Tome complet

Un homme se fait hospitalier en psychiatrie. Sa sœur, mère d’une fille, l’y dépose.

À son arrivée, il partage la chambre d’un autre, Yu. Mais il refuse de faire ami-ami, persuadé de repartir vite. Un jour, la femme de ménage le guide vers la cantine mais le conduisant dehors, elle lui asperge du produit dans les yeux et tente de l’agresser sexuellement, il parvient toutefois à lui échapper.

À la maison, la nièce qui déteste son oncle qui vivait avec elle et sa mère et qui se montrait violent, s’entraîne à tuer par étouffement.

L’oncle se réfugie dans une pièce après avoir échappé à la femme de ménage. Il y descend un escalier et rencontre un enfant qui est coincé ici depuis longtemps. Le petit lui montre ensuite un film diffusé en bas des escaliers. L’oncle se demande s’il rêve.
Il repart et parle à Yu de son agression mais celui-ci lui répond qu’il n’y a pas femme de ménage. Il va voir d’autres patients pour les questionner ; soit ils répondent à côté, soit prétendent aussi que la femme de ménage n’existe pas.
Il trouve la salle de rangement des produits ménagers et se remet dans les yeux le même produit d’entretien, qui lui donne un trip. Il se met alors à répéter la chose pour planer. Il retourne voir l’enfant du sous-sol et regarde d’autres films avec lui, dont un où un petit se fait jeter dans un puits par d’autres, une vision qui le terrifie.
Il fait ensuite du troc avec Yu pour obtenir un magazine pornographique tandis qu’un patient, Ichiban, semble l’épier. Il le défend de continuer sinon il lui cassera la figure. Il en discute avec Yu qui se demande s’il ne lui plairait pas. Cette réponse révulse l’oncle, homophobe.
Il trouve ensuite dans le magazine coquin une pub pour des séances d’hypnose permettant de revivre des vies antérieures. Il se demande s’il n’en n’aurait pas fait l’expérience depuis son arrivée ici.

La nièce cherche dans ses lectures un héros assez fort tuer afin de s’inspirer de lui. En farfouillant dans une étagère, elle trouve un cahier d’école de son oncle où il y décrit son admiration pour Hitler. Elle en parle à sa mère, qui lui répond que les gens que son oncle, violents et paresseux, sont des méchants et elle lui assure que Hitler n’était pas un homme fort mais un assassin.

Durant une fête d’anniversaire à l’hôpital, l’oncle repense à des souvenirs d’enfance : une punition de sa maîtresse de classe en répression de son admiration pour Hitler, puis un passage à tabac d’un camarade qui avait osé écrire dans son cahier. Il s’isole et Ichiban vient le voir. Ce dernier lui fait remarquer qu’aucun traitement médical ne leur est administré ici et qu’en cinq mois depuis son arrivée, il n’a jamais reçu de visite de médecin. Il lui propose de s’évader ensemble et lui donne un point de rendez-vous.

Après ça, il rejoint l’enfant et ils visionnent cette fois à une scène de kidnapping et de viol de deux écoliers. Le petit pense qu’il est l’un de ces deux écoliers et l’oncle lui parle plutôt de l’hypnose pour voir ses vies antérieures. Il pense même que le garçon n’est que le fruit de son imagination et il s’en va. Ichiban a ensuite été retrouvé mort. Les autres racontent qu’il a été tué par un monstre de la forêt alors qu’il tentait de partir en pleine nuit. Après ça, l’oncle décide de s’installer dans l’ancienne chambre d’Ichiban. Tingting, une patiente, vient discuter avec l’oncle ayant déjà tenté plusieurs approches. Il accepte ses avances et iels s’embrassent mais quand il se rend que Tingting est un homme, il vomit et commence à l’étrangler. Un autre patient le surprend alors.

Par la suite, il se montre brutal tout le monde. Les autres résidents, se mettent d’accord pour travailler ensemble à le guérir.

La nièce voit une pub pour pizza à la télévision et va tanner sa mère pour en manger, avec des nuggets aussi. Sa mère lui rappelle que son oncle ne mange pas de poulet, la nièce en ignore cependant la raison. Sa mère lui raconte que quand il était petit, il avait trouvé un poussin qu’il avait décidé d’élever. Il s’était attaché à lui et quand le poussin devint un coq, ses parents le tuèrent et le cuisinèrent, ce qui lui causa un chagrin traumatisant.

Parallèlement, l’oncle revit ce même souvenir. Les autres résidents de l’hôpital lui expliquent que depuis le début, ils s’efforcent de le soigner, en lui rendant accroc au produit que la femme de ménage lui avait pulvérisé dans les yeux, ils lui ont ensuite fait croire aux vies antérieures, ainsi qu’à la visions des les films sur mal qu’il a causé. Tout cela afin de s’en purger et renouer avec sa famille. Il rétorque qu’il a été la victime dans toutes les vies qu’on lui a fait voir mais les autres lui disent qu’il était plutôt le malfaiteur à chaque fois. Il se sent alors comme soulagé et prêt à demander pardon. Les autres l’encensent avant de l’abandonner et le dédaigner.

Quand arrive la fin d’hospitalisation de l’oncle, sa sœur et la nièce viennent le récupérer. La nièce emporte en secret un cutter avec elle, préférant tuer son oncle plutôt qu’il rentre avec elles. Mais quand elle le revoit, elle ne le reconnaît plus du tout, il lui a même davantage l’air d’une marionnette.

Tous les trois vont ensuite manger dans un restaurant de nouilles, la petite réclame de manger de la pizza mais sa mère rit, lui disant de lâcher l’affaire. Elle sort son cutter tranche la gorge de sa mère, la traitant en folle tout comme son oncle et elle s’en va pour chercher elle-même sa pizza, laissant sur place l’oncle, hébété.