Tome 2

Contient les chapitres 7 à 12

Kierkegaard commence à angoisser pris par le vertige de la liberté. Il explique à Arisa que l’homme dans sa liberté de choix, doit forcer à abandonner certaines opportunités qui s’offrent à nous. L’idée de toutes les éventualités pour changer sa vie sur lesquelles on doit tirer une croix fait naître le regret. Cependant, il encourage la jeune fille à avancer malgré tout en gardant confiance.

Quand elle et Nietzsche rentrent, Nietzsche, voyant que les paroles de Kierkegaard ont impacté l’état d’esprit d’Arisa, lui donne comme nouvelle mission de vérifier si elle a bien fait son deuil de son précédent petit ami. C’est alors qu’ils croisent Salomé, une femme canon qui intimide Arisa. Quand celle-ci dit qu’elle cohabite avec Nietzsche, qui avait disparu sans donner de nouvelle, Arisa croit qu’ils ont des rapports intimes et s’enfuit.

Seule, elle se lamente de n’avoir rien accompli et d’avoir mis autant de distance entre elle et les autres. Cependant, Nietzsche représente maintenant un ami pour elle. Mais repensant aux paroles des deux philosophes, elle reprend du poil de la bête. En rentrant chez elle où Nietzsche l’attendait, elle lui passe un savon pour s’est caché chez elle alors qu’il vivait avec une femme comme Salomé. Nietzsche dissipe le malentendu en lui expliquant que Salomé gérait la colocation dans laquelle il vivait mais la voir en permanence collée à son mari a fini par l’excéder. Il reconnaît avoir été attiré par elle à une époque, Arisa lui ordonne alors de lui aussi se confronter à elle pour vérifier s’il est bien passé à autre chose.

Ainsi, Arisa organise une rencontre avec son ex, Seiji, par le biais de Yumiko qui croyait juste qu’Arisa voulait la revoir. Arisa vide son sac à Seiji, lui objectant que s’il a rompu avec elle, c’était probablement parce qu’elle n’avait pas voulu coucher avec lui et affirme désormais n’avoir cure de lui désormais. Yumiko commence à douter de Seiji et s’en va, lequel va la rattraper pour s’expliquer.

Arisa se sent soulagée et Nietzsche la félicite pour ce nouveau pas franchi. Arisa lui répond que c’est à son tour de mettre au clair ses sentiments, mais qu’elle lui laisse choisir du bon moment.

Plus tard, Arisa reçoit la visite de Rina, une cousine de six ans son aînée habitant à Tokyo où elle travaille comme webdesigner. Elles se sont une balade et Rina confie à Arisa que son travail commence à lui peser. Quand Nietzsche rejoint Arisa, après avoir acheté des fallafels, Rina l’invite autour d’un café. Elle lui fait part de ses soucis professionnels, Nietzsche les guide alors vers un café au fond de la forêt, où il avait rendez-vous pour parler philosophie avec Wagner et Schopenhauer. Ce dernier leur servant à boire leur décrit l’avidité de l’être humain, qui le pousse à toujours vouloir plus, mais à être vide à l’intérieur. Sans réelle volonté intérieure, accumuler des richesses uniquement pour le paraître demeure vain. La sensibilité prime sur ce que les objets peuvent nous apporter et accéder au bonheur nécessite de la confiance en soi. Rina lui expose son cas : après de brillantes études, elle a connu des déconvenues une fois dans le monde professionnel, après que son chef a dénigré des propositions de designs qu’elle a pu faire. Mais elle souhaite quand même participer à la cohésion d’équipe avec ses collègues. Schopenhauer lui répond que si elle refuse la solitude c’est qu’elle ne s’aime pas assez elle-même et s’encombre trop de l’avis des. Mais Wagner oppose que se satisfaire de cette solitude et continuer à travailler ainsi revient aussi à simplement serrer les dents dans cette situation. Schopenhauer ajoute qu’actuellement, elle peut avoir des idées que les autres n’ont pas puisqu’elle n’est pas en conformité avec les autres et il l’encourage à garder une bonne estime d’elle. Regonflée à bloc, Rina est prête à rentrer chez elle pour se donner à fond, ayant le rêve de réaliser le site web officiel de l’acteur Machishige Yutaka. Sur le chemin du retour, Arisa demande à Nietzsche pourquoi il n’est plus admirateur de Schopenhauer comme avant. Il lui fait comprendre l’importance de ne pas boire les paroles de qui que ce soit et remettre en cause ce que l’on nous dit, c’est ça le principe de la philosophie.

Arisa revoit son amie Shimono, ancienne collègue à la boutique où Arisa travailla. Elle lui présente son patron actuel avec qui elle est venue, Sartre. Ce dernier est venu, désireux de converser avec une jeune fille. Tous trois dînent ensemble, Arisa leur apprend âtre amie avec Nietzsche. Sartre commence à lui expliquer le fait que l’être humain n’a pas d’essence par nature, contrairement aux objets, fabriqués dans un but bien précis. Chercher donc un sens à son existence n’est en rien obligatoire, voire relèverait de l’orgueil. Il lui fait faire l’expérience de la perte de sens des choses, par exemple en recopiant vingt fois le même mot, qui finit par perdre de sa signification. Tout comme les humains, là sans raison précise au départ. Ce qui revient aussi à la liberté puisqu’une essence ne nous prédéfinit pas. Mais cette liberté peut aussi effrayer et doit être limitée à ne pas entraver les autres. Il enchaîne en abordant le concept que l’enfer réside en les autres et que les relations humaines reposent sur un rapport de domination.