Tome 2

Contient les chapitres 6 à 11

Vlad confie à son armée constituée de repris de justice la mission d’assurer sa garde rapprochée, rôle normalement incombant à des nobles. Chernik en devient le commandant.

Lors de la fastueuse fête de Pâques, Vlad questionne l’un de ses invités, l’ambassadeur de Hongrie le jeune Lajos sur le réel motif de sa venue. Il lui assure que la Hongrie n’a pas le projet d’aller plus loin dans l’ingérence de la Valachie, notamment concernant le tribut aux Ottomans. En fin de soirée, Chernik déjoue une tentative d’assassinat par des marchands envers Vlad. L’un d’eux, avant de mourir, affirme vouloir venger sa contrée. Vlad est informé qu’une attaque en son nom aurait été perpétrée en Transylvanie, se trouvant en territoire hongrois, Brasov et Sibiu ont été cernées par les flammes.

Après enquête, Rinart découvre que c’est Manea Udrist qui s’est fait passer pour Vlad et a revendiqué l’attaque en son nom. Il aurait par la même rendu visite à Alve. Stoica apprend de Ionesque, prisonnier, que Manea serait le demi-frère de Dan Danesti, descendant de l’ancien prince. Les Danesti et les Draculea s’étaient disputés le trône après la mort de Vlad II et Danesti furent battus.

Dan s’est rapproché de la royauté hongroise et fait croire que les attaques contre les deux villes de Transylvanie ont été ordonnées par Vladd II, obéissant aux Ottomans. Il espère que le soutien de la Hongrie lui permettra de reprendre la tête de la Valachie.

Vlad force Lajos à révéler ce qu’il sait et apprend que ce dernier était venu prévenir les nobles de Valachie que Dan cherchait à récupérer le pouvoir en Valachie. Vlad renvoie l’émissaire en Hongrie sans le tuer, voulant éviter la guerre.

Pendant ce temps, Manea fait savoir à Dan qu’il a fait transporter des armes vers la Valachie.

Juin 1457, durant un conseil princier, Vlad avertit les participants du mouvement de Dan et garantit qu’ils n’auront pas à servir un autre prince.

Des marchands informent Vlad de l’important transit d’armes actuellement. Il envoie Chernik intercepter un convoi de marchandises et il trouve effectivement des épées transportées.

Rinart, sur ordre de Vlad, se rend à Hunedoara, en Transylvanie pour rencontrer les Hunyadi, très influents en Hongrie et dont le précédent chef Janos avait œuvré pour le sacrement de Vlad. Il apporte en tribu toutes les armes saisie lros de la perquisition de machandises Rinart s’entretient avec Mathias Corvin 1er, actuel dirigeant de la famille et lui déclare que Vlad souhaite le voir siéger sur le trône de Hongrie. Ceux-ci refusant de prendre les armes et de se mettre, Rinart va jusqu’à se crever un œil pour prouver son dévouement au prince et remettre en cause leur fierté passant après leur sécurité.

Vlad envoie les marchands à Drebecen en Hongrie, à Sibiu et à Hunedoara répandre la rumeur comme quoi les Hunyadi contesteraient le roi de Hongrie Ladislas V ou à l’inverse que c’est le roi qui prévoie de se débarrasser de Mathias, jugé gênant. Ce colportage arrive aux oreilles des Hunyadi qui veulent finalement accepter de se dresser contre le roi de Hongrie. Cette décision sème le désordre dans les plans de Dan et ses soutiens le lâchent. Peu après, Ladislas V meurt de maladie et Mathias et nommé roi de Hongrie en janvier 1458.

Par la suite, Vlad fait comprendre aux membres du conseil princiers qu’il compte renforcer son autorité, ce qui contrarie encore plus Cordrea qui en informe en secret Alve. Vlad nomme Ulgica à la gestion du paiement du tribut qu’ils doivent aux Ottomans. Mais peu après, Ulgica, tout comme Averescu et Crétu sont retrouvés assassinés. Stoica, qui parait enquêter sur les agissements d’Alve, déjoue une tentative de meurtre à son encontre perpétrée par Manea lui-même. Manea préfère alors se donner la mort plutôt que d’être arrêté. Peu après, Marius responsable des affaires de la cour dont la famille a été prise en otage, assassine Rinart selon les ordres des ravisseurs.

Vlad, en représailles fait arrêter les cinquante plus hauts membres du conseil princier pour trahison ainsi que leurs complices probables, s’élevant à près de cinq cents personnes. Il fait exécuter par empalement sur place publique, châtiment réservé habituellement aux condamnés de basse condition. Stoica avertit Vlad qu’Alve lève une armée, cette purge lui servant sûrement de justification auprès du roi de Hongrie.

Alve de son côté, apprend que bon nombre de soldats ne répondent pas à l’appel par peur du prince.  Il est alors prêt à réunir des troupes, quitte à y mettre le prix.