Tome 18

Contient les chapitres 114 à 120

Hyakurin se propose pour aider Lin dans son infiltration du passage secret mais Lin refuse son aide, pour une raison que Giichi vient de lui divulguer. Hyakurin va réclamer des comptes auprès de Giichi, lui qui a remarqué qu’elle était enceinte et qui l’a révélé à Lin. Giichi la prie de garder l’enfant, mais Hyakurin ignore quel est le père parmi ceux qui l’ont violée (cf tome 10) et l’élever lui rappellerait trop le traumatisme de la mort de son fils. Giichi lui promet de s’occuper de lui même seul, lui disant que vivre pour un enfant demeure leur seul moyen de se raccrocher à une vie un tant soit peu normale. Son attention touche Hyakurin qui lui dit qu’elle l’aime.

Lin et Dōa, guidées par le jeune pillard de cadavres, s’infiltrent dans le passage, se faisant passer pour de nouvelles servantes. Mais les gardes les soupçonnent et veulent les arrêter, Dōa les tue mais Lin lui demande d’éviter au maximum cette option pour la suite, inventant pour la convaincre des paroles de Kagehisa comme quoi le sage qui évite le combat est supérieur à celui qui les gagne. Elles avancent et Dōa lui raconte en chemin sa rencontre avec Kagehisa. Elle et Isaku avaient tenté de le détrousser, il avait vaincu Dōa mais il leur offrit d’entrer dans l’Itto-ryū.

Alors que Lin et Dōa allaient être découvertes par d’autres gardes, plusieurs d’entre eux partent à l’extérieur, Lin suppose que son plan est en marche. En effet, elle avait quand même demandé son aide à Hyakurin : montrer aux femmes inquiètes de l’absence des hommes de leur famille arrêtés et sans nouvelles d’eux la pile de cadavres (cf tome 17) et de leur faire croire qu’ils proviennent du château. Elles se masseront alors sur à l’entrée de la prison et du tribunal pour réclamer des nouvelles forçant une présence accrue de gardes, Hyakurin devra ensuite les contenir pour éviter des émeutes qui pourraient finir avec des morts.

Plus loin, Lin, Dōa et le jeune voleur les accompagnant tombent dans un piège destiné aux intrus. Capturées, l’un des gardes, le seigneur Sakura les condamne à des dizaines de coups en sentence applicable sur place, outrepassant la loi interdisant de battre femmes et enfants. Lin demande à être la seule à recevoir les coups. Les trois sont cependant sauvés par Ozuhan, membre de l’Itto-ryū qui les avait suivies sur demande de Kōji. Il décime les gardes et se joint à elles pour la suite. Le jeune voleur se fait la malle.

Kagimura de son côté reçoit un message de la part de Burando : « ça a marché ».

Lin, Dōa et Ozuhan aboutissent hors du passage à proximité du château. Ozuhan leur remet un plan des lieux dessiné par Kōji, ayant récolté les informations à chacun de ses repas mondains partagés ici avec des médecins du château. Lin remarque un point qui semble indiquer que Kōji en ignore la fonction, elle pense alors que ce peut être là que Manji est retenu. Le trio s’y rend mais tombe sur une porte hautement gardée. Kōji avait indiqué à Ozuhan ce que signifiaient ces marques sur le plan, l’ayant appris après l’avoir dessiné mais Ozuhan ne s’en souvenait plus. Ils tentent de leur échapper et Dōa défonce l’entrée d’une galerie creusée dans un montagne pour s’y cacher.  Lin place les bombes volées chez Kōji (cf tome 17) à l’entrée de la galerie et allume les mèches à l’arrivée des gardes. L’explosion démolit totalement l’entrée, coinçant les gardes. Lin et Dōa perdent de vue Ozuhan et explorent sans lui ce nouveau passage. Plus loin, elles sont confrontées et à une multitude de prisonniers ayant servi pour les expériences, qui semblent bien immortels mais qui ont perdu la raison. Elles se frayent non sans mal une voie à travers eux, Lin précisant à Dōa que le seul moyen de les neutraliser demeure de les décapiter. Elles arrivent ensuite à une salle remplie de corps tranchés en deux, Lin suppose que ce sont d’autres cobayes qui ont été coupés en deux afin de vérifier leur immortalité mais qui n’ont pas survécu. Parmi l’amoncellement, Dōa trouve le haut du corps d’Isaku et demande à Lin de continuer sans elle.