Vandal Hearts
Résumé global
Prologue :
"Sostegaria...
Pendant plus d'un millénaire, les terres fertiles situées au coeur de ce vaste continent ont été dirigées par la sainte Dynastie Ashah, descendante de Toroah le Messie.
Néanmoins, l'oubli est le destin de l'homme. Vautrée dans la richesse et les plaisirs exotiques, la noblesse est sortie du droit chemin et s'est perdue dans la corruption et la dépravation, oubliant même le saint enseignement de Toroah.
Ce fut en ces temps d'agitation que les citoyens, qui se débattaient face à un régime oppresseur, se rebellèrent et attaquèrent le Royaume, sous l'égide d'Arris le Sage. Ce soulèvement constituait le premier mouvement de violence de ce qui serait simplement appelé plus tard "la Révolution". La contre-attaque de l'Armée royale fut rapide et impitoyable. Néanmoins et à maintes reprises, cette dernière fut mise en fuite grâce aux stratégies astucieuses de Arris et à l'invincible volonté de l'Armée de Libération.
Forts de leur victoire, les rebelles créèrent un Conseil et travaillèrent à l'établissement de la première démocratie du continent. Et c'est ainsi que naquit la république d'Ishtaria.
Cependant, Arris le Sage, dont tous espéraient qu'il prendrait la tête du pays, disparut mystérieusement et ne fut plus jamais revu.
A présent, 15 ans après ces évènements, le spectre de la guerre menace de nouveau la république d'Ishtaria."
Test
"Vandal Hearts est sans conteste un des meilleurs jeux de son genre de la PS1. Il propose en effet une histoire haletante, bien que classique, et un système de jeu à la fois bien pensé et original.
Les graphismes sont assez laids, le passage de la Saturn à la PS1 ne s'étant pas soldé d'améliorations énormes. La vue est classique pour un Tactical, une vue du dessus en 3/4 avec des décors en 3D mais des personnages en 2D. Les menus sont banals mais bien pensés, on ne s'y perd pas et c'est tant mieux. Les artworks des personnages dans les menus auraient par contre pu être mieux soignés.
Le système de jeu se base sur une histoire découpée en chapitres, chaque chapitre se soldant forcément d'une petite scène puis de combats. Les combats sont d'ailleurs assez banals dans la famille des tactical, mais comme Vandal Hearts est un des premiers, à lui le mérite ! On commence donc son aventure avec quelques personnages clé, dont un qui ne doit pas mourir de tout le jeu (Ash Lambert), que l'on doit déplacer sur la carte de combat afin de détruire les ennemis alentours. De nombreux personnages sont déblocables à mesure que l'on avance, et tous ont la possibilité de changer de classe pour s'améliorer. 5 classes sont disponibles dont une uniquement dédiée au héros : Héros, Soldat, Guérisseur, Mage et Archer. Les 4 dernières classes citées ont toutes deux choix de progression différentes. Il va sans dire que chaque classe à ses caractéristiques et magies propres et qu'il va de soit que la victoire repose sur leur choix stratégique.
Notons par ailleurs la possibilité d'interagir avec le décor, à petite dose par contre. La vie du jeu est longue, il vous faudra compter une bonne soixantaine d'heures pour en voir le bout. Il faut aussi ajouter que différents choix vous sont proposé tout au long de la partie et que donc le jeu peut être refait plusieurs fois différemment."
Un excellent jeu tactical-rpg, bien que vieux et moche.
Dragon de givre, le 14/12/08
Notons que sa suite est sortie sur PS1 en 2003 mais qu'elle ne vaut pas le premier opus. Une version sur DS avait été prévue pour 2004 mais celle-ci semble avoir été abandonnée.
Autre jeu tactique avec Legend of Kartia.
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