BONG Joon-ho

Photo/image de BONG Joon-ho

Biographie

Bong Joon-ho est né à Daegu, benjamin d’une fratrie de quatre. Son père Bong Sang-gyun, était graphiste, designer industriel, enseignant à l’université de Yeungnam, directeur de la section artistique du National Film Institute et sa mère Park So-young était femme au foyer. Sa grand-mère Park Taewon était une écrivaine renommée du temps de l’occupation japonaise.

Depuis ses quatorze ans il aspire à devenir réalisateur de films, ayant vu depuis tout petit son père dessiner, ce qui l’incita dès ses cinq ans à dessiner et créer des bande-dessinées et des storyboards. Il voit dans son enfance le film Orfeu Negro qui l’influencera grandement. Sa famille déménage à Seoul quand il est encore à l’école primaire, s’installant dans le quartier de Jamsil-dong près du fleuve Han.

Il intègre l’université de Yonsei où il participe à des manifestations étudiantes. Il fait son service militaire pendant deux ans avant de reprendre ses études en 1992. Il co-crée un club dédié au cinéma nommé Yellow Door avec d’autres étudiants d’universités environnantes. Il y réalise ses premiers films, les courts-métrages Baeksaekin et Looking for Paradise, lequel est en stop-motion. Il majore en sociologie en 1995.

Pendant les années 90, il effectue aussi un programme de formation de deux ans à la Korean Academy of Film Arts. Ses films de fin d’études, Incoherence et Memories in My Frame sont projetés au Festival international du film de Hong-Kong et à celui de Vancouver. Il a participé également plusieurs films de ses camarades dont la cinématographie du court-métrage 2001 Imagine (1994) réalisé par son ami Jang Joon-hwan.

Dans cette période, il connaît la pauvreté en travaillant dans la production de film, gagnant moins de 2000 dollars par an, si bien qu’il n’avait pas toujours de quoi acheter à manger et demandait du riz à ses camarades.

Après obtention de son diplôme, il travaille à divers postes dans la production de films en tant que scénariste, entre autres. Il réalise son premier long-métrage Barking Dogs Never Bite (2000) produit par Cha Seung-jae, qui remporte un succès critique mais modéré commercialement parlant. Il est diffusé au Festival du Film International de San Sebastián en Espagne et remporte des prix au Slamdance Film Festival et au Festival international du film de Hong-Kong. Cette notoritété grandissante à l’étranger lui permet deux ans après sa sortie sud-coréenne d’être amorti. Son deuxième film Memories of Murder (2003) est un succès au box-office et auprès des critiques, sauvant ainsi Sidus, la société de production de Cha Seung-jae au bord de la faillite. Le film remporte plusieurs prix dans le monde.

Par la suite, il participle à un film anthologie Influenza (2004), commandé par le Festival International du film de Jeonju. Il contribute également au film d’anthologie Tentidentity, créé par des élèves à l’occasion des vingt ans de la Korean Academy of Film Arts. Il y réalise Sink & Rise (2003) qui se passe au bord du fleuve Han.

The Host marque une nouvelle étape dans sa carrière et dans l’industrie du cinéma sud-coréen. Orienté grand public, la réussite d’un film sud-coréen à mettre en scène une créature monstrueuse demeure un défi. La réalisateur contacte initialement Weta Digita, mais pour des raisons d’emploi du temps il se tourne vers The Orphanage pour les effets spéciaux. Le film sorti en 2006 devient un succès et le film le plus diffusé en salles obscures de Corée du Sud et bat le record de nombre d’entrées, au nombre de treize millions. Il est peu après diffusé dans le monde.

Le quatrième film de Bong Joon-ho, Mother, est diffusé en avant-première dans la section Un Certain Regard du Festival de Cannes en 2009, où il remporte de nombreux éloges et l’actrice Kim Hye-ja gagne le Prix de la Meilleure Actrice décerné par la Los Angeles Film Critics Association.

En 2011, il participe à un autre film d’anthologie réalisé suite au séisme de la côté Pacifique de Tôhôku, diffusé un an après. La même année, il rejoint le jury du 27th Sundance Film Festival, celui de la catégorie Caméra d'Or du Festival de Cannes et en 2013 celui du Festival International du Film d’Edinburgh.

C’est aussi en 2013 qu’il réalise son premier film en langue anglaise, Snowpiercer, diffusé dans de nombreux festivals, très récompensé et devenant un succès au box-office en Corée du Sud et à l’étranger, établissant notamment le record du film sud-coréen réalisant le plus vite quatre millions d’entrées (en cinq jours).

Son film suivant, Okja, diffusé pour la première fois au Festival de Cannes de 2017, sucite des controverses pour être produit par Netflix, si bien que pendant un projection presse, le film se fait huer par beaucoup à l’apparition du logo Netflix, d’autant qu’une anomalie informatique l’a fait réapparaître et que le film n’était pas diffusé au début dans le bon format. Il est toutefois acclamé lors de sa première projection. Sorti ensuite sur Netflix, il reçoit un accueil critique positif.

En 2019, son film Parasite reçoit lors du Festival de Cannes la Palme d'Or, décernée pour la première fois à un film sud-coréen et cela à l’unanimité. Après sa sortie officielle, le film le plus grand succès commercial du réalisateur. Par ce film, il voulait exprimer l’anxiété, la tristesse et la peur que peuvent engendrer les aléas de la vie. Parmi toutes les récompenses qu’il reçoit, il s’agit du premier film sud-coréen et, plus largement, premier film en langue étrangère, à gagner l'Oscar du meilleur film en 2020. Il est également le seul long métrage à obtenir lors de la même cérémonie l'Oscar du meilleur film et l'Oscar du meilleur film international. Avec également l'Oscar du meilleur scénario original et celui du meilleur réalisateur, Bong Joon-ho devient le premier réalisateur à égaliser le record de Walt Disney, détenu en 1954, en remportant quatre Oscars la même soirée. En janvier 2020, la chaîne HBO annonce la production d’une mini-série adaptée du film, avec Bong Joon-ho parmi les producteurs exécutifs.

 

Dans ses implications politiques, il a fait partie successivement du Parti démocratique du travail puis u Nouveau Parti Progressiste

 

Il cite parmi ses inspirations les films de Guillermo del Toro tels que le Labyrinthe de Pan et l’Échine du diable, ceux d’Oshima Nagisa qu’il considère comme un maître de la controverse, ainsi que ceux de Martin Scorsese. Lors de la production de films, il aime laisse rune part importante de liberté d’interprétation aux acteurs.

 

 

Source: wikipedia anglais

Œuvres disponibles

 

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