Tome 1

Contient les chapitres 1 à 4 + bonus

Baba Kinuyo est la petite fille d’une couturière de renom. À l’école, elle se démarque de ses camarades pour son goût pour les vêtements sur mesure, comme sa grand-mère Shigaraki Yûko, alors que tous ses camarades prônent le prêt-à-porter, beaucoup plus à la mode. Sa grand-mère étant décédée il y a peu, sa mère lui annonce la décision de fermer son atelier. Hariette toutefois, hérissonne qui assistait la grand-mère de Kinuyo au travail, défend bec et ongle l’atelier des créanciers et promoteurs immobiliers. Un client se pointe, Kinuyo s’occupe de sa commande. L’homme portait un blouson en cuir de dragon quand il était petit à l’effigie d’un héros de film, qui le faisait se sentir à l’aise pour voler sur un balai. Kinuyo le reconnaît alors, Bakeshi, prodige du balai. Ce dernier a arrêté la compétition mais aujourd’hui, son fils veut le voir remonter sur un balai. Ne s’en sentant plus l’assurance, il demande à Kinuyo un nouveau blouson en cuir de dragon. Elle-même portant une veste que sa grand-mère lui a confectionnée, elle accepte cette dernière commande et part chercher les fournitures. Cependant, le cuir de dragon est devenu si rare, ces derniers ne mutant que tous les cinquante ans, que seuls les braconniers en produisent. Kinuyo et Hariette partent à la recherche d’un dragon dans la nature et en trouvent un pris dans un piège. Kinuyo, constatant qu’il vit encore, le libère et recoud ses blessures. Elle remarque en effet qu’il a beaucoup de cicatrices recousues et reconnaît la patte de sa grand-mère. Elle décide donc en sa mémoire de faire de même. Le dragon semble la remercier et mue devant elle avant de s’en aller. Kinuyo récupère la peau, la fait tanner avec l’aide de prestataires et coud le blouson. Bakeshi, pleinement satisfait, repart avec et espère bien que Kinuyo continuera de prendre soin de l’atelier. Quand Kinuyo trouve aussi sa veste de son enfance que sa grand-mère avait réaccommodée à sa taille avant de mourir, elle la revêt et décide finalement de reprendre l’atelier.

À l’école, Kinuyo inscrit donc sur son formulaire d’orientation post-diplôme sa volonté de reprendre l’atelier de sa grand-mère même si elle subira forcément la comparaison. Des camarades continuent de lui demander des vêtements et réparations qu’elle effectue gratuitement. Le soir, Hariette sermonne Kinuyo qui ne doit plus travailler sans facturer sinon elle ne parviendra jamais à tenir les finances de l’atelier.

Puis dehors, elle tombe sur son amie Chunyan qui s’entraînait au chant en vue d’un concours de chant de sirène. Cependant, arrivée en finale, elle ne sent pas capable de gagner notamment à cause de son apparence manquant de prestance. Kinuyo lui remet sa carte de visite et lui propose de lui coudre une robe qui la mettra en valeur. Puis pour trouver l’inspiration, Kinuyo part au large à la rencontre de vraies sirènes. Elle en sauve une attrapée par un oiseau Roc, leur seul prédateur. La sirène, blessée par les serres du volatile, ne peut plus porter son enfant dans sa poché ventrale. Kinuyo lui confectionne alors un porte-bébé. En remerciements, la sirène lui montre leur zone d’habitat sous-marin et lui permet de se servir dans le parterre d’écailles de queues sirènes qu’elles perdent avec le temps. Kinuyo en rapporte avec elle et s’en sert pour orner la robe pour Chunyan. Celle-ci l’apprécie beaucoup, la porte pour son concours et remporte la première place.

Kinuyo essaye de convaincre les anciens clients de sa grand-mère de faire appel à elle. Hariette pour sa part, voit un article de journal traitant d’un concours lancé pour la création d’une tenue pour la princesse Pamilla et estime que Kinuyo à ses chances.

Kinuyo confectionne ensuite une tenue pour Dimitri Khlebnikov, directeur d’une filiale de l’entreprise de son père, leader en fabrication d’objets magiques. Ce dernier est amoureux d’une employée et veut une tenue avec de la poudre de corne de licorne. Elle part en chercher et trouve une licorne à qui elle prodigue des soins. La licorne l’accepte et Kinuyo, limant la corne de la licorne, en récupère les copeaux et s’en sert pour la teinture du tissu. Elle fournit également à son client des boutons de manchette qui annulent les effets magiques de la poudre de corne de licorne faisant tomber amoureuses les personnes à proximité ; elle défend Dimitri d’employer de tels moyens, illégaux de surcroît. Elle lui fait aussi faire un passage chez le coiffeur.

Au bureau, Dimitri se fait remarquer des employés pour sa nouvelle allure soignée et celle qu’il aime admet qu’il a la classe. Il n’ose lui avouer ses sentiments mais en ressort positif.

Un jeune homme, Christoph Hitzfeld, veut reprendre l’atelier Shigaraki à son compte. Il fut l’employé de Yûko mais celle-ci l’avait congédié, estimant que ce n’était pas là qu’il pourrait s’épanouir. Il garde ce moment en travers de la gorge et compte bien se venger. Il tente de convaincre Kinuyo de travailler pour lui en tant que styliste et lui produira ses créations à grande échelle via ses usines, mais elle refuse. Christoph se met alors en tête de faire fermer l’atelier.

Hariette encourage Kinuyo à concourir pour la création de la robe de Pamilla pour son mariage. Pour cela, elle doit présenter ses créations au jury et le mieux serait d’obtenir les faveurs d’Elisha N’Didi, une critique de mode renommée, du genre à assassiner celles et ceux qu’elle évalue.

Peu après se pointe justement cette critique. C’est Christoph qui l’a secrètement envoyée à l’atelier de Kinuyo dans le but qu’elle lui descende sa réputation en flèche et provoque sa faillite. Kinuyo propose à la critique de lui confectionner une tenue claire, elle qui ne porte que du noir. Élisha, outrée par une telle faute de goût allait s’en aller mais elle fait un malaise. Kinuyo l’allonge sur une banquette et quand elle reprend connaissance, Kinuyo lui dit qu’elle a bien remarqué qu’elle était une vampiresse. Elle avait une amie d’enfance vampiresse aussi qui s’habillent uniquement en noir également. Sa famille a dû déménager à cause de la méfiance du voisinage. Elisha accepte de lui laisser sa chance.

Kinuyo commence l’étude du projet de création de la tenue pour Elisha et trouve une note de sa grand-mère mentionnant du fil d’arachnée. Elle part en chercher mais elle n’en trouve pas, les stocks ayant été écoulés. Elle se tourne vers un producteur qui lui déconseille d’approcher des arachnées sauvages, ces dernières demeurant très féroces. Kinuyo reçoit alors un appel du propriétaire du local de l’atelier qui lui double son loyer et lui annonce qu’un autre potentiel locataire est prêt à payer encore plus cher. Elle ignore que c’est Christoph qui a poussé le propriétaire à augmenter le loyer. Pas de choix, Kinuyo doit remporter le concours pour gagner de quoi payer cette somme et va chercher du fil d’arachnée.