Tome 1

Shiino Tomoyo apprend aux informations un midi la mort de son amie Ikagawa Mariko. Après sa journée de travail, elle rentre chez elle. Se rappelant les violences que Mariko avait subies dans sa jeunesse, elle se saisit d'un couteau de sa cuisine et se rend chez de le père de Mariko. Elle fait croire qu'elle vient pour du démarchage commercial et rencontre Tamura Kyoko, sa deuxième épouse, qui lui ouvre sa porte. Quand elle voit l'urne funéraire de son amie, elle se jette dessus. Le père de Mariko, surpris, la rue de coups pour récupérer l'urne mais Tomoyo brandit son couteau, se présente et lui jette à la figure ses quatre vérités concernant la violence et le viol qu'il a commis sur sa propre fille autrefois, lui qui avait déjà causé avant le départ de sa première épouse. Elle part en précipitation par la fenêtre et entend Kyoko reprocher au père de feue Mariko de récolter ce qu'il a semé.

Tomoyo repasse chez elle, se change et part en voyage avec l'urne pour rattraper les vacances qu'elle n'a pas pu se faire avec Mariko, dont le père lui interdisait tant de choses. Elle emporte les lettres que Mariko lui a écrites et se souvient qu'elle voulait aller à la pointe de Marigaoka. Tomoyo se met en route et prend un car pendant dix heures. Un autre souvenir lui revient, quand Mariko la menaçait de se suicider si elle sortait avec un garçon et qu'elle passât alors au second plan.

En descendant à la gare Maritsuki, Tomoyo se fait voler son sac par un voleur à la tire à scooter. Elle tente de le rattraper, en vain. Un passant lui donne cinq mille yens pour la dépanner, elle lui jure de les lui rendre.

Le soir elle se saoule dans un bar et reproche à Mariko de l'avoir abandonnée en se tuant. Puis elle s'endort sur un banc dehors. Quand elle se réveille, le même homme qui lui a donné de l'argent est resté à ses côtés. Plus tard, Tomoyo repense à une conversation avec Mariko, quand elles étaient adultes. Tomoyo avait chassé le petit ami violent de Mariko mais elle s'était raccrochée à lui malgré tout. Tomoyo s'exclama de son instinct bousillé, mais Mariko lui confirma que tout était en vrac chez elle.

Tomoyo ne supporte pas que son amie soit partie sans elle et tente de se jeter de la pointe de Marigaoka, mais l'homme l'en empêche. Soudain, ils aperçoivent le voleur agresser une jeune femme, il semble s'agir d'un satyre qui sévissait dans le coin ces derniers temps. Ni une ni deux, Tomoyo fonce et l'assomme avec l'urne funéraire de Mariko, ce qui la détériore et la perce, répandant les cendres. Tomoyo se casse la figure et se blesse à la jambe. L’homme qui l’a aidée la dissuade de se suicider, lui disant lui-même avait essayé ici il y a six mois et avait échoué. Il conclut que pour garder contact avec les absents, il faut rester vivant.

Tomoyo a donc pu récupérer son sac et les lettres, même si son argent a été volé. Elle rentre chez elle en béquilles et a reçu une lettre de la part de Kyoko, qui lui a aussi fait parvenir ses chaussures restées chez les Ikagawa. Dans le courrier de Kyoko, Tomoyo trouve une lettre de Mariko, qu’elle lit et qui l’émeut aux larmes.

Le volume relié contient aussi le one-shot Yiska