Épisode 11 : N° 11 : Le rideau se lève

Dans la Bible, l'apocalypse décrit une bête à sept têtes, chacune représentant les sept rois, au dessus de laquelle se tient une femme, avide du sang des Saints. Cette femme était appelée la prostituée de Babylone.

Le Sommet du G7 aux États-Unis prend place. Gillet Hackin, président de la commission européenne, coordonne le débat. Dan Carrey, premier ministre du Canada, s’exprime en premier. Il affirme que cette loi est en accord avec la mentalité du Canada et apporte plus de liberté aux gens. Mais Gustave le président français répond que cela ne ferait que s’écrouler une nation à long terme. Luciano Cannavaro rétorque qu’en tant que libéral, il compte laisser la conjoncture décider si cette loi sera bénéfique ou non, prolifique ou non. Le chancelier Otto Herrigel allemand pour sa part, compte adopter la loi suicide et la soumettre. Une enquête publique. Flora Lowe, première ministre du Royaume-Unis s’indigne, rejetant tout bienfait à voir dans la mort. Son pays refusera cette loi et coupera toute relation avec les pays l’adoptant. Fukuzawa Toshio, premier ministre du Japon, tente de calmer le jeu. Il affirme que le Japon se pliera à la décision choisir par le G7, à la condition qu’un accord unanime soit atteint. Alexander parle en dernier et cite deux commandements de la bible : aimer son prochain, ne point tuer. Il explique avoir longuement réfléchi à si cette est bonne ou mauvaise mais il a conclu que déjà, il devrait définir ce qui est le bien et le mal. Il propose à ses homologues de réfléchir conjointement à une norme de bien et de mal. Ils acceptent de réfléchir à la question et ouvrent le débat. Ils se demandent ce qui constitue le bien le mal, comment il repose sur les gens et les normes.

Edmond, Taylor et Zen surveillent pendant ce temps le sommet organisé par Kaika en parallèle du G7.

Les participants du G7 remontent jusqu’à l’origine de l’humanité, étudiant comme la morale a évolué entre l’hérédité, les échanges culturels et la volonté d’universalité. Ils mettent ensuite en parallèle le bien et le mal par rapport aux animaux, pour s’interroger si ces notions demeurent inhérentes au genre humain. Elles demeurent inévitablement liées à la sociabilité entre être d’une même espèce. Gillet évoque alors deux cas de figure : le dilemme du wagonnet n’ayant plus de freins, que l’on doit diriger entre deux voies, l’une où cinq ouvriers mourraient et l’autre un seul. Puis il cite le cas de la loterie de la survie consistant à tuer une personne et lui prélever ses organes pour les greffer à cinq autres qui pourraient survivre grâce à ça. Dans un cas, la mort semble inévitable tandis que dans l’autre, elle arbore des allures de meurtre. Alexander constate que leurs arguments portent sur comment sauver quelqu’un, impliquant forcément un rejet logique de la loi suicide. Le G7 est interrompu par Kaika, qui souhaite s’adresser à ses membres depuis une retransmission. Kaika remercie tous les maires de leur participation et souligne la présence de plus de cent mille personnes, dehors, attendant le résultat de la rencontre. Il parle ensuite d’une femme voulant se suicider depuis le toit de la mairie de Shiniki, mais elle éprouve encore des hésitations. Conscient que lui et ses pairs pencheraient trop en faveur du suicide, il invite Alexander à s’exprimer lui-même à cette femme pour lui donner son opinion.