Tome 19

Contient les chapitres 121 à 127

Doa n’était pas une Aïnou mais une Japonaise abandonnée et recueillie par les Aïnous, elle se nommait alors Kuichiru. Suite à une dispute avec un garçon du village, elle s’était enfuie et réfugiée chez Isaku, de son vrai nom Feniche Isaac Caluaro qui vivait avec son père. De plus, ne se sentant ni aïnou ni japonaise, elle voulait changer de vie et quitta Hokkaido en convainquant Isaac qu’elle prononçait Isaku, de venir avec elle. Elle changea alors de nom.

Lin continue son exploration et arrive dans un passage empli d’eau glacée. Elle trouve un conduit en guide de chemin alternatif, espérant pouvoir contourner l’eau mais il la conduit à l’extérieur. Là, elle tombe sur Toraemon et deux nouveaux assistants qui allaient entrer en fonction, nommés Seijū et Kinjirō. Elle prend Seijū en otage pour leur soutirer des informations sur l’endroit où Manji est enfermé. Mentionnant toutes les femmes en colère de l’absence anormale des hommes de leur foyer, Toraemon est touché. Lui-même n’en pouvait plus des expériences sur l’immortalité et décide de libérer tous les prisonniers servant de cobayes. Il indique à Lin le chemin à prendre. Elle arrive dans la prison où est retenu Manji, elle dupe un garde et l’enferme en lui volant ses clefs puis elle trouve Manji. Burando essaye de l’arrêter, arguant qu’il œuvre au bien des gens mais elle le rue de coups, disant que ce qu’il fait ne sert que les plus riches au mépris des gens du peuple qui souffrent des meurtres qu’ils commettent pour leurs expérimentations. Avant qu’elle ait pu libérer Manji, Kagimura arrive, ayant compris que tous les prisonniers en pleine évasion constituent une diversion. Il avait repéré Lin quand elle le filait (cf tome 17), sans la considérer comme une menace. Lin passe à l’attaque lui jetant de la poudre inflammable et lance ses couteaux, puis Manji plante dans l’œil droit de Kagimura une épingle à cheveux.

Toraemon après avoir fini de libérer les prisonniers cobayes, fait comprendre à ses deux collègues qu’il vaut mieux profiter du chaos pour fuir car ils risquent la peine de mort si leur responsabilité est découverte.

Dewanosuke avait volé l’épingle à une infirmière (cf tome 16) puis cachée dans son propre corps, avant de la donner à Manji. Ce dernier lavait avalée pour la dissimuler et en raison des anesthésiants qu’on lui administrait, il ne ressentait plus la douleur de l’épingle dans sa trachée. En la ressortant, elle était également enduite de sédatif, qui finit par endormir Kagimura. Cependant, Manji et Lin ne sont pas tirés d’affaire deux autres gardes puis Yamada Asaemon Yoshirō et son assistant Benki. La famille du bourreau connue pour sa fabrication de remèdes à base de foie, il serait bien intéressé d’utiliser Manji comme source inépuisable de foie humain. Manji et Lin essayent de lutter quand un soutien inattendu arrive : Dōa et Isaku. Isaku avait en effet survécu à l’expérience et à la section en deux de son corps servant à vérifier son immortalité. Mais très affaibli, on le crut mort. Dōa, qui avait perçu son très léger souffle, avait tenté au petit bonheur la chance de lui accoler des parties de corps manquantes et cela a fonctionné. Isaku se bat contre Benki et Dōa contre Asaemon. Ce dernier, qui devine qu’elle fait partie de l’Itto-ryū et est donc une criminelle, ne retient plus ses coups et est même capable de trancher la protection en acier que Dōa cachait sous sa casquette. D’autres gardes arrivent, Manji frappe Asaemon qui voulait retourner s’occuper de son cas.