Je travaille dans l'animation!
Deux jumeaux, Nita et Ichino, un garçon et une fille. Qui, l'un comme l'autre, au grand et terrible désespoir de leurs parents, ont choisi de se lancer dans le milieu de l'animation pour tenter d'y faire carrière. Poussés par l'espoir de travailler dans cet univers difficile, aux côtés des créateurs des oeuvres qui les ont bercés dans leur enfance, ils devront faire face à la complexité du métier, à la vie dans la capitale qui est loin d'être évidente, mais aussi à leur quotidien et à leurs relations avec les autres.
Avis
"En bref un manga instructif mais sans grand intérêt si on ne se destine pas au métier d'animateur.
Les personnages n'ont que peu de personnalité. Ichino passe pour une fille un peu cruche sans grande ambition. Elle a suivi son frère dans l'animation on ne sait pas trop pourquoi. Pour l'instant elle est assez médiocre dans son travail. Il semblerait qu'elle ait voulu travailler dans ce milieu à cause d'un garçon... On n'en sait pas plus.
Le dessin n'est pas terrible. C'est un peu brouillon, les traits sont grossiers, les cheveux ressemblent plus à une grosse choucroute qu'autre chose, les filles ont bien souvent des poitrines disproportionnées...
Son frère, Nita, se veut être un garçon plein de rêves et d'espoir. Il se donne à fond dans son travail et tient souvent des discours utopiques et un brin moralisateur sur le fabuleux monde de l'animation. C'est un jeune homme plein de fougue mais pourtant je n'arrive pas à m'y attacher. Peut-être parce que l'auteur ne s'attarde pas assez sur les traits de caractère des personnages et s'est trop axé sur l'animation.
Les personnages ont souvent des yeux vides d'expression. Aucune émotion en se dégage de ce manga. On le lit sans le lire tellement il paraît creux.
L'histoire vous l'aurez compris est principalement basée sur nos deux jumeaux qui travaillent dans l'animation (et oui! Ils n'ont pas cherché loin pour le titre...). Dès le début on est bombardé de termes techniques à tout va. Le hic, c'est que les définitions de ces termes se trouvent à la fin du manga! Donc les aller/retour deviennent vite lassant! L'histoire en elle-même est composée de plusieurs chapitres qui ne se suivent pas forcément si ce n'est avec l'histoire du déménagement. Donc ne cherchez pas de logique: il n'y en a pas!
Niveau édition il y a quand même un gros soucis! On retrouve deux fois les deux mêmes chapitres. Si ce n'était que ça... En plus les chapitres sont dans le désordre. Déjà que l'histoire n'est pas fameuse alors si en plus il faut tout remettre dans l'ordre... Un vrai casse-tête chinois! D'où ma fiche...
Petit coup de pouce : pour pouvoir comprendre ce manga... Ne le lisez pas c'est tout! ^^"
Lalie, un tome lu, 21 septembre 2007
"Je travaille dans l'animation, tu travailles dans l'animation, il travaille dans l'animation...
Si ce manga avait été un seinen, le ton aurait été dès le départ beaucoup plus dur sur le travail précaire que représente le métier d'animateur. Ce qui n'empêche pas l'auteur de parler de sous-traitance soit par d'autres studio japonais, soit en Corée ou aux Philipines; de parler également de l'état de stress constant, de la tension avec les autres salariés et les chefs mais sans pour autant juger ou dénoncer. Car tout n'est pas noir dans le milieux de l'animation, et les liens affectifs qui se créent entre les personnages sont là pour le prouver.
Il s'agit d'un manga, très sentimental, puique c'est une fille qui est la narratrice. Le début du manga passe du difficile passage des rêves de lycéens au métier que l'on exerce quand est jeune adulte. On comprend tout de suite qu'être mangaka ou animateur est très mal vu, ça coince avec les parents et avec les amies du lycée, pourtant accros aux mangas. On voit aussi du même coup le côté hypocritique de la société (japonaise). Et ça coince également au niveau du salaire, donc du loyer.
Le but de l'auteur est de nous montrer le milieux de l'animation, sans en donner une vision noire. Il essaye d'être juste. Afin de faire connaître les dessous, l'envers de ce milieux dont on ne connait que les résultats. Donc ce manga est bouré de termes techniques, mais qui ne gênent aucunement la lecture.
Pour aller plus loin, voir la news de Catsuka sur la création de l'association Janica : En savoir plus.
Le dessin est plutôt de bonne qualité, dans un style volontairement "brouillon" qui rend bien, avec parfois des exagérations bien vues, comme lorsque la soeur se sent emportée par une tempête de sentiments, graphiquement c'est très nuancé et rend très bien. Le style est typé shojo, qui colle assez bien à la personnalité introvertie, pas encore mature, de la soeur. De l'autre côté, son frère, c'est le personnage emblématique des shonen, animé par une passion communicatrice (?). Ajoutez à celà un peu de fan service (les formes généreuse de la soeur), et vous aurez une petite idée de l'ambiance graphique de cette série, à la croisée des genres.
Au cours du deuxième tome, une fois la série sur les rails, on se rend compte qu'on s'intéresse à ce qu'il se passe, à leurs dilemmes dûs leur travail, et à leurs problèmes relationnels.
Au départ, j'ai vraiment eu du mal à accrocher, mais au fur et à mesure on s'attache aux personnages. Je travaille dans l'animation réussit donc son objectif de nous imerger et de nous intéresser à cet univers bien particlier."
Docteur Spider, deux tomes lus, 08/06/08
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