Black Museum (The) - Springald
Kuro Hakubutsukan - Springald ibun Mother Goose (黒博物館スプリンガルド異聞 マザア・グウス)
Résumé global
Au cœur de Scotland Yard, le Black Museum détient confidentiellement les pièces à conviction des enquêtes liées aux pires criminels du pays… Un jour, l’inspecteur Rockenfield vient à la rencontre de la conservatrice et évoque l’affaire Jack Talons-à-Ressort, dont une jambe est entreposée au musée.
Londres, 1837. Un criminel aux jambes immenses, à la bouche en feu et aux griffes acérées apparaît la nuit pour déchirer les vêtements d’innocentes jeunes femmes et avant de s’enfuir en sautant de toit en toit, ne laissant derrière lui que l’écho d’un rire aigu aux accents de folie… Son surnom : Jack Talons-à-Ressort ! Le criminel disparaît de lui-même au bout de six mois avant de refaire la une des journaux trois ans plus tard, cette fois, pour meurtre ! Ce qui avait des allures de farce a pris un tour macabre : les victimes, toutes des femmes, sont retrouvées éventrées... L’inspecteur James Rockenfield, connu pour ses méthodes d’investigation brutales, s’est juré de mettre la main sur l’insaisissable Jack. Ses soupçons d’il y a six mois le mènent aux portes du manoir d’un des nobles les plus fortunés du pays, Strade Walter.
Résumé des Tomes
Avis
Entrez dans le secret Black Museum, recelant mille et une pièces provenant de criminels qui auront marqué le pays. Seules les personnes accréditées peuvent entrer toutefois y accéder, vous y découvrirez des affaires sensibles dont toutes les clefs n’ont pas encore été dévoilées…
Ce premier volet du Black Museum se consacre à un hors-la-loi plus mauvais farceur que truand. Mais quand un jour, ses actes virent au meurtre, plus question de tergiverser pour le mettre aux fers. Nous voici donc aux côtés de l’inspecteur Rockenfield, qui a sa ferme idée sur l’identité du coupable. L’enjeu sera donc déterminer la réelle implication de Walter et quelle part de mystère il garde. Au-delà de l’enquête, Ce manga est surtout le portrait d’un personnage de l’aristocratie qui, pour tromper l’ennui, a fait les quatre cents coups. Jusqu’au jour où il a trouvé l’amour, lui faisant réviser son mode de vie. Mais le passé va le rattraper étrangement. Même si ce n’est pas hyper prenant, le scenario manquant un peu de surprise, Springald demeure fort sympathique à lire. Déjà pour ses personnages tout de même attachants. Mais surtout pour son ambiance.
Déjà par le dessin si reconnaissable de Kazuhiro Fujita, avec ses personnages anguleux, allongés, à l’expression exacerbée et son côté toujours entre le burlesque et l’inspiration du personnage d’Arlequin. Le tout avec beaucoup de soin et un grand sens du détail. Si certains autres mangas de l’auteur laissaient une impression en peu chaotique (pas forcément en mal !), celui-ci lorgne plus vers du raffinement. Ce qui m’a frappée dans ce tome, contrairement à d’autres mangas de l’auteur, demeure une forte ressemblance avec le style de HIRANO Kohta, surtout pour le côté incisif des regards des personnages. Si bien que j’en étais venue à me demander si l’auteur du célèbre Hellsing, n’avait pas passé par la case assistant auprès de Kazuhiro Fujita. Mais je n’ai trouvé aucune information à ce sujet, et au vu du parcours des deux auteurs, cela semblait peu probable.
On peut aussi saluer le travail de rechercher historique pour transposer l’ambiance, (sans doute fantasmée) de l’Angleterre de l’époque. Pour une fois, nous découvrons une autre personnalité que Jack l’Éventreur, un homme bien insolite et saugrenu. La contribution de l’écrivain est tout autant bienvenue, j’ai pris plaisir à lire les quelques pages de gazettes qui contextualisent le manga et développe davantage les inspirations du mangaka.
La seconde partie, Springald Legacy Mother Goose, parue en prépublication un peu après les six chapitres de l’histoire principale, penchent un peu plus vers la comédie, mais offrent un sympathique supplément pour mettre en exergue une autre facette de Jack Talons-à-Ressort.
Même si je lui préfère son successeur Black Museum (The) - Ghost & Lady, Springald offre un agréable moment de lecture. L’édition de ki-oon est très belle, avec une impression classe pour la couverture (manque de pot, le toucher me donne des frissons XD, mais peut-être était-ce un signe héhé).
Hanoko, le 18/03/2020
Aucun coup de cœur par les membres pour le moment
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
Une suggestion à faire? Une erreur à nous signaler? Des questions à nous poser? Vous pouvez soit vous créer un compte et venir nous en parler sur le forum ou en commentaire du contenu concerné, soit remplir notre formulaire de contact.
-
