Tome 1

Contient les chapitres 1 à 4

Un officier du bakufu, Matsuji Gôto, transporte une cargaison spéciale par train : des artefacts, des objets dotés de pouvoirs surnaturels. Soudain il est attaqué par Asagiri Asuka, un criminel notoire, qui avait juste avant détruit le camp d’où est parti Gotô. Il s’empare du sabre que gardait l’officier mais Kiryû Kyôshirô, garde du corps, se bat contre lui. Une voyageuse dans le train entendant le tumulte du combat, s’en rapproche, intéressée. Asuka et Kyôshirô croisent le fer et Asuka se servant du sabre volé, constate la puissance de celle-ci qui lui permet de briser l’arme de son adversaire et de le vaincre. Il retourne ensuite tuer Gotô. La femme curieuse, nommée Sôki, vient alors à la rencontre d’Asuka. Ce dernier se retrouve paralysé, Sôki lui explique alors que s’être servi du katana artefact qu’il a volé n’est pas sans contrepartie une contrepartie. Elle en profite pour l’envoûter avec un autre artefact en sa possession : un collier qui soumet qui elle veut à sa volonté. Elle compte ainsi se servir de lui pour parvenir à ses fins, qui convergent avec celles d’Asuka : renverser le Bakufu. Asuka refuse cependant d’être sa marionnette et se jette hors du train. Mais le contrecoup de l’utilisation du katana l’empêche de nager.

Asuka durant son enfance, vivait avec sa grande sœur dans un camp de travaux forcés, où on les considérait comme des êtres inférieurs. Sa grande sœur le protégeait toutefois et restait optimiste sur l’avenir. Le travail des esclaves permit de déterrer des vestiges, le seigneur commandant du chantier, Shigemori, satisfait, estima désormais inutiles les esclaves, leur tâche étant terminée. Il ordonna leur mort et les fit brûler. Asuka en survécut et il jura de venger sa sœur et de renverser le bakufu.

Sôki sauve Asuka de la noyade, lui révélant que l’effet secondaire de son collier demeure de lier sa vie à celle de la personne qu’elle envoûte. Ainsi si Asuka meurt, elle aussi. Elle sait qu’il a par le passé déjà assassiné un seigneur fidèle au Bakufu et renouvelle sa proposition d’alliance pour le renverser. Pour cela, elle désire s’emparer de tous les artefacts afin de renverser la balance. Asuka accepte de faire équipe avec elle.

Un autre officier du bureau central du Bakufu est informé du vol du katana artefact transporté depuis la région de Tôhoku. Ce dernier ordonne d’arrêter les coupables, fermement loyal envers le seigneur Nobunaga à qui il estime que les artefacts devraient appartenir.

Sôki et Asuka font escale dans une ville où la jeune femme pense pouvoir récolter un bon nombre d’informations sur le Bakufu. Mais dans la ville est déployée la force d’intervention du Bakufu nommée le Shinsengumi, avec trois de ses capitaines : Hijikata, Hajime et Okita. Chargés d’arrêter l’auteur de l’attaque du train, ils arpentent la ville et c’est Okita qui croise Asuke et Sôki. Il perçoit qu’Asuka est l’homme qu’il recherche et passe à l’attaque. Sôki invite cependant Asuka à prendre la fuite et ils battent en retraite par les toits.

Pendant ce temps, Komine, l’administrateur de la ville vient à la rencontre d’Hijikata et demande à ne pas faire de grabuge dans sa ville. Hijikata le dédaigne et l’accuse même de fricoter avec des anti-Bakufu.

Okita finit par rattraper Asuka qui se déleste de Sôki pour combattre. Il la jette dans le vide et elle tombe dans un onsen, où se baignait Hajime qui avait envie de prendre du bon temps.

Okita, plus animé par une volonté de mesure sa force à celle des autres qu’à accomplir son devoir, affronte Asuka. Ce dernier se rend compte qu’il utilise aussi un artefact qui lui procure une très grande vitesse de mouvements et que Sôki, consciente de la chose, a probablement voulu le tester.

Sôki de son côté, suit des hommes qui informent le seigneur Asakura Shin’Ichi de la présence du Shinsengumi. Ce dernier, à la tête du mouvement anti-Bakufu, défend ses hommes de s’en prendre au Shinsengumi, ce qui leur causerait trop de pertes. Leur seul moyen de renverser le gouvernement demeure de s’emparer d’une certaine chose. Sôki espionne leur conversation.