Épisode 5 : Robinson

Kaminaga, infiltré en Angleterre, se fait arrêter par les autorités britanniques qui l'accusent d'espionnage. Il subit un interrogatoire dans lequel il maintient être Izawa Kazuo, jeune photographe venu remplacer son oncle dans un studio photo londonien. Après plusieurs interrogatoires, il change d'interlocuteur, Howard Marks, un maître espion anglais qui injecte un sérum de vérité. Puis il lui fait écouter un enregistrement montrant manifestement qu'il a été trahi et dénoncé. Il s'agirait du diplomate Sotomura Hitoshi, qui connaît l'existence de l'agence D. Il dit alors que seul le lieutenant-colonel Yûki aurait pu laisser filtrer une telle information. Howard veut que Kaminaga collabore avec eux en envoyant un message codé au Japon. Il s'exécute puis on l'emmène au réfectoire.
Kaminaga demande au garde d'aller aux toilettes où il réfléchit à une évasion. Au cours de l'un de ses transfèrements tantôt, il avait aperçu sur un mur un plan du bâtiment qu'il a mémorisé. Il assomme le garde et s'enfuit pour s'échapper par les toits mais il arrive dans un cul de sac. Acculé, il se cache dans une pièce en dernier recours. Un soldat anglais lui transmet alors discrètement les clefs des lieux. Voilà l'aide que Kaminaga attendait.
En envoyant le message à Yûki, écrit sans faute, sans information erronée, c'était également un signal dissimulé signifiant qu'il avait été capturé par l'ennemi. Ainsi, Yûki a fait prévenir un espion anglais qui collabore en secret avec le Japon. Son nom de code : Vendredi, en référence à Robinson Crusoé . Le genre d'espion latent, un Sleeper, qui n'agit que si un espion japonais se fait arrêter. Kaminaga n'était pas au courant de son existence, ce qui garantissait qu'il n'aurait rien pu révéler à son sujet. Kaminaga réussit à sortir en toute discrétion et s'éloigner.
Le but initial de sa mission était d'identifier la source de la fuite d'information vers l'Angleterre. Un diplomate japonais était soupçonné, sans pour autant avoir de preuves. Le ministère des affaires étrangères n'avait donc pas accepté la demande de l'armée de crypter tous les messages contenant des informations sensibles. Avec la capture de Kaminaga, cela confirme que le diplomate en question soit coupable et le ministère des affaires étrangères sera obligé de se plier aux prérogatives de l'armée.