Tome 2

Contient les chapitres 9 à 16

Ôba Yôzo passe voir Naeko, qui s'entretenait avec Horiki Masao. Naeko le traite maintenant avec mépris. Il y fait la connaissance de Nakano Shizuko travaillant pour les éditions Shinonome. Une attirance nait entre eux et Yôzo s'installe chez elle, veuve, vivant avec sa fille à Kôenji. Se laissant entretenir, il continue de dessiner ses illustrations obscènes pour des revues de gare et de mener sa vie décousue, à boire avec Horiki Masao, et frivole, avec la patronne du bar Kyobashi. Il décide de quitter Shizuko pour ne pas ternir sa vie heureuse avec sa fille et il occupe une chambre à l'étage du bar Kyobashi.  Il ne tarde toutefois pas à séduire Yoshiko, la jeune vendeuse de la boutique de tabac en face du bar. L'innocence et la pureté de celle-ci suscite l'admiration en Yôzo. Tous deux finissent par se marier et connaissent une période de le bonheur. Yôzo se résout à mener une existence décente et se consacre à son art.

Un jour, Aoki, éditeur chez Maiasa, démarche Yôzo, au nom de plume de Jôshi Ikita, pour lui proposer une publication de ses mangas chez eux. Il loue égaiement ses talents de peintre.

Peu après, le père de Yôzo retrouve la trace de son fils en vadrouille et découvre qu'il s'est marié sans autorisation. Il l'accable également d'exercer le métier de mangaka qu'il dédaigne. Il s'installe chez eux pour juger de leur vie et il se montre très dur avec sa bru. Yôzo se fait ensuite refouler de Maiasa, Aoki lui apprend que c'est Masao qui hérite de son espace de publication. Yôzo commence à écrire de fausses lettres de fans aux éditions Maiasa demandant qu'il soit édité. Yoshiko pour sa part, s'entretient avec Aoki afin de plaider la cause de Yôzo. Le père de Yôzo encore plus atterré par les recours de son fils, le pousse au suicide mais il ajoute que son seul salut réside en Yoshiko, qu'il respecte maintenant. Il décide de quitter leur foyer pour rentrer. Mais juste après, Yôzo reçoit un télégramme de son frère aîné l’informant de l'état de santé inquiétant de leur père. Quand Yôzo veut retourner voir son père pour vérifier, ce dernier s'est déjà éclipsé.

Aoki rend de nouveau visite à Yôzo, accompagné du critique d'art Takitô Shûshun. Ce dernier voyant son dernier tableau inspiré de Yoshiko mais avec une touche d'horreur, est conquis et il promet à Yôzo une place dans le Salon Nikaten.

Un autre jour, Masao revient voir Yôzo qui retombe alors dans ses travers et se saoule avec lui. Dans la conversation, ils ressassent le passé, notamment le double suicide échoué avec Tsuneko où Yôzo a survécu. Puis, Masao dans l'ivresse va chez Yôzo et fanfaronne qu'il va fauter avec Yoshiko mais il découvre celle-ci en plein ébats avec Aoki. Il le montre à Yôzo avant de s'en aller. Yôzo, choqué, éprouve d'abord une excitation sexuelle avant de passer à de la déprime. Il déchira sa toile en cours le représentant avec Yoshiko et leurs futurs enfants puis il retourna aux estampes érotiques seulement afin de se payer de l'alcool. Aoki revient le voir pour lui reproposer une place au sein de Maiasa, Masao ayant été accusé de plagiat en plus de ne pas honorer son contrat en terme de volume de production.

À la fin de l'année, Yôzo tente de se donner la mort en avalant des médicaments en excès et s'endort à côté de Yoshiko. Durant son songe, il extirpe le souvenir toutes les personnes qu'il a connues en les vomissant, puis il se voit revenir à la demeure familiale. Son grand frère a succédé à leur père mais il tient Yôzo pour responsable de la ruine de la famille. Il revoit aussi Toki, sa nourrice qu'il affectionnait beaucoup quand il était petit. Sa brutale disparition l'affecta profondément. Puis Yôzo se suicide en rêve avant qu'une image de son père le précipite vers l'enfer.

Par la suite le malaise règne entre lui et Yoshiko si bien que Yôzo passe le plus de temps dehors, accumulant du retard sur ses dessins à réaliser et buvant de l'alcool à longueur de journée. Sa santé se dégrade encore et il commence à cracher du sang.