Xenoblade Chronicles 2

Test

Xenoblade Chronicles 2 a la lourde tâche de succéder au fantastique Xenoblade Chronicles premier du nom. Le premier était très bon sur différents aspects, notamment, la taille de son monde, son histoire, ses personnages charismatiques, son gameplay et évidement son OST. Qu’en est-il de ce nouvel opus ?

Ici, l’aventure débute sur le continent d’Alrest entièrement recouvert par une mer de nuages sur laquelle vivent des titans. Nous incarnons le jeune Rex habitant avec/sur son grand-père qui est un petit titan. Rex subsiste à ses besoins en accomplissant quelques missions de récupération dans la mer de nuages. Lors d’une de ces missions, le héros va se lier à la lame Pyra et finira par devoir la guider jusqu’à l’Elysium et rencontrer l’Architecte.

La lame Pyra est la première particularité du gameplay de Xenoblade Chronicles 2. En effet, chaque personnage important de cette intrigue sera accompagné d’une lame. Ces lames sont de natures différentes ; elles peuvent ressembler à un animal ou un être humain, et octroient une arme au personnage lié. Par exemple, Pyra est une lame humanoïde qui octroie une épée à Rex. Dromach est une sorte de tigre/lion qui accompagne Nia etc. Je vous laisse la surprise des protagonistes et de leur lame.

On voit bien Pyra apporter son soutien à Rex.

En plus de ces lames attitrées, chaque protagoniste peut éveiller des Cristal-cœurs afin d’en invoquer de nouvelles qui lui seront associées. La plupart sont banales et pas forcément intéressantes, mais d’autres sont uniques, tant sur le design que sur l’arme qu’elles « apportent » ou encore sur leur histoire personnelle. En effet, chaque lame unique a une histoire propre que l’on peut découvrir en suivant une série de quêtes annexes ce qui est top. En revanche, l’obtention de ces lames est basée sur la chance et il est possible de ne jamais obtenir certaines lames, ce qui peut se révéler assez frustrant. Il est possible d’équiper plusieurs lames (2 ou 3 de mémoire) et de pouvoir switcher facilement que ce soit pendant l’exploration ou les combats ; chaque lame ayant ses propres caractéristiques, cela apporte encore plus de tactique aux affrontements.

Pour le reste, le système de combat est assez similaire à ce que propose le premier Xenoblade Chronicles. Cela se passe en temps réel. Il suffit de s'approcher d'un ennemi pour que notre personnage le frappe. Il est possible d’utiliser des compétences qui, en plus de faire des dégâts aux ennemis, peuvent les déstabiliser et les faire tomber. Cela rajoute une dimension tactique au système de combat. Certains ennemis sont par exemple très résistants naturellement et leur faiblesse est de les faire tomber. Chaque compétence nécessite un temps de recharge avant d'être utilisée à nouveau, et comme toujours, le placement des personnages vis-à-vis des ennemis est primordial pour venir à bout des boss des plus coriaces.

Il est possible d’invoquer énormément de lames, qui pourront être envoyées en expédition.

Dans le premier Xenoblade Chronicles, nos héros évoluaient sur 2 géants. Ici, Rex et ses amis sur plusieurs titans de taille moyenne. Chacun d’entre eux a son propre climat ce qui apporte de la diversité dans les décors. Tous flottent sur la mer de nuages qui est suffisamment dense pour ne pas passer à travers. D’ailleurs, nos protagonistes peuvent nager à volonté sur cette mer eux aussi. Les zones sont assez nombreuses, très vastes. Les ennemis sont toujours visibles sur la carte et tout se passe en temps réel. Il est toujours de rencontrer des ennemis de niveaux très élevés au côté d’ennemis bien plus faibles. Aussi, l’exploration est toujours aussi agréable grâce à des fonctionnalités comme la téléportation, le fait de changer d’heure facilement, et le fait de perdre un combat n’implique pas de « Game over » mais simplement au retour à un des nombreux CheckPoint sans perte d’expérience gagnée avant la défaite. Top !

Bon ok, ça ne se voit pas, mais c'est pas si moche que ça ! Et c'est GRAND !

L’histoire est très intéressante à suivre, assez complexe, très travaillée, apportant son lot de mystères, tout comme le premier épisode d’ailleurs. La différence se situe sur le ton donné à l’intrigue. Le premier Xenoblade Chronicles avait un ton très sérieux, une histoire forte, adulte, « on n’était pas là pour rigoler ». Ici, l’histoire reste adulte mais il y a souvent des saynètes pour détendre l’atmosphère, très japonaises d’ailleurs. Ça contraste pas mal avec l’épisode précédent. On aime ou pas, mais ça n’enlève rien à l’histoire globale, qui est d’ailleurs accompagnée magistralement des compositions de Yasunori Mitsuda, ACE, Kenji Hiramatsu, Manami Kiyota et ANÙNA. Rien à redire à ce niveau-là.

Enfin, il y a aussi un DLC « Stand alone » disponible à l’achat dématérialisé ou en cartouche : Torna The Golden Country. Il propose de découvrir le passé des antagonistes et ce qui a amené à leur chute 500 ans auparavant.

Il y a surement quelques points que je n’ai pas évoqués, par oubli je pense, ça fait longtemps que je n’y ai pas joué au moment de l’écriture de cet avis. Mais finalement, Xenoblade Chronicles 2 est dans la lignée du premier opus. Nous sommes en terrain connu, l’histoire est originale bien qu’il y ait un lien avec le premier (à voir avec le DLC de Xenoblade Chronicles 3 notamment), il y a des rajouts qui sont sympathiques, d’autres frustrantes (éveil de crital-cœur) mais si vous avez aimé le premier, nul doute que celui-ci vous plaira.

Par Seraphim, jeu fini, il y a belle lurette !