburō et Tsunegorō se postent en embuscade. Le meurtrier finit par se montrer une nuit et c’est Sōichirō qui le tue, sauvant ainsi Yozaemon qui était resté figé de peur. Il se trouve qu’il s’agissait de l’héritier des Kobayakawa, qui a toujours eu la réputation d’être colérique. Daizaburō lui tranche la tête et la fait envoyer discrètement à sa famille pour éviter que l’affaire ne s’ébruite et que cela jette le déshonneur sur sa famille. Celle-ci fera croire à un décès par maladie. Par la suite, les Kobayakawa décident de revendre le cheval de feu leur fils aîné. Ce dernier se rebelle alors contre les hommes qui le conduisaient à Hitachi afin de quitter la ville de son propre chef.
O-Katsu, la patronne de l’archerie, demande à Sōichirō de lui apprendre à lire et écrire, désirant vouloir au moins inscrire son nom sur l’enseigne de son établissement. Elle se rend alors régulièrement au sanhōdo, l’école et commence par apprendre les hiraganas mais au bout de quelques jours, O-Kura demande à Sōichirō d’arrêter d’enseigner à O-Katsu car la voir venir ici risque d’engendrer une mauvaise réputation à leur école au vu du métier d’O-Katsu. Quand cette dernière revoit Sōichirō, elle comprend le message et se plie à cette décision.
Un homme arrive dans le quartier Surugachō. Il croise Sōichirō, se présente à lui sous le nom de Kikuchi Shinnosuke et lui glisse qu’il le tuera un jour.
Le soir, Kankichi voit Sōichirō et le garçonnet semble percevoir le fantôme de Kunifusa à ses côtés.
Shinnosuke déambule dans la rue et frappe une courtisane qui tentait de l'aguicher. Un homme veut alors punir Shinnosuke pour cet acte mais Shinnosuke le tue.
Dans un restaurant d’Ushigome, dans le quartier d’Ichigaya, Shinnosuke participe à une réunion avec ses commanditaires qui lui reprochent de ne les avoir pas encore débarrassés d’un « renard » alors que ça fait un mois qu’ils l’ont embauché. Shinnosuke panique quand son rat de compagnie, Meshi, a disparu de son épaule. Il frappe un employé du restaurant qui allait tuer Meshi et récupère son rat. Le patriarche présidant la réunion décide de donner cinquante ryōs à Shinnosuke et de le laisser agir librement, l’estimation seul capable de ruer le « renard ».
Kankichi n’est pas rentré depuis sa sortie ayant emporté sa petite sœur Setsu, encore nourrisson et en compagnie de Yoshibō, à la recherche du chat noir habituel du quartier. Cela inquiète O-Tsu, la mère de Kankichi et plusieurs voisins. Sōichirō se propose d’aller le chercher et écoute la parole d’autres chats du quartier pour se diriger. Sōichirō retrouve les trois enfants à côté d’un temple. Il perçoit cependant la présence de Shinnosuke avant de rentrer en raccompagnant les enfants.
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