Tome 2 : Le théâtre des illusions

Marie se trouve cette fois dans une histoire se passant à Londres, à l’époque Victorienne, dans le rôle d’une diseuse de bonne aventure. Elle vient en aide au personnage principal, Angela Abbington, une actrice au caractère doux et à la carrière croissante. Elle la protège de ses collègues, jalouses et hargneuses, qui lui mettent des bâtons dans les roues. Le rédacteur en chef de Nomad Comic, qui l’accompagne sous forme de perroquet, lui explique le passé d’Angela: Elle et son petit frère ont perdu tôt leurs parents. Leur tante et oncle les ont recueillis mais ils les maltraitent. Elle commença à rêver de devenir comédienne quand survint un incendie dans lequel moururent ses tuteurs. Elle resta trois mois dans le coma et son frère fut adopté pendant cette période. Elle espère retrouver son frère en jouant sur scène et touchant un large public.
Un journaliste nommé Bartholomew Hall contacte Marie pour obtenir des informations sur Angela. Elle ne lui révèle rien mais peu après le soir, Marie découvre Angela devant le cadavre de Vivian Cody, une consœur. Alors que le gardien du théâtre arrive, Angela fait accuser Marie. Aussitôt mise aux arrêts, le rédacteur de Nomad Comic la fait échapper. Marie va ensuite retrouver le journaliste pour enquêter avec lui sur Angela.
Cette dernière reçoit la visite de William, le directeur de son théâtre, venu la rassurer mais elle a un mouvement de rejet.
L’oncle d’Angela abusait en fait d’elle et sa tante prévoyait de se débarrasser d’elle et de son frère. Elle peut les devants en les faisant tuer dans l’incendie de leur maison qu’elle provoqua. Malheureusement Gideon, son petit frère périt dans la manœuvre alors qu’elle pensait l’avoir mis à l’abri.
Bartholomew révèle à Marie que Vivian avait des soupçons sur Angela et l’avait approché pour obtenir des informations sur elle.

Le journaliste rencontre ensuite William et le questionne sur les mouchoirs de brodés de son épouse qu’il offre à ses maîtresses tandis que Marie demande à la voyante qui l’a formée et qui commande aux criminels du coin de lui trouver un enfant ressemblant à Gideon. Marie se fait ensuite embaucher dans le staff du théâtre et suggère indirectement au directeur une mise en scène de spectres, à l’aide de miroirs et jeux de lumière.
Le jour de la nouvelle représentation d’Angela, Marie déclenche son plan et fait intervenir l’enfant pour qu’il joue le petit frère D’Angela, tandis que les lumières du théâtre accentuent la mais en scène. Angela se rend compte qu’elle vivait dans le déni et accepte d’avoir involontairement causé la mort de Gideon.
Plus tard, Bartholomew écrit à Angela et lui avoue qu’il l’avait rencontrée par le passé quand elle vivait avec son frère chez sa tante et son oncle. Il voulait lui venir en aide et se sentait impuissant. Il avait découvert qu’elle aurait été à l’origine de l’incendie et a gardé le silence mais il lui demande pardon, envisageant que cela l’ait en fait desservie.
Marie est renvoyée hors de l’histoire dans les pages du magazine, qui se dérobent soudain sous elle.