Date de sortie originale : 15 décembre 2006
Date de sortie en France : 9 octobre 2009
Visuel Samouraï Bambou (Le) tome 1

Contient les chapitres 1 à 10 + spécial

 

 

Senō Sōichirō, originaire de Shinano, emménage dans le quartier de Katagichōya à Edo, où il fait la connaissance du petit Kankichi qui habite la maison voisine. Visiblement rōnin, il s’attire les médisances des habitants, lesquels sont également étonnés par son comportement excentrique. Sōichiriō décide de revendre Kunifusa, son katana, et acquiert à la place un sabre de bambou.

Peu après son arrivée, un groupe d’hommes du dojo de Nagayama dans le quartier Kanasukechō viennent lui chercher querelle, pour le punir après son passage dans ce dojo. L’un d’eux, Unokoku, lui donne un rendez-vous à Inari. Le jour du défi, Kankichi suit Sōichirō, qui transporte avec lui un linge rempli de pierres. Il le voit en blesser quelques uns avec cette arme de fortune et ses assaillants prennent la fuite.

Kankichi suit des cours auprès d’un moine bouddhiste, Norimoto, dans une école où travaille une autre enseignante, O-Kura. Kankichi y retrouve également son ami et camarade Yoshibō. En rentrant, il croise Sōichirō qui lui propose de manger des sucreries et de se balader avant de rentrer.

 

Un autre jour, Sōichirō salue Yozaemon, le bailleur du quartier, avant de sortir. Un samouraï de l’école Shinkageryū nommé Yaheita Isozaki et considéré comme l’un des cinq meilleurs combattants du pays, est de passage dans le coin. Sōichirō le suit jusqu’au dojo Isshinkan où il enseigne afin de lui demander allègrement un duel. Isozaki accepte.

Quand le maître des lieux, Miyakawa Tojisai revient de sa sortie au temple Bodaiji avec sa fille Omaki, il découvre un Isozaki déconfit après avoir subi une défaite. Tojisai propose à Sōichirō de devenir enseignant mais il refuse et aimerait juste pouvoir de nouveau se battre contre Isozaki qu’il estime beau et fort, ce dernier refuse toutefois catégoriquement. Il reçoit alors de l’argent, implicitement pour lui faire garder le silence dans cette affaire. Par la suite, Isozaki partira devenir pêcheur, tombera amoureux d’une fille de pêcheur avec qui il aura quatre enfants puis il coulera des vieux jours solitaires tranquilles en tant que vieillard.

 

Kankichi traînant avec Sōichirō, l’accompagne dans une archerie. Sōichirō, qui avait l’habitude de chasser avec son père, impressionne les tenancières de par son talent. Kankichi s’y essaye aussi et finit par réussir à atteindre le centre de la cible. Sōichirō sort en forêt avec l’une des hôtesses d’accueil, elle aussi originaire de Shinano. Il chasse en forêt à l’arc pour elle. Il disparaît, Kankichi se sent abandonné et son père Tomekichi suppose qu’il passe du temps avec une femme. Sōichirō revient quatre jours après, disant que la femme qu’il fréquentait l’a mis à la porte. Kankichi est heureux de le retrouver.

 

Après une autre séance d’étude, Kankichi perd ses feuilles d’exercice à cause d’une bourrasque de vent. Une partie atterrit sur la tête du seigneur Kobayakawa qui passait par là. Ce dernier veut châtier le garçonnet pour cet outrage mais Sōichirō intervient et veut en assumer la responsabilité. Il refuse cependant de se faire sepukku comme lui ordonne le samouraï. Mikoshi Daizaburō, qui passait par là et qui sent la menace que représente Sōichirō, intervient à son tour. Sōichirō en profite pour fuir avec Kankichi.

Plus tard, Daizaburō, accompagné de son serviteur Genji porteur de sa lance, retrouve Sōichirō et Kankichi jouant au bord de la rivière. Sōichirō le remercie pour son aide mais Daizaburō précise qu’il a plutôt sauvé Kobayakawa, conscient qu’il aurait pu le tuer. Sōichirō lui montre son sabre de bambou qu’il a acheté en effet pour s’empêcher de tuer, ayant encore des pulsions violentes. Daizaburō ajoute néanmoins qu’il ne peut changer son âme rien qu’en troquant son katana. Après leur discussion, Daizaburō laisse Kankichi monter sur son cheval Haku et tous rentrent à Edo.

 

Yozaemon était autrefois un magnat de la pègre connu sous le nom de Yozaemon de Kanda. L’un de ses anciens hommes, Kakigorō, vient lui parler de la mort d’une veuve qui s’était prostituée pour subvenir aux besoins de son enfant, assassinée et retrouvée dans la rivière Kanda. C’est le cinquième meurtre en peu de temps, et Kakigorō insinue que Sōichirō soit un suspect.

Sōichirō passe du temps avec Kankichi et ses camarades. Il raconte aux enfants et à O-Kura que ses parents étant décédés, il est parti de Shinano n’ayant plus rien là-bas et il vit heureux ici à leurs côtés.

 

Sōichirō attrape un rhume et garde le lit. O-Ritsu lui apporte à manger pour lui rednre servide. Dans la nuit, se sentant mieux, il sort pour prendre l’air. Il entend parler de la mort de la prostituée et de son fils par des clients d’un boui-boui. Puis, déambulant dans la rue, il tombe sur le fantôme d’une femme et d’un enfant, implorant pour leur âme ne pouvant trouver le repos. Il les occit et les esprits disparaissent.

Sōichirō raconte cette histoire à Kankichi et ses amis, concluant que ces deux esprits ont ainsi pu rejoindre les cieux.

 

Daizaburō rentre d’une balade au mont Asuka d’Oji, en compagnie de son laquais préféré Genji. Ce dernier ne porte pas son maître dans son cœur, fatigué aussi de porter la lance. Daizaburō fait confectionner un kimono avec motifs de fleurs de cerisiers pour lui et Genji, afin que Genji le mette en valeur. Dans la rue, ils croisent plusieurs hommes venus en découdre avec Genji. Celui-ci les avait en effet renvoyés d’une maison de plaisir dans sa province, leur faisant comprendre que Yachiyo, l’une des femmes de l’établissement, refusait de s’occuper d’eux. Ils veulent châtier Genji estimant qu’il les a offensés mais Daizaburō prend sa défense et les chasse, tuant et blessant certains, pour les mettre en déroute.

 

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