Tome 4

Chepsout organise une tournée d’inspection de la basse-Égypte avec Djéhouty, afin de lui apprendre à gérer un royaume. Les voilà partis sur le Nil vers Avaris, capitale antique. Sur place, Chepsout raconte à Djéhouty l’histoire de ce lieu. Avaris fut un pays bâti par des asiatiques qui envahirent la basse-Égypte. Son ancêtre Séquénenré Taâ II, alors pharaon fut tué en croisade contre eux. Son fils et successeur, Kamosé continua le combat et prit le dessus sur l’ennemi mais il mourut. Sa mère Iâhhotep prit la régence du pays tandis que son petit frère Ahmosis, devenu pharaon à son tour, s’entraîna sans relâche aux arts militaires et remporta enfin la victoire. Après ce récit à son fils, Chepsout annonce vouloir rénover les ruines d’Avaris, mais les prêtres s’y opposent, le chantier trop coûteux et excentré.

Le soir, Hapouseneb fait venait Senmout alias User, qui a hérité du titre d’architecte d’Inéni, décédé, prendra la direction de ces rénovations. Senmout enlace Chepsout, son amour pour elle demeurant intact. Elle ne peut répondre à ses sentiments, estimant avoir trop changé mais elle lui renouvelle toute sa confiance.

Les prêtres d’Amon ont désigné Sobek, un soldat pour assurer la formation militaire de Djéhouty sans en informer la reine. Quand celle-ci va s’enquérir de la situation, le soldat se présente et lui témoigne l’enfant de devenir le nouveau père de son enfant.

Parmi les serviteurs du palais court la rumeur comme quoi Tabia chanterait tous les soirs. Ceux-ci veulent tous obtenir ses faveurs mais Tabia, qui chante très mal, se demande bien de qui il s’agit réellement. Elle découvre peu après qu’il s’agit en fait de Mah, un serviteur nain qui chante en secret le soir, trop embarrassé de faire ça en public.

Lors d’unbanquet où Chepsout a invité le roi de Hatti pour asseoir la paix entre leurs deux nations, Tabia doit chanter pour distraire l’audience, démontrant ainsi sa médiocrité en la matière. Mah, pour faire cesser les moqueries à son sujet, chante à sa place, devant tous. Les serviteurs tombent des nues en découvrant la vérité tandis que Tabia félicite Mah d’avoir osé chanter devant tous.

Djéhouty confie à Sobek sa frustration à l’idée que personne ne l’écoute sérieusement lors d’audiences royale. Chepsout écoutait et se montre alors, vient lui demander pardon et lui offre un nouveau partenaire d’entraînement, un jeune garçon nommé Khéty, afin qu’il puisse progresser avec quelqu’un de son gabarit. L’attention fait plaisir à Djéhouty et Chepsout espère que Sobek, qui a obtenu la confiance de jeune pharaon, saura le guider vers la sagesse.

Hapouseneb informe Senmout de l’arrivée de Sobek et évoque l’importance d’écarte Djéhouty du pouvoir si Chepsout compte vraiment devenir Pharaon. Senmout va trouver la reine, qui explique que Sobek sert surtout  de vecteur de réconciliation entre elle et les prêtres d’Amon. Senmout la met en garde toutefois qu’il s’agit sûrement d’une façade.

La complicité entre Djéhouty et Khéty grandit, mais Sobek fait comprendre à Dhéjouty que Khéty n’est pas son ami et ne peut le devenir, un ami devant être un égal. Pour les entraînements suivants, Khéty laisse gagner Djéhouty, lequel le remarque et lui ordonne de se battre de toutes ses forces. Khéty, en se défendant, blesse Djéhouty à l’œil. Sobek pousse alors Djéhouty à exécuter lui-même Khéty pour sa faute. Quand Chepsout le retrouve, éborgné et qui vient d’ôter la vie à Khéty, elle tente de le consoler pour cette terrible épreuve mais Djéhouty lui rétorque que les soldats l’ont plutôt félicité.

Lors de la visite du temple funéraire en cours de construction pour Dhjéhouty, Chepsout lui explique que les peintures et sculptures ne représentent pas les pharaons tels qu’ils sont réellement mais plutôt ce qu’ils représentent. Djéhouty lui demande de lui parler de son père, mais Chepsout reste évasive, ce qui le laisse perplexe.

Plus tard, la reine rend visite à la princesse Néférouré, celle-ci n’apprécie guère les études. Chepsout, lui répond qu’elles lui seront utiles plus tard. Dans la conversation, Néférouré questionne Chepsout sur son père aussi, ce qui l’affecte à l’idée que ni elle ni Djéhouty n’ait connu leur père.

Senmout informe Hapousénèb qu’il a obtenu que tous les épitaphes pour les temples rénovés qualifient Chepsout de souveraine au même titre que Thoutmosis. Hapouseneb ordonne à Senmout de l’annoncer lui-même à Chepsout, pour recoller les morceaux entre eux.

Senmout n’ayant pas trop le choix, y consent et va voir Chepsout. Les deux effectivement se réconcilient et Chepsout lui avoue avoir achevé Thoutmosis II affaibli par la maladie. Senmout lui assure malgré tout sa loyauté. Chepsout, lui demande alors de devenir la nouvelle figure paternelle de ses enfants.

Chepsout renvoie Sobek, qui demande des explications. Elle lui apprend son intention de devenir Pharaon, Sobek n’y voit là que fantaisie. Djéhouty arrive et quand il apprend ce qu’a fait Chepsout, il entre en colère et déclare qu’en tant que Pharaon, même sa mère ne saura avoir l’autorité sur lui.