Date de sortie originale : 15 décembre 2016
Date de sortie en France : 5 avril 2018
Visuel Isabella Bird, Femme exploratrice tome 3

Contient les chapitres 10 à 14

 

Isabella et Tsurukichi poursuivent leur route avec leur palefrenier actuel, Jinbe. Au cours de leur voyage, Isabella découvre une corde sur un arbre qui a servi à un suicide, un homme a mis fin à sa vie, ne parvenait plus à nourrir sa famille. Quand les habitants du coin lui apprennent qu’une femme, angoissée de s’enlaidir avec la vieillesse s’est aussi donné la mort, Isabella n’en revient pas qu’on mette fin à sa vie pour des motifs qu’elle estime si légers. Plus loin, l’aventurière s’étonne de la pauvreté malgré le caractère très travailleur des gens. Tsurukichi lui explique que la région a énormément souffert de la guerre de Boshin opposant Satsuma aux Choshu.
Ils font une halte au relais d’Ouchi, Jinbe va chercher à la hâte une ceinture qu’Isabella avait perdue et la retrouve. Elle veut lui offrir une prime pour le remercier mais il refuse. Ils se quittent là.
Ils atteignent une première étape de leur voyage, Tsugawa. Tsurukichi fait la tournée des confiseries, Isabella n’en avait jamais vu autant réunies un seul lieu. Le soir toutefois, elle manifeste son dégoût dernièrement pour ce qu’elle mange et regrette sa cuisine anglaise, Tsurukichi lui prépare alors divers mets qu’elle savoure.
Ils partent ensuite vers Niigata par le fleuve Agano réputé très dangereux pour ses cours d’eau rapides. Leur batelier, le capitaine Hanji, agace Isabella pour son caractère frivole ; elle initie au passage Tsurukichi à l’emploi de l’ironie en rhétorique. De plus, lorsqu’elle s’extasie sur la faune et la flore au cours de la traversée, il la réprimande pour ses exclamations, affirmant qu’elle va porter malheur. Elle emprunte le plumier de Tsurukichi, qui le tient de sa mère à qui il envoie régulièrement de ses nouvelles, pour prendre des notes. Mais lors d’une manœuvre périlleuse qui bouscule les passagers, Isabella perd le plumier chuté à l’eau. Hanji interdit formellement à Isabella d’essayer de le récupérer à cause du danger des courants. Ils arrivent à bon port. Hanji les avertit qu’il pleuvra sûrement beaucoup cette année, ayant observé le comportement de guêpes et de cormorans.
Isabella et Tsurukichi se rendent au bureau de poste où elle envoie ses courriers. Elle ne sait comment se faire pardonner d’avoir perdu le plumier de son interprète.

Le ministre et consul Harry Parkes à Tokyo, reçoit la visite du médecin James Hepburn, à qui il donne des nouvelles d’Isabella. Puis arrive le botaniste Charles Maries, venu étudier la flore du Japon encore mystérieuse car les samouraïs s’en prenaient souvent aux étrangers visitant le pays. Pour cela, il requiert les services de Tsurukichi, avec qui il a déjà travaillé et rappelant qu’il reste encore sous contrat. De plus il lui a enseigné une bonne partie de sa science. Harry rétorque toutefois qu’Isabella n’avait pas connaissance du contrat et il ne compte pas la forcer à annuler son voyage. Charles s’en va mais n’abandonnera pas pour autant.
Harry confie à James que le voyage d’Isabella permettra de mieux connaître le pays en vue d’accords commerciaux et d’accroître rayonnement international de l’Angleterre. Tsurukichi se savait lié à Charles mais avait accepté l’offre d’Isabella qui payait mieux. Harry accepta de le couvrir pour le laisser travailler avec elle.

Isabella et Tsurukichi vont réceptionner le courrier à leur attention. Isabella est surprise de voir que Tsurukicji a reçu une lettre en anglais mais il refuse formellement qu’elle le lise. Puis ils rejoignent celui avec qui elle avait rendez-vous: M. Fyson, missionnaire anglais qu’elle a rencontré à Yokohama. Elle rencontre ainsi sa famille, son épouse et sa fille Ruth. Fyson formule une requête à Isabella: inciter  Ruth à sortir, craintive de l’extérieur et plongée dans ses lectures. Ils se font ainsi une balade dans Niigata, les habitants s’enthousiasment autour de la petite, adorant les enfants, mais redoutent son père, les missionnaires ayant très mauvaise réputation. Cela attriste la fillette
Le soir, Isabella raconte à Ruth qu’elle aussi lisait beaucoup étant petite et que son père avait une fonction similaire au sien en tant que pasteur. Elle essayait de l’aider aussi et pousse Ruth à en faire de même. La petite va alors demander à son père comment dire en japonais "n’ayez pas peur de mon père".
Isabella donne un jour de congé à Tsurukichi et son salaire, mais il exige plus affirmant ayant avoir avancé pas mal de frais. Puis seul, il jette au fleuve un courrier de Charles le prévenant qu’il venait le chercher.

 

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