Jean Démétriadis offre une pièce de monnaie à un jeune mendiant. Il conte l'histoire de cet infortuné à son épouse: ce mendiant, nommé Panégyotis, était autrefois promis à un avenir radieux. Vivant dans une famille paysanne qui ne manque de rien, il était soit aimé soit envié de tous. Sa beauté et sa bonté le rendaient particulièrement populaire auprès des femmes et il avait une fiancée charmante. Mais la rumeur rôde que des fantômes viennent vous ôter le bonheur quand il semble le plus complet. Les Néréïdes sont des fées qui séduisent les hommes et leur ôte ensuite toute raison.
Un jour, le troupeau de moutons de la famille de Panégyotis fut victime d'une mystérieuse maladie. Panégyotis décida de se rendre à la ville située sur l'autre versant du Mont Saint-Élie pour y quérir un vétérinaire, le trajet nécessitait un jour de marche. En chemin, il vit les Néréïdes, ces êtres féminins à la chevelure d'or et au corps plein de grâce, de beauté et de voluptuosité. Panégyotis succomba au charme des démones s'adonna au plaisir de la chair avec elles. Depuis, il revint métamorphosé, son corps perdit progressivement de sa superbe et surtout son esprit semblait ailleurs. Il perdit la raison et l'usage de la parole. Il se fit mendiant, survivant sans rien faire et n'ayant plus qu'une chose occupant ses pensées: ces Néréïdes.
Alors que Jean Démétriadis termine son récit, trois femmes à fière allure passent, des américaines qui vivent sans se mêler pas à la population. Lorsqu'elles passent devant Panégyotis, ce dernier ne semble pas reconnaître en elles les Néréïdes. Pourtant une trace d'elles-mêmes demeure sur lui: un long cheveu blond.
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
Autres résumés
Une suggestion à faire? Une erreur à nous signaler? Des questions à nous poser? Vous pouvez soit vous créer un compte et venir nous en parler sur le forum ou en commentaire du contenu concerné, soit remplir notre formulaire de contact.