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[Tome 2]
Contient le prologue + chapitres 1 à 3
Mugen, ancien samouraï dont la tête est mise à prix, s’occupe de sa petite sœur Machi de vingt-trois ans qui a perdu la raison. Yaobikuni, dite la prêtresse des huit cents, lui a inoculé le Kesenchū, le Ver Sacré qui octroie l’immortalité, créé par les moines lamaïstes pour aider les personnes qui meurent sans avoir atteint le but d’une vie.
Il y a deux ans, Manji travaillait au service du seigneur Hiiro. Mais il se rendit compte que ce dernier volait de l’argent d’un impôt excessif qu’il prélevait et qu’il le faisait assassiner les paysans qui voulaient le dénoncer en les faisant passer pour des criminels. Manji se rebella alors et tua son seigneur, ce qui fit de lui un criminel en cavale. Un soir, il tomba sur Saito Tatsumasa, policier, qui tenta de l’arrêter. Manji le tua et se rendit compte après qu’il s’agissait de l’époux de Machi.
Oyō, serveuse de restaurant quand Manji et Yaobikuni fréquentent souvent, vient trouver Manji pour lui apprendre que sa sœur a été enlevée. Manji se rend sur les lieux et a affaire à Shido Hishiyasu et sa bande de rōnins se revendiquant du Shinsengumi. Il tue Machi, ce qui provoque la colère de Manji qui les massacre tous. Il revient estropié au restaurant et annonce à Yaobikuni qu’après avoir tué cent innocents par le passé, il veut se racheter en éliminant mille crapules. Yaobikuni lui répond alors que c’est une fois cet objectif accompli qu’il pourra se débarrasser du Kesenchū.
Anotsu Kagehisa et sa bande, se revendiquant de l’Ittoryū, viennent attaquer le dojo Asano, après en avoir déjà tué tous les disciples. Ils menacent à présent le maître et sa famille, son épouse Toki et sa fille Lin. Le grand-père de Kagehisa, Saburō ainsi que le père du maître actuel, Takayuki, étaient jadis élèves ensemble au dojo enseignant le Muten Ichiryū. Un jour, en déplacement avec leur maître, ils furent attaqués par des bandits. Saburō tua plus que Takayuki parmi les agresseurs mais le maître préféra confier sa succession à Takayuki et exclut Saburō. Saburō se plaignit, accusant le maître de favoriser son propre fils mais le maître répondit à Kagehisa qu’il avait manqué de respect à l’éthique en se battant avec deux sabres. Il fut chassé et termina sa vie dans la disgrâce. Cette histoire remonte à cinquante ans mais Kagehisa veut le venger et prouver que son grand-père avait raison de privilégier l’efficacité martiale à la rigueur des règles de l’art. L’un de ses hommes Kuroi Sabato tue le père de Lin et Kagehisa laisse ses hommes disposer de Toki, interdisant toutefois de toucher Lin, encore enfant.
Deux ans plus tard, Lin aspirant à venger ses parents en tuant les membres de l’Ittoryū, s’est entraînée au combat. Elle fait la connaissance de Yaobikuni qui lui conseille d’engager Manji comme garde du coprs, un immortel comme elle. Après avoir déambulé, elle finit par le trouver mais il refuse sa requête, arguant qu’on le démarche souvent pour l’embaucher mais qu’il refuse de tuer sans connaissance de cause. Il lui dit de lui prouver sa détermination, elle propose de lui offrir son corps puisqu’il a refusé son argent mais il la gifle en refus, lui disant qu’elle lui rappelle sa sœur décédée. Il consent finalement à l’accompagner.
Lin va à la rencontre de Sabato, qui lui a régulièrement écrit depuis deux ans des lettres d’amour . Lin lui répond qu’il va mourir ce soir. Manji se montre pour le combattre mais Sabato le tranche en deux. Lin réplique avec sa technique de jet de multiples couteaux qui détruisent l’armure de Sabato, révélant les deux têtes de femmes qu’il s’est empailler et fait coudre sur chaque épaule : sa défunte épouse et la mère de Lin. Il a préféré tuer cette dernière plutôt que de laisser ses camarades continuer d’abuser d’elle. Lin tente de le combattre mais elle est vaincue. Il promet de la rejoindre dans la mort mais Manji en partie remis sur pied, le tue.
Lin et Manji se rendent ensuite chez le peintre Sōri, ami des Asano. Elle lui demande son aide dans sa quête, au courant que celui-ci était un espion du gouvernement. Il répond qu’il n’a travaillé pour le gouvernement que dans l’optique de se fournir en art occidental, dont l’acquisition était interdite et qu’il a raccroché, son sabre ne pouvant plus servir de noble cause. Manji le traite cependant en hypocrite à se servir de ça comme une excuse.
Sōri accepte de les héberger. Le lendemain, Lin manque de se faire tuer par un membre de l’Ittoryū. Ce dernier, chef d’un petit groupe, aspire à prendre la place de Sabato qui était un lieutenant de l’Ittoryū. Manji vient à son aide. Elle et Manji tuent plusieurs d’entre eux, leur sang gicle jusque même une toile de Sōri. Ce dernier qui n’arrivait pas à obtenir un rouge assez profond, y voit là la solution. Mais quand un des attaquants détruit sa toile, Sōri prend part au combat et tue le dernier restant. Sōri reste sur sa décision de ne pas accompagner Lin mais il lui donne trente ryōs pour financer son projet.
Lin va faire réparer les armes de Manji et voit chez le forgeron un sabre qui fut la propriété du dojo Asano. Elle croise le client qui était venu le faire entretenir et lui demande de le lui vendre. Ce dernier répond qu’il n’est pas à vendre mais que si elle a des informations concernant la fille du dojo des Asano, il pourrait faire l’échange. Lin se rétracte alors, cachant son identité.
Elle parle ensuite à Manji de cette affaire, lui disant que l’homme séjourne temporairement à l’auberge près du temple Sensō, mais elle se ravise et lui dit qu’elle s’efforcera d’oublier ce sabre. Manji la voit cependant pleurer dans son sommeil et part à la recherche de l’homme. Il le trouve et le défie en duel avec le sabre en enjeu. Son opposant nommé Magatsu Taito, comprend qu’il avait alors tantôt bien affaire à Lin. Les deux se battent, Taito profite de sa connaissance des lieux ayant grandi dans le coin, fils de fermier dont la sœur a été tuée par un samouraï pour avoir effrayé son cheval en jouant au ballon. Il gagne contre Manji mais ignorant son immortalité, Manji le transperce au flanc. Taito, le croyant particulièrement endurant, lui laisse le sabre et se retire.
Au petit matin, Manji revient avec le sabre qu’il rend à Lin. Celle-ci lui reproche de s’être ainsi mis en danger mais le remercie. Elle l’appelle alors grand frère pour lui rappeler sa défunte petite sœur.
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