Tome 5 : La lutte rouge

16 juillet 1761, lors de la bataille de Villinghausen, la France affronte la coalition prusso-britannique. Le maréchal Thomas Arthur de Griffin, perd bataille à cause l'absence de renfort du maréchal Soubise. À son retour, cet échec lui vaut d'être accusé de trahison.

Deux ans plus tôt, Charles Henri Sanson intercéda auprès de lui en faveur de Marie-Josèphe qui souhaitait devenir exécutrice. Thomas accepta de lui écrire une lettre de recommandation, mais au prix de nuits passées avec elle. Marie ravala son dégoût et se laisse déflorer par lui.

Thomas est condamné à mort. Sur l'échafaud, il découvre que c'est Marie-Josèphe qui se charge de son exécution au lieu Charles-Henri. Sa condamnation l'a rétrogradé au rang de simple officier, ce qui induit que ce soit à Marie, au poste de l'office d'exécuteur de Versailles et de la prévôté de l'hôtel, qu'incombe la tâche de le décoller. Marie le torture alors volontairement pour se venger. Elle s'aperçoit que planquer est clouté, car peu appréciée des bâtisseurs de l'échafaud qui ont conspiré contre elle.
Soudain arrive Jean-Baptiste, venu de Brie-Comte-Robert afin d'abréger les souffrances de son vieil ami. Il Prend la place de Marie, huée par la foule, qui laisse sa place pensant que son père va se rater. Malgré la maladie de Jean-Baptiste lui paralysant la moitié du corps, il décapite d'un coup sans défaillir Thomas et lui rend honneur devant le peuple.

En Autriche, Wolfgang Amadeus Mozart éblouit par son génie musical à la cour royale. La reine d'Autriche lui propose un présent pour le récompenser. Il demande la main de Marie-Antoinette qu'il admire, mais la reine refuse, car la princesse devra se marier selon des fins politiques.

Anne-Marthe, dont le caractère de fer semble éteint, a quitté la résidence. Jean-Baptiste pour sa part s'est retiré définitivement de ses fonctions et est reparti pour Brie-Comte-Robert.
Marie-Josèphe, accompagnée d'André devenu son valet, subit une tentative d'assassinat de la part d'hommes anciennement alliés à Thomas. Elle commence à les massacrer les uns après les autres, frustrée de n'avoir pu mener à terme sa revanche contre Thomas. L'un d'eux se révèle être Monsieur le Duc de la Tour. Arrive alors Marie-Jeanne Bécu, qui a été son amante. Troublé, il prend la fuite avec les survivants. Marie-Jeanne rentre avec Marie-Josèphe pour récupérer ces ciseaux auprès de Charles-Henri.
Charles-Henri désormais maître de maison, accède à la salle que son père lui avait toujours interdite. Il y découvre pléthore de cierges et sépulture, à la mémoire de tous ceux que son père avait exécuté. Charles-Henri, bouleversé de savoir que son père était aussi tracassé que lui, se recueille. Il a alors une apparition de son ancien précepteur, père Grisel qui est mort de la lèpre. Puis Marie-Jeanne lui rend visite dans cette chapelle et commence à lui faire l'amour. Elle a souvent été chassée de là où elle vivait, car elle engendrait la convoitise des hommes et la jalousie des femmes. Elle espère trouver avec Charles-Henri une meilleure position. Charles-Henri, découvre pour sa part les plaisirs de la chair et y prend goût.