Tome 2

Shizuko, par curiosité, a regardé les planches que transportait Kevin.

Smith vient mettre au courant Finney concernant l’affaire Shimoyama Sadanori et lui montre le portrait-robot de Kevin comme potentiel suspect. Finney le reconnaît et souligne à Smith l’importance de retrouver le document perdu depuis la disparition de Charlie.

Au GHQ, Zôfû est à son tour entendu en tant que témoin par l’adjudant Ônuki et demande à pouvoir dessiner pour exprimer ce qu’il veut communiquer. Mais sa vision disparaît et il déclare que Kevin, en le nommant par son prénom japonais Kinji, seul peut enrayer une machination obscure en marche. Pour ce faire, il doit retourner aux États-Unis. Une fois parti le mangaka parti, Finney arrive et demande à Ônuki de l’interroger à son tour. Ônuki lui répond que l’homme est déjà puis il se précipite dans les bidonvilles, de peur que les États-Uniens ne le capturent. Il trouve le gamin au milieu d’un dessin réalisé à la craie par le mangaka et lui récite ses paroles: un sabotage de lignes de chemin de fer supposément par des ouvriers licenciés syndiqués va se produire, ainsi qu’une récession économique avant nouvel essor et une nouvelle guerre à l’étranger.
 

Shizuko se fait agresser par un homme qui sait qu’elle a lu la BD. Les amies de Shizuko préviennent Kevin, resté à dessiner. Ils retrouvent Shizuko mourante qui lui demande en dernières paroles de continuer la BD. Soudain Kurusu et ses hommes arrivent, Kevin détale. Mais une nouvelle vision de Billy Bat le décide à ne plus fuir et se rendre aux autorités. Il rencontre Ônuki en premier.
Smith, au commissariat de Kawaguchi, apprend que le restaurateur figure aussi parmi les suspects, ayant été aperçu près du lieu de mort de Charlie, et que Finney est déjà passé avant lui à la recherche d’un certain document.
Kevin et Ônuki discutent des paroles de Zôfû quand une annonce radio leur apprend qu’un train a déraillé à Mitaka comme l’avait prédit le dessinateur. Ônuki indique alors à Kevin qu’il doit retourner aux États-Unis.

Judas, se morfond à l’idée d’avoir trahi Jésus qui était son ami. Un enfant, qui semble une version de lui-même étant petit, lui apporte à manger et est capable de voir les deux chauve-souris, la bonne et la mauvaise. Judas recherchait un véritable messager de dieu et l’avait trouvé en Jésus. Il l’avait reconnu quand Jésus lui avait représenté Dieu sous l’image d’une chauve-souris. Judas avait dénoncé Jésus aux romains sur requête du concerné, qui lui avait décrété que son sacrifice servirait à endosser la peine de toute l’humanité.

New-York, 1959, une femme noire prend un taxi pour un aéroport. En chemin, ils croise une manifestation de noirs d’un côté et de blancs de l’autre, les noirs dénonçant les discriminations dont ils font l’objet au quotidien. Elle-même confie à son conducteur, Momochi Randy, qu’un membre de la famille de son futur époux s’est opposé à leur union lors de la cérémonie à cause de sa couleur de peau. Après l’avoir déposée, Momochi repart pour une nouvelle course et croise le futur marié. Il fonce pour l’amener à l’aéroport avant le départ de la femme qu’il aime. Il arrive à temps, les deux tombent dans les bras l’un de l’autre, sous le regard ébahi des manifestants des deux camps. Le chauffeur de taxi pour sa part, décide de partir retrouver sa femme et sa fille qui l’ont quitté et qu’il n’a pas revues depuis longtemps. Il ne suit pas les paroles de son strap à l’effigie de Billy Bat qui lui ordonnait à l’inverse de continuer à travailler.

Tanba Momochi, seigneur de la province d’Iga, remet un parchemin au ninja Kanbei à l’attention de son fils Sandayû qui se trouve en Kii. Leur territoire va bientôt subir l’assaut des forces du clan Oda et plusieurs alliés l’ont trahi.
Kanbei se met en route mais il subit l’attaque d’un autre ninja. En le tuant, il se rend compte q’il avait affaire à Shin, un ami d’enfance. Ce dernier avant de mourir, lui recommande de brûler le parchemin avant qu’il ne chamboule le monde. Intrigué, Kanbei ouvre le parchemin et voit l’image de Billy Bat commençant à parler. Surpris, il le referme aussitôt.