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[Tome 2]
Contient les chapitres 1 à 7
Mary Wollstone-Craft Shelley se rend au Black Museum afin de voir un objet en particulier : une bottine rouge. La gardienne lui témoigne son admiration pour son roman le Monstre de Frankenstein, narrant l’histoire de Victor Frankenstein, scientifique qui redonna vie à un humain reconstitué à partir de morceaux de cadavre. Le scientifique effrayé par sa créature, prit la fuite et celle-ci, livrée à elle-même, aspirait à devenir un humain à part entière. Mary lui calme un peu ses ardeurs et la recentre sur la pièce qui les occupe. Cette bottine a été retrouvée sur le lieu d’un crime survenu il y a deux ans durant un bal masqué sur le thème du bal des Plantagenêt durant le XIVe siècle. L’identité de la victime et du coupable restent inconnues mais Mary Shelley apprend à la gardienne qu’elle a été impliquée dans l’affaire et elle accepte de lui raconter son récit.
Février 1841, au port de Douvres. Une unité de soldats tenta d’arrêter sept femmes toutes portant des bottines rouges et elles décimèrent une bonne partie des soldats. Leur commandant, Alex Danvers, croisa le fer avec l’une d’entre elle et parvint non sans mal pour la tuer, mais les autres prirent la fuite. Le médecin légiste, Conrad, Dippel négocia avec lui de rapatrier d’abord le corps dans son laboratoire, désirant lui en prélever un peu de peau pour ses recherches.
Janvier 1842 à Londres, Mary Shelley vivait de sa plume et travaillait d’arrache-pied pour payer les études de son fils Percy, son mari étant mort et la pension versée par son beau-père très limitée. Son roman Frankenstein lui valut une notoriété dans le milieu mais elle n’écrivait plus que des articles sur commande, rien de son imaginaire.
Elle fut convoquée par son beau-père, résidant au manoir de Field Place, à Warnham dans le comté du Sussex. Mais c’est Alex qu’elle y rencontra, venu spécialement à sa rencontre. Il lui soumit une requête émanant de la reine Victoria, avoir essuyé de nombreux refus de la part d’autres femmes et lui révéla le contenu d’un coffre : une humaine rapiécée et ramenée à la vie par Conrad, ayant transplanté sur son corps la tête d’une villageois morte dans un accident. Il lui raconta qu’elle faisait partie d’un groupe de sept tueuses, surnommé les Sept Sœurs, dont la première victime fut le général Fiodor Pervoiedov en Russie il y a deux ans. Elles s’étaient infiltrées dans un bal telles des convives. Insaisissables, on apprit toutefois qu’elles étaient originaires de Novotcherkassk, capitale des Cosaques et que ces assassinats auraient pour but de menacer le tsar de ne pas chercher à prendre le contrôle des cosaques. Elles se rendirent ensuite en Angleterre, où Arthur et son régiment tentèrent de les arrêter. Victoria ayant subi déjà plusieurs tentatives d’assassinat, elle suspectait les Sept Sœurs de la cibler durant le bal des Plantagenêt qui aurait lieu dans quatre mois. Elle voudrait pour assurer le plus efficacement sa protection que la tueuse réanimée prît part au bal et lui servît de garde du corps. Mary, dont la mère était morte en lui donnant naissance, et dont le mari et les deux premiers enfants décédèrent aussi, se sentait telle une porteuse de mort. Horrifiée, Mary refusa puis quand la créature la prit par la main et l'implora d’accepter et qu’elle travaillerait en retour, Mary fut d’autant plus révulsée et rejeta si fort la créature qu’elle la défenestra. Elle chuta sans que ce fût mortel et la créature s’en alla. Alex lança alors une taque dans tout le domaine. La tueuse réanimée, sans souvenir de son ancienne vie, vagabondait en quête de travail et tomba sur l’une des domestiques, May. Les autres membres du personnel du manoir crurent qu’elle voulait prendre May en otage et tentèrent de la tuer. Mary la retrouva et la vit esquiver avec grâce toutes les balles tirées par les domestiques vers elle. Mary inventa alors une histoire pour calmer le jeu : elle nomma la revenante Elcy, et annonça aux villageois qu’il s’agissait d’une actrice voulant, pour entrer au mieux dans la peau de son futur personnage dans une adaptation libre de son propre roman mettant en scène une femme-monstre. Et un acte de la pièce prévoyait de la faire travailler, Elcy aurait donc voulu s’exercer aux tâches ménagères. Mary se présenta elle-même en tant que veuve de feu Percy Bysshe Shelley, n’ayant jamais rencontré les domestiques de son beau-père. La responsable des domestiques, Madame Wilkins, lui fit alors comprendre que cela sera compliqué pour Elcy car seule l’élite de domestiques pour leur compétence n’a été embauchée ici. Elle lui confia toutefois une mission discrètement : aller effrayer le violent mari de sa petite sœur pour qu’il cessât de la frapper. Elcy et Mary se rendirent donc à l’auberge qu’ils tiennent et les vvirentoit effectivement la frapper. Mary intervint la première mais on ne la prit pas au sérieux et le mari violent commencer à l’agresser sexuellement. Elcy entra en scène et frappa lui et ses amis présents sur place. Elle termina en les menaçant de revenir s’ils levèrent à nouveau la main sur une femme. Mary ne supportait pas les violences, même en réponse à d’autres subies et eut peur qu’Elcy la tuât aussi. Cette dernière répondit toutefois qu’elle ne comprenait pas comme son corps pouvait bouger ainsi, elle qui a vécu en tant que paysanne. Madame Wilkins accepta d’intercéder en la faveur d’Elcy pour lui trouver du travail, en remerciement pour son action qui a rendu docile le mari violent.
Elcy s’essaya à plusieurs tâches dans le manoir mais elle enchaînait les maladresses. Toutefois, elle impressionna tout le monde quand on lui confia le travail de plumer et découper un canard. Mary commença ensuite à lui enseigner les bonnes manières et la lecture, compétences qu’elle jugeait indispensables pour se faire passer pour une femme de la haute société. Conrad venait régulièrement superviser l’avancement de la formation d’Elcy. Il continuait de traiter Elcy en monstre, semblable à Mary elle-même qui, en osant s’adonner à la création (en l’occurrence l’écriture) autre que la procréation, rôle accordé par Dieu aux femmes, s’aliénait. Mary répondit qu’elle s’opposait à sa vision des femmes et lui rétorquait par ailleurs que si Elcy est sa création, il devrait lui témoigner davantage d’amour.
Sir Timothy Shelley convoqua ensuite Mary dans son bureau, lui qui avait toujours refusé de la rencontrer car feu son fils avait quitté son épouse pour Mary.
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