Parfum de tes sentiments (Le)
Résumé global
Choi Kang-go possède un sens olfactif accru qui n’a cessé de se développer depuis son enfance, si bien qu’il peut percevoir des variations d’odeur issues des émotions des gens. Cela ne lui a pas toujours attiré des amis, d’autant plus à cause de son franc-parler et de sa haine du mensonge. Maintenant lycéen, il se rend compte qu’un garçon d’une autre classe, Oh Ga-min, lui a volé un baiser alors qu’il faisait une sieste en classe. Kang-go le force à avouer la vérité et Ga-min admet être amoureux de lui. Alors que Kang-go veut passer à autre chose, Ga-min, percé à jour, refuse d’en rester là. Il se met à taquiner en permanence Kang-go, qui avec son sang chaud, réplique au quart de tour. Ga-min espère que leurs chamailleries aboutiront à quelque chose tandis que Kang-go ne déteste pas l'odeur que produisent les sentiments de Ga-min.
Avis
Ce manhwa, plus que son côté BL, m’a surtout plu pour son humour. J’adore comment nos deux héros passent leur temps à se chamailler et s’envoyer bouler en beauté. Ga-min joue aux nigauds tandis que Kang-go, du genre colérique, répond toujours du tac-au-tac. On est bien loin des BL bien mièvres que j’ai pu lire (en général côté japonais). Leur petit jeu ne va pas toujours dans un sens seulement, une drôle de relation naît entre les deux, qui deviennent amis. On se doute bien que par la suite, cela ira au-delà, le tout est de savoir comment ils y parviendront. Leur petit jeu m'a agréablement rappelé Given. Les autres personnages gravitant autour d’eux sont sympathique aussi, même si pour le moment, à part Kang-shin, la sœur de Kang-go, ils ne sont pas encore développés, on sent un potentiel.
Le dessin au début me rebutait un peu pour son côté beaucoup trop fait à la va-vite. Pourtant, on sent que l’autrice (je suppose qu’il s’agit d’une femme), a un plutôt bon coup de crayon, mais elle torche ses pages. Mais je m’y suis faite, d’autant que ce style esquissé convient parfaitement à la comédie de l’histoire, telle un enchaînement de strips. J’aime assez son idée de dessiner en noir et blanc tous les passages se déroulant dans le passé, non pas pour la clarté narrative, qui ne pose aucun souci, mais pour marquer une intéressante différence graphique.
Bref, pour le moment c’est très rigolo, ça se vanne et se joue des tours sans vergogne. Et les amatrices du genre vont très vite s’attacher à ces héros. Comme souvent toutefois, je reste interrogative sur la capacité de cette histoire à durer dans le temps, au vu du nombre de chapitres.
Hanoko, douze chapitres lus, le 11/02/2020
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