Tome 2

Contient les chapitres 4 à 8 + bonus

Lin et Manji prennent une pause à un salon de thé, prétexte pour Lin surtout pour aller aux toilettes. Un homme vient alors à la rencontre de Manji. Nommé Shizuma Eikū, il lui propose une alliance contre Anotsu Kagehisa. Ce dernier détruit les écoles et leurs règles les unes après les autres afin d’engendrer un chaos d’où naîtra la meilleure d’entre elles. Eikū, lui-même membre de l’Ittoryū estime que tout prodige que Kagehisa puisse être, il n’est pas sûr qu’il ne soit pas tué avant d’accomplir son objectif. Manji rétorque à Eiku qu’il perçoit d’intuition son attrait pour la violence, percevant ce genre de chose puisque lui-même a cette tendance. Mais Manji ajoute que si des gens comme eux-deux deviennent des chefs, ça ne peut aboutir qu’à des massacres de masse. Il refuse donc l’offre d’Eiku. Ce dernier passe alors à l’attaque, blessant Manji, qui réplique. Lin revient à ce moment et à leur surprise, Eiku se relève malgré le coup mortel reçu de Manji. Ce dernier s’avère être aussi un porteur de Kesenchū, et cela depuis deux cents ans. Il s’en va, espérant tout de même une autre réponse de Manji.

Le soir à l’auberge, Manji se tord de douleur et de vieilles plaies se rouvrent. L’arme d’Eikū était enduite d’un poison qui empêche le Ver Sacré de faire son action. Lin lui donne un antidote même si elle ignore s’il fonctionnera et part chercher un médecin. Mais elle se fait piéger par une femme se faisant passer pour Yaobikuni et est capturée par Eikū.

Manji se rétablit et trouve un message de rendez-vous de la part d’Eikū lui signifiant qu’il détient Lin.

Eikū gardait en otage le petit-fils de la fausse Yaobikuni pour la forcer à coopérer. Eikū tue cependant la femme qui partait chercher du secours pour Lin. Eikū raconte à Lin avoir été infecté par le Kesenchū durant un voyage au Tibet. Il a ensuite mis à profit son immortalité pour le clan Toyotomi, tuant des milliers de gens. Mais les Toyotomi furent à leur tour défaits ; tout le monde finit par disparaître quelle que soit la condition. Il propose à Lin de lui transmettre l’immortalité par le sang mais elle n’ose pas. Manji arrive alors, Eikū libère la jeune fille, lui disant que le Kensenchū ne peut pas se transmettre ainsi. Tandis que lui et Manji se battent, Lin va porter secours au bébé. Puis elle retourne aider Manji au combat. Il découpe en morceaux Eikū, de sorte à ce qu’il ne puisse plus se régénérer. Avant de mourir, il leur apprend que Kagehisa part dans quinze jours pour Kaga.

Kagehisa retrouve Otonotachibana Makie, une escrimeuse de talent qu’il connaît depuis l’enfance. Celle-ci cependant se prostitue désormais.

Manji déconseille à Lin de suivre Kagehisa à Kaga, ayant peu de chances de le retrouver là-bas où ils ne connaissent pas du tout la ville, d’autant que même ici à Edo ils n’ont pas pu lui mettre la main dessus après deux mois de recherche.

Tandis que Lin faisait de la monnaie, une femme aborde Manji et lui propose des services charnels. Il accepte devant l’insistance de celle-ci mais il découvre les armes qu’elle porte sur elle. Il s’agissait de Makie, venue pour le tuer. Les deux se battent mais Manji prend facilement le dessus et la sermonne pour sa médiocrité. Il lui laisse son paiement de prostituée et s’en va avec Lin.

À l’auberge, Lin reproche à Manji d’utiliser leur argent pour fricoter avec une femme et lui rappelle son travail de garde du corps.

Makie divertit des clients en tant que geisha musicienne avec sa collègue Hatsu. L’un d’eux veut coucher avec Makie mais Hatsu l’arrête, lui rappelant qu’elles officient en tant qu’artistes et non prostituées.

Kagehisa vient toutefois la chercher, lui disant que s’il l’a rachetée pour la retirer de sa vie de prostituée, ce n’est pas continuer ici. Il ajoute qu’il ne comprend pas pourquoi elle a échoué face à Manji alors qu’elle est la seule à ses yeux contre qui lui-même ne pourrait gagner. Makie répond qu’elle joue de la musique pour gagner de quoi rembourser sa dette et qu’elle n’aspire qu’à un bonheur normal comme les femmes ordinaires. Kagehisa l’étreint mais ne l’embrasse pas. Makie déplore alors par son geste qu’il la condamne à sa basse condition, lequel répond juste qu’il ne veut pas gâcher son vrai talent.

Peu après, trois des hommes qu’elle a divertis tantôt la retrouvent pour la ramener à son ancienne maison close Fujiwaraen à Monzen-Nakachō, le patron voulant son retour car elle lui rapportait beaucoup. Makie se résigne à son sort en se coupant les cheveux et elle tue l’homme et ses deux compagnons.