Date de sortie en France : 13 avril 2011
Visuel Plus forte que le sabre tome 3

Après la mort de Tonobe, Matatarô trouve refuge chez le seigneur Matsunaga Hisahide, très porté sur les arts aussi. Matatarô peut s'épanouir mais en entendant des vassaux le critiquer lui et leur chef, reprochant que la musique et la peinture ne servent à rien, il décide de reprendre son voyage pour se confronter au monde.
À l'approche d'un hameau, des adolescents orphelins lui volent son sabre. Il les retrouve dans la demeure du seigneur local, Yamashina Tokitsugu, qui les a recueillis. Mais les enfants répliquent que c'est de la faute des samouraïs s'ils doivent voler de quoi vivre. Matatarô accepte de leur laisser son sabre et leur donne même le fourreau. Mais les jeunes chapardeurs finissent par le lui restituer. Matatarô va quand même le revendre et offre un banquet aux habitants du hameau.
Plus tard, un samouraï, Koizumi Ise-no Kami Nobutsuna, sauve un nourrisson d'un voleur l'ayant pris en otage. Pour ce faire, il s'est rasé le crâne et s'est fait passer pour un bonze afin d'endormir la vigilance du malfrat. Les villageois tuèrent ensuite le voleur. Matatarô lui témoigne son admiration. Ils discutent avec Tokitsugu, Nobutsuna après une défaite contre le clan Takeda, a décidé de tout plaquer pour devenir voyageur. Ils confrontent leur point de vue respectif, Nobutsuna reconnaît qu'il aurait pu trouver une autre solution sans impliquer la mort du voleur et Matatarô, sur les injonctions d'un vassal de Nobutsuna nommé Jingo Izu-no-kami Muneharu qui lui dit qu'il n'a pas son mot à dire tant qu'il ne s'est pas confronté à un champ de bataille, se rappelle son grand manque d'expérience. Ils se remercient de cet échange constructif.
Plus tard, des rônins poursuivent les enfants et un tuent un. Hitta Bungôrô, autre vassal garde du corps de Nobutsuna, les blesse pour les arrêter. Les deux rônins expliquent que les enfants leur ont volé des affaires puis jetées dans la rivière, voyant que les rônins les poursuivaient. Tokitsugu reconnaît le tort des enfants et laisse deux personnes lésées appliquer la sentence de leur choix aux enfants, mais ils n'apprécient pas ce qu'ils perçoivent comme une pitié mal placée. L'un attaque, Nobutsuna le tue et l'autre déjà blessé préfère aussi mourir. Nobutsuna ordonne à Matatarô de le tuer, pour lui inculquer la miséricorde du bushi, mais il refuse encore de tuer. C'est Bungorô qui s'en charge et Nobutsuna, de son sabre, déchire les vêtements de Matatarô pour le forcer à répliquer. Le jeune homme adopte une technique de défense de sa mère et brise le sabre de Nobutsuna. Le samouraï reconnaît sa valeur et son potentiel de futur seigneur.
Matatarô rentre ensuite à Izu chez les siens mais son père le fait attacher au pilori et affamer, pour le punir de sa fugue. Shinhachirô, Matashichirô et Shinchirô ses trois frères, sont tiraillés entre leur devoir de loyauté envers leur père et leur envie de sauver leur frère. Si bien qu'ils sont prêts à se faire tous les trois seppuku afin de témoigner leur mécontentement.
Plus tard, ce sont Gon et Yae qui sauvent Matatarô, par reconnaissance envers Hisa, et se rendent ensuite à la demeure des Shimizu pour que Yasuhide épargne la vie de Matatarô en échange de la leur. Matatarô revient de lui-même, pour éviter que les deux femmes se sacrifient pour lui. Yasuhide les condamne à une exécution mais Hisa demande à ce que Gon et Yae au moins soient épargnées, elle est prête aussi à mettre en jeu sa vie. Le peuple, qui vient assister à l'événement plaide la cause de Matatarô, s'exclamant que le seigneur n'a pas besoin d'aller jusque-là pour prouver sa détermination. Les samouraïs font part à Yasuhide de la requête du peuple, qu'il accepte. Lui et Hisa espéraient que les choses se termineraient ainsi.
Matatarô sauvé, veut demander la main de Yae. Yasuhide n'y voit pas d'inconvénient mais lui rappelle qu'il devra obtenir l'accord des Hôjô. Et Hisa lui fait comprendre qu'un fait d'armes sur un champ de bataille favoriserait une réponse positive à sa volonté d'épouser Yae.
Ainsi, après avoir fait ses adieux à Yae et lui avoir assuré qu'elle est la seule femme qu'il aimera, il part au combat contre les Ôta, un clan ennemi des Hôjô. Yasuhide, dans le combat brise le sabre d'Ôta Genroku Yasusuke, réputé pour sa force herculéenne. Il bat en retraite avant de revenir au combat avec un Tetsubô. Matatarô pour sa part s'est élancé dans les premières lignes mais s'est contenté de parer les attaques ennemies et finit par s'extirper du champ de bataille. Mizubashira Seizaemon, vassal de Yasuhide qui connaît Matatarô depuis tout petit, veut l'empêcher de fuir mais le jeune homme reste sur ses positions. Il répugne à tuer, acte qui reste pour lui une lâcheté. Seizaemon en vient à s'ouvrir le ventre pour forcer Matatarô à l'achever mais le jeune homme ne peut s'y résigner. Seizaemon réunit ses forces pour l'occire, sans plus de succès et finit par mourir. Matatarô arrache son armure de dépit, plus révolté que jamais contre la guerre et ses absurdités. Ôta Sukemasa et deux de ses hommes passaient par là. Ils le tuent et gardent sa tête comme preuve de sa mort.
Cinq ans plus tard, Shinshichirô trouve à son tour la mort contre le clan Takeda. Hisa et Yae tiennent un centre qui aide les veuves de guerre et leurs enfants.
Par la suite, Oda Nobunaga poursuit son expansion, et Ujimasa, successeur de feu Hôjô Ujiyasu entame des démarches de paix en offrant sa sœur Keirin'in au successeur des Takeda, Katsuyori. Matashichirô prend part au cortège vers la province de Kai mais n'en revient jamais.
Par la suite, après le renversement de Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi prend le pouvoir mais les Hôjô s'opposent à lui. Ainsi les Shimizu, pour leur part de lutte, tiennent le château de Shimoda mais le clan Hôjô finit vaincu. Un an après la chute de Shimoda, Yasuhide se donne la mort, il a alors soixante-trois ans. Shinhachirô, seul fils survivant, obtient un poste auprès de Tokugawa Hideyadu, l'un des fils d'Ieyasu, vassal des Toyotomi. Hisa poursuit sa vie avec Yae à Izu jusqu'à ce que Yoshinori, fils de Shinhachirô, vient la chercher pour les rejoindre à Yûki.

 

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Commentaires

L'anecdote de Nobutsuna sauvant un enfant pris en otage par un voleur en se faisant raser le crâne - acte extrêmement grave pour un samouraï, qui signifie son renoncement au monde pour devenir moine - est historique et se trouve aussi mise en scène dans le film Les Sept Samouraïs de Kurosawa, comme le rappelle l'auteur du manga en p. 64.

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