Poison City
Visuel Poison City / Yuugai Toshi (有害都市) (Seinen)

Tome 2

Date de sortie originale : 18 décembre 2015
Date de sortie en France : 18 décembre 2015
Visuel Poison City tome 2

Contient les chapitres 8 à 16 + postface

 

 

Alfred explique à Mikio qu'un groupe indépendant de lecteurs professionnels lisent préalablement tous les mangas et comptabilisent le nombre de cases violentes et offensantes par tome pour déterminer un pourcentage de nocivité. Le manga sera ensuite marqué comme signalé le cas échéant et sera ensuite examiné par le comité d'assainissement. Une astuce consiste donc à réunir un maximum les scènes violentes  sur une même page pour baisser le ratio de nocivité et éviter la censure.
Mikio de retour chez lui commence à réfléchir à la réorganisation de ses planches mais il se rend compte que cela dénaturerait trop son histoire. Il prend le risque de dessiner son manga comme il l'entend.

Le comité d'assainissement tient une nouvelle réunion. Un manga adapté d'un Dit du Genji dans un contexte contemporain est examiné. Furudera Osamu le juge nocif car il montre des scènes de séquestration d'un personnage enfant. Toda rétorque que c'est fidèle au classique de littérature original, qu'il faudrait logiquement interdire aussi alors mais Osamu ne veut rien entendre, disant que le prétexte de l'œuvre originale n'excuse pas le contenu du manga. Toda, dépité de sa décision, démissionne du comité dont il espérait pondérer les excès.

Alfred retourné aux États-Unis, envoie à Mikio une mallette contenant une lettre et des documents ayant appartenant à son oncle Harvey Gaines. Mikio y apprend qu'il y a soixante-dix ans, les États-Unis avaient établi la censure sous prétexte d’assainir le contenu des comics. Harvey était éditeur de comics horreur et fut auditionné sur le sujet. Ses arguments ne parvinrent pas à changer la donne et les comics d’horreur furent interdits. En conséquence, les édtieurs de comics d’horreur se sont tournés vers les comédies satiriques, en signe de lutte contre cette censure.

Toda rencontre le père de l’un des garçons qui avait tué un de ses camarades chez qui des tomes d’Innocence avaient été trouvés. Son père avoue avoir posé sur le bureau au moment de l’enquête de police deux tomes d’Innocence, afin de responsabiliser son fils et lui épargner de lourdes sanctions. Les instances juridiques et les media ont déduit d’eux-même que l’enfant avait lu ce manga, sans que le père ou le fils ne l’ait un jour dit explicitement.

 

Dans la suite de Dark Walker, L’une des deux protagonistes est capturée par des contaminés qui veulent la faire brûler.

 

Peu après sa sortie, le premier tome de Dark Walker est estampillé nocif. Mikio est convoqué à une audience publique, chose inédite pour un auteur sur le point d'être catégorisé lui-même de nocif.
Interrogé par le Comité mené par Osamu, on lui demande d’abord d’analyser toutes les pages de son manga qui ont été jugées nocives. Il découvre alors des choses qu’il n’avait pas imaginée, comme une scène où l’héroïne a de la fièvre jugée tendancieuse ou un autre qui inciterait des jeunes à fumer. Matsumoto Shingo rejoint ensuite le débat. Ce dernier convient que les mangas ont exagéré dans la surenchère de la violence et scènes osées au point d’atteindre le point de non-retour. Cependant, l’excès inverse est possible car n'importe quoi pourra toujours choquer quelqu'un. Il donne l’exemple de la représentation d’une famille peut froisser un lecteur orphelin. Puis il demande à Mikio son avis. Mikio répond qu'il aimerait lire la suite d'Innocence. Toda entre à son tour dans l’amphithéâtre. Il dévoile la supercherie pour l’enfant tueur qui a provoqué la déchéance du manga Innocence et de son auteur. Ainsi, condamner un manga quand quelqu’un commet  meurtre revient à rejeter la faute sur un autre au lieu de s'occuper du réel problème. Osamu maintient sa position sur le fait que le manga influence quand même négativement les lecteurs. Mikio prend la arole pour narrer son passé: il était enfant un enfant persécuté à l’école de ses camarades. Seul le dessin lui offrait un refuge et quant un jour, l’un de ceux qui le brimaient découvrit ses mangas, il lui témoigna de sympathie et avait envie de lire la suite. Mikio implore le comité de ne pas tuer le manga, au nom de tous les autres auteurs en herbe qui dessinent. Osamu conclut que Mikio est atteint d'un égocentrisme exacerbé. Le médecin parmi le comite diagnostique de nombreux autres potentiels problèmes mentaux à Mikio, jugé bon pour une cure.
À l’issue de la conférence, Mikio est déclaré auteur nocif et condamné à un programme de rééducation. Avant d'être interné, il remet à son éditeur la valise envoyée par Alfred pour qu’elle y soit gardée précieusement. La déclaration de Toda a été masquée de la retransmission de la conférence. Shingo qui n’a pas été réhabilité, quitter son poste actuel et décide secrètement de dessiner la suite d'Innocence

 

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