HOKUSAI Katsushika

Photo/image de HOKUSAI Katsushika

Biographie

Hokusai Katsushika (葛飾 北斎) est un est un peintre, dessinateur et graveur spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi qu'écrivain de récits populaires japonais, né le 31 octobre 1760 à Edo (ancienne Tokyo).

De parents inconnus, Hokusai naît dans le quartier de Warigesui, district de Honjō (zone rurale connue sous le nom de Katsushika) d'Edo, dans la famille Kawamura. Selon le testament de sa petite-fille Shiraï Tati, il aurait été le troisième fils de Kawamura Iti Royemon, qui sous le nom de Bunsei, qui aurait été artiste. Il est adopté vers l'âge de trois ans par son oncle Nakajima Ise, fabricant de miroirs pour la cour du shogun. Hokusai, alors appelé Tokitarō, manifeste des aptitudes pour le dessin et de la curiosité pour la peinture, il commence à peindre dès ses six ans.

Entre 1773 et 1774, il se forme à la xylographie dans un atelier et, en 1775, il grave les six dernières feuilles d'un roman humoristique de Sanchō. Il travaille également comme commis dans une libraire. En 1778, il rejoint l'atelier du maître Katsukawa Shunshō, un peintre d'estampes ukiyo-e, spécialiste des portraits d'acteurs. Il y démarre son travail de dessinateur et d'estampeur, aux revenus modestes. L'année suivante, il produit sous le nom de Katsukawa Shunrō une série de portraits d’acteurs de Kabuki. Cependant, en 1785, il signe ses estampes d’un nouveau nom : « Gunbatei anciennement Shunrō ». En 1792, il quitte l’atelier à la mort du maître et décide de ne plus peindre de portraits d’artistes, suite à un désaccord avec le successeur de celui-ci, Shunko.

Hokusai connaît une période de pauvreté durant laquelle il étudie les techniques des écoles de Kano Yusen, Tsutsumi Torin et Sumiyoshi Naiki, s’inspire de l’art chinois et occidental et découvre la perspective grâce à l’artiste Shiba Kōkan, qui fréquente les Hollandais, seuls autorisés à amarrer à Nagasaki.

Vers 1794, il réintègre une école classique : le clan Tawaraya de l'école Rinpa. En 1795, il illustre sous le nom de Sōri le recueil poétique Kyōka Edo no Murasaki, qui lui vaut son premier succès. De 1796 à 1799 il produit un grand nombre d'albums et d’estampes en feuilles séparées, appelées surimono. C'est à la même époque qu'il adopte le nom de Hokusai et se surnomme à partir de 1800 Gakyōjin Hokusai, « le Fou de dessin ». En 1804, il peint, dans la cour du temple d’Edo, au moyen d’un balai et d’un seau d’encre de Chine, un daruma géant de plus de 240 m², hissé jusqu’aux toits pour permettre à l’assistance de l’admirer.

En 1812, Hokusai parcourt le pays, de l’ancienne capitale Kyoto à la ville nouvelle d’Edo. Lors de son escale à Nagoya, il rencontre l'artiste Bokusen et publie, sur ses conseils, deux ans plus tard sa Manga, un recueil de ses carnets de croquis. La publication s'étend jusqu'en 1834 et comprend quinze volumes. Âgé de soixante ans, Hokusai prend le nom d’Iitsu pour signifier son passage dans un nouvel âge et se consacre à l'illustration de livres.

1831 voit la parution d’une de ses œuvres majeures, la série d’estampes Fugaku Sanjūrokkei ou Trente-six vues du mont Fuji, qui lui vaut une reconnaissance internationale et pour laquelle il utilise le bleu de Prusse, importé au Japon en 1829. Il produit dans la même période plusieurs séries d’estampes qui rompent avec la tradition de l’ukiyo-e. Ainsi voient le jour au début des années 1830 les séries des Cascades, des Ponts, des Oiseaux et des Fantômes.

Il quitte Edo fin 1834 pour passer une année à Suruga dans la péninsule de Miura  et publie l’année suivante sa série Fugaku Hyakkei ou les Cent vues du mont Fuji, qui reprend au trait tout son travail sur le paysage. Vers le milieu de 1836, il retourne à Edo alors que la capitale connaît la Grande famine Tenpō. Il survit grâce à la vente de ses œuvres contre un peu de nourriture et arrête à la vingt-septième planche sa série de Cent Poètes et Poèmes, commencée au début de l’année.

En 1839, un incendie détruit son atelier et ses travaux accumulés des dernières années. C'est à cette période qu'un jeune artiste, Hiroshige Ando, vient concurrencer sa célébrité. En 1845, il effectue son dernier voyage à la rencontre d’un ami d'Obuse de la province de Shinano. Il exécute au cours de cette visite quelques peintures dans un temple.

Hokusaï meurt en avril ou mai 1849 et on ensevelit ses cendres à Edo dans le cimetière attenant au temple Seikiō-ji, dans le quartier populaire d’Asakusa, où il a passé la majeure partie de sa vie. Il laisse derrière lui un Œuvre qui comprend 30 000 dessins. Sur son lit de mort, il prononce ces derniers mots : « Si le ciel m'avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j'aurais pu devenir un véritable peintre ». Sa pierre tombale comprend l'épitaphe : « Oh ! La liberté, la belle liberté, quand on va aux champs d'été pour y laisser son corps périssable ! ».

Hokusai a eu cinq enfants de ses deux femmes : deux garçons et trois filles, dont la plus jeune, Sakae, plus connue sous le nom d'Ōi ou O-Ei, a également été peintre.

 

Sources : wikipédia français et Hokusai Manga chez la Martinière

Œuvres disponibles

Livres d'art

dessin

 

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