Dororo
Visuel Dororo / Dororo (どろろ) (Shōnen)

Tome 2

Date de sortie originale : 15 octobre 1971
Date de sortie en France : 13 septembre 2006
Visuel Dororo tome 2

Contient les chapitre 7 à 9

 

Dororo repense à son passé. Son père Hibukuro et sa mère O-Jiya dirigeaient un groupe de bandit dont leur famille et leur de vie ont été décimés par des samouraïs. Cependant, les membres de la bande se rebellèrent contre eux, car ils refusaient de travailler pour des seigneurs et se faire ainsi plus d’argent et une meilleure position. Ils les vendirent à un seigneur de guerre, ils parvinrent à s’enfuir mais Hibukuro finit blessé irrémédiablement aux jambes, peinant désormais à marcher. Les années passèrent, tous trois survécurent du mieux qu’ils purent, O-Jiya continua le vol mais cela ne rapportait pas assez. Un jour, ils croisèrent le chemin d’un cortège transportant une femme noble. Celle-ci voulut offrir à manga à Hibukuro, mais il rejeta sa charité. Sa défiance lui valut d’être tué par les gardes de la voyageuse. O-Jiya tenta de subvenir comme elle put aux besoins de son enfant, mais elle mourut en se sacrifiant.

Hyakkimaru compatit au sort de Dororo, ayant perçu ses pensées directement depuis son esprit, ce qui énerve Dororo. Il lui dit même que les esprits autour l’ont aussi entendue et le vannent à ce sujet. Dororo leur répond d’aller se faire voir. C’est alors qu’ils sont attaqués par un homme, affirmant que son sabre réclame du sang. Hyakkimaru l’affronte et, après une premier échange de coup, tous deux poursuivent durant des heures un combat par la pensée, dont Hyakkimaru ressort victorieux. Dororo, qui a toujours voulu un sabre pour qu’on ne le traite plus en minable, prend celui de l’homme vaincu contre les interdictions de Hyakkimaru. Il se retrouve à son tour possédé et commence à vouloir massacrer toux ceux qu’il croise. Peu après, l’homme qui détenait le sabre, Tanosuke, alla retrouver sa sœur O-Shushi et ses parents, qu’il avait quitté depuis des années. Mais il demeurait obsédé par le sabre. Il était entré au service d’un seigneur et dut exécuter des personnes qu’il jugeait innocentes. Le nombre de gens tué de sa lame rendit son sabre maudit et assoiffé et sang.

Dororo s’est retranché dans un entrepôt après avoir menacé de tuer tous les habitants de la ville. Tanosuke conseille aux habitants de l’incendier pour l’en faire sortir et il en profite pour reprendre le sabre à Dororo. Les habitants l’attrapent, le ruent de coups et allaient le tuer mais Hyakkimaru arrive pour le sauver. Tanosuke veut régler ses comptes avec lui, ils se battent et Hyakkimaru gagne à nouveau et est obligé de le tuer pour lever le mauvais sort, devant le regard terrifié d’O-Sushi. Il tue aussi le démon possédant le sabre, qui lui permet de récupérer un œil. Il voit alors pour la première fois le visage de Dororo et, avant de reprendre la route avec lui, il dit à O-Sushi qu’il la très jolie.

Plus loin, Hyakkimaru prend un bain dans une rivière et incite Dororo à en faire de même, l’enfant sentant mauvais, mais Dororo refuse en bloc. Il s’énerve aussi quand Hyakkimaru lui demande si toutes les femmes sont aussi jolies qu’O-Sushi.

Dans la suite de leur voyage, Hyakkimaru et Dororo passent la nuit près d’une palissade à Banmon, mais une horde de démons goupils les attaque. Dororo se planque en haut de la pallissade tandis que Hyakkimaru les combat. C’est alors qu’arrive un seigneur avec des prisonniers pour les faire exécuter. Dororo, exécré de cette injustice leur tombe dessus et commence à les frapper. Hyakkimaru intervient à son tour pour aider l’enfant et doit aussi utiliser son sabre dissimulé dans son bras gauche artificiel. Le seigneur est surpris, Dororo explique en frimant que Hyakkimaru doit récupérer quarante-huit parties de son corps volées par des démons à sa naissance. L’homme, hébété, ordonne la retraite.

Plus tard, Dororo part en ville chiper de quoi manger pour  tous les deux mais des habitants le capturent et le battent avant de le jeter à la rivière. Il est sauvé par un orphelin, nommé Sukeroku. Hyakkimaru, qui faisait aussi un tour en ville, tue des hommes qui le considéraient comme ennemi. C’est alors qu’un jeune samouraï, Tahômaru, vient l’inviter dans la demeure familiale sur ordre de son père, Daigo Kagemitsu. Kagemitsu offre à Hyakkimaru un poste de garde au sein de son armée qui lutte contre les Asakura dont le domaine commence au-delà de la palissade de Banmon. Hyakkimaru décline l’offre et leur tourne le dos, ce qui énerve Tahômaru mais son père lui ordonne de le laisser tranquille. Plus tard, la mère de Tahômaru vient voir Hyakkimaru. Ce dernier, stupéfait, sent quelque chose en lui lui dire qu’elle serait sa mère et celle-ci le reconnaît aussi. Hyakkimaru, dérouté, s’en va.

Sukeroku explique à Dororo que la guerre entre les Asakura et les Daigo a défini une nouvelle frontière coupant en deux la ville où il habitait, ses parents se trouvaient de l’autre côté. Un mur avait été bâti pour séparer les deux camps, mais les combats continuant de faire rage, le mur en bois fut en grande partie brûlé et il ne subsiste plus qu’une palissade. Dororo décide d’aider Sukeroku à rejoindre l’autre côté. Ils passent la ligne ennemie, Dororo s’occupe de faire diversion auprès des gardes pour permettre à Sukeroku d’avancer. Il finit capturé et est amené à la palissade pour y être exécuté avec d’autres prisonniers. Il y retrouve Sukeroku lui aussi condamné, il a apprit que ses parents avaient été tués. C’est Tahômaru qui ordonne leur exécution. Mais avant que Dororo ne subisse le même sort, Hyakkimaru arrive pour lui porter secours. Tahômaru en profite pour croiser le fer avec lui. Kagemitsu est informé de l’incident et se précipite pour venir les arrêter. Un esprit malin révèle à Hyakkimaru que Tahômaru est son frère. Hyakkimaru est obligé de lui infliger une blessure mortelle, Tahômaru étant déterminé à en faire de même. Le dépit le gagne, ayant préféré ne pas connaître leur lien de parenté et il somme au démon goupil à neuf queue de se montrer. Il réussit à le tuer et récupère son vrai nez. Puis, avec l’aide de Dororo, il le suspend à la palissade mais celle-ci s’effondre.

 

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