Tome 2

Thoutmosis II part en guerre pour mater une rébellion des Shasous.
Chepsout accompagne Senmout sur le chantier d’un temple, sous la direction de l’architecte Ineni. Elle s’émerveille de la bâtisse en cours de construction mais découvre aussi que des travailleurs sont blessés voire meurent dans des accidents. Alors qu’elle tente de les aider, Senmout l’arrête et veut lui inculquer la place qu’est la sienne, qu’elle ne peut se permettre de favoriser ces hommes par rapport à d’autres. Dans la nuit, Chepsout, suivie de Senmout, se rend en ville incognito et voit que les travailleurs festoient et semblent heureux en dehors du travail.

De retour au palais, Chepsout croise un jeune esclave Wawat, contrée vaincue par le pharaon. Puis le haut prêtre d’Amon Snerseth lui fait comprendre indirectement de ne pas agir par elle-même. Sentant bien qu’on veut l’éloigner des décisions pour le pays, elle décide d’aller parler directement aux prêtres. Mais elle les trouve à s’adonner aux plaisirs charnels.
Le lendemain, Chepsout propose aux prêtres de libérer les prisonniers Wawat pour rétablir des relations diplomatiques et d’échanges. Une proposition acceptée après un débat, étant donné que ces prisonniers coûtent plus cher en nourriture qu’ils ne rapportent en service.

Chepsout reçoit un cadeau de Lapis, une courtisane du harem. Puis elle entend dire que Sothis aurait beaucoup d’influence parmi elles. Elle choisit d’y faire une visite et rencontre Sothis (celle qui avait espionné Chepsout et Senmout, voir tome 1) qui fait preuve d’une grande insolence. Puis elle fait la connaissance des courtisanes âgées qui n’ont plus d’espoir d’ascension sociale et qui se sont lancées dans le tissage de tapisserie pour laisser une trace d’elles. Leurs ouvrages séduisent Chepsout qui veut en faire un commerce. Mais elles font aussi une confidence à la reine. Chepsout met alors arrêter Sothis pour avoir tué plusieurs concubines enceintes du pharaon. Elle reconnaît sa culpabilité en sanglotant et invoquant la dureté de leur condition de vue. Chepsout la condamne à de la prison en attendant le retour du Pharaon. Malheureusement peu de temps après, les femmes âgées sont retrouvées assassinées. Meurtre ordonné par Sothis depuis sa prison grâce à ses liaisons avec de nombreux prêtres. Désemparée, Chepsout mesure la gravité de son indulgence.

Après une partie de jeu entre Senmout et Chepsout, Satré, nourrice et suivante de la reine, recommande fortement à Senmout de rester à sa place par rapport à la reine.
Thoutmosis II fait son retour au palais avec notamment des dépouilles de combattants ennemis. Chepsout l’accueille avec des prêtres d’Anubis pour offrir des funérailles à ces guerriers vaincus.
Le soir, Le pharaon rend visite à Sothis qui lui raconte que la reine serait enceinte. Puis Snerseth laisse entendre que Chepsout serait manipulée par un convoiteur du pouvoir. Des soupçons qui germent dans l’esprit de Thoutmosis II.
Le jour suivant Chepsout propose d’ouvrir le commerce avec la Nubie en vendant notamment des tapisseries. Plus tard, Senmout apprend à la reine que des rumeurs courent sur leur relation et déclare qu’il va arrêter de la fréquenter amicalement, d’autant qu’il éprouve de l’amour pour elle. Il s’en va en la laissant dans une grande confusion.
Le jour suivant au déjeuner, Thoutmosis fait boire à Chepsout un breuvage censé déterminer si elle est enceinte en cas de vomissement. Elle s’exécute pour rétablir une relation de confiance mais le breuvage contenait du sable et autres choses désagréables. Elle boit tant bien que mal sans recracher et se jure de se venger. Elle reçoit ensuite la visite de sa parente, la jeune princesse Nefer qui trouve très romantique sa possible relation avec son scribe.
Pendant ce temps, Senmout confie son poste à son frère Senmen bien que ce dernier ne se sente pas à la hauteur. Puis, alors qu’il était sur le départ, Chepsout vient lui dire au revoir. Elle lui confie une bague royale ayant appartenu à son père et lui conseille d’aller quérir un poste auprès d’Ineni.
Les jours passent, Chepsout continue d’agir tant bien que mal pour le bien de son peuple.