Killer inside (The)
Résumé global
À première vue, Urashima Eiji, discret et maladroit, ne se démarque pas des étudiants de sa fac… Pourtant, il tente depuis longtemps de faire oublier au monde que son défunt père ancien le tueur en série surnommé LL, tristement célèbre pour les tortures infligées aux jeunes femmes qu’il a massacrait. Après des années passées à fuir les regards, Eiji a enfin réussi à trouver sa place. Mieux, il se réveille un matin avec une des plus belles filles du campus dans son lit ! Elle lui avoue être tombée amoureuse de lui lorsqu’il l’a sauvée des griffes d’une brute épaisse. Un vrai conte de fées… dont le jeune homme n’a aucun souvenir. Les trois derniers jours sont un trou noir dans sa mémoire et ce qu'on lui relate lui ferait croire qu'un autre a vécu dans son corps à son insu… Et, pendant son amnésie, un cadavre de femme mutilé a été retrouvé dans le quartier. Pour la police, ça ne fait aucun doute : c’est du LL tout craché.
Résumé des Tomes
Avis
Ce manga commence comme la parfaite comédie romantique ecchi. Un garçon des plus lanbda, se retrouve un jour avec le plus gros canon parmi ses camarades dans son lit. La vie lui sourit enfin, si seulement il n’y avait pas ces trous de mémoire si chelou…
Pas besoin de vous en dire plus pour comprendre que des choses pas nettes se seront passées à chacune des amnésies du héros. Il la joue tranquille mais très vite, les choses le rattrapent et lui font terriblement peur. Cependant, pas question de rester inactif, il va falloir essayer de comprendre tout ça.
Tout en simplicité apparente, les auteurs mettent en place leur histoire, qui va prendre bien d’autres proportions que le seul fantôme d’un père assassin hantant son fils. Le héros, qui ne peut se fier qu’au témoignage des autres pour comprendre ce qui lui arrive pendant ses creux de mémoire, doit réassembler les pièces du puzzle, qu’il doit parfois aller chercher dans des endroits risqués. Pour le moment, les personnages sont tout ce qu’il y a de plus classique, mais le récit demeure tout de même efficace, on rentre assez vite dedans et on a envie de découvrir jusqu’où ira le héros et l’ampleur des secrets qu’il mettra au jour. Le manga semble aussi proposer un petit côté romance, avec d’un côté Kyoka et de l’autre Rei.
Le dessin est d’excellente qualité, avec une patte semi-réaliste des plus appréciables et qui rappelle beaucoup celle de OSHIMI Shuzo, sur Liens du sang (Les) plus précisément. J’aime particulièrement la volupté de ses personnages, leur côté très charnel rendu par les ombrages entre autres. Tout cela n’empêche pas le dessinateur de représenter des bouilles et expressions assez hilarantes pour les regards benêts et bonnards du héros. Le côté sombre ressort aussi parfaitement dans l’encrage et les tramages, nous mettant directement dans l’ambiance. Et les décors très détaillé parachèvent impeccablement la panoplie.
Un bon thriller psychologique à se mettre sous la dent, servi par un dessin léché et doucereux, puisqu’on l’on perçoit son côté obscur…
Hanoko, un tome lu, le 11/03/2020
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